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Les espaces

La France insoumise est un mouvement évolutif. Depuis sa création, ses structures ont beaucoup évolué. Les changements ont chaque fois été proposés par une Convention ou une Assemblée représentative du mouvement, et validés par l’ensemble des insoumis·es.

Aujourd’hui, la France insoumise compte plusieurs espaces, ouverts et joignables par toutes et tous. Dans le cadre de l’Assemblée représentative du 2020 de La France insoumise un bilan de chaque espace est publié et à retrouver en cliquant ci-dessous.

Bilan de l’espace programme

L’Assemblée représentative de juin 2019 a permis de lancer le chantier de restructuration de l’espace programme. L’espace programme a vocation à porter les équipes (que l’on appelle aussi groupes) thématiques vers l’action et la proposition de contenu thématique pour les insoumis·es.

Depuis juin, Hadrien Clouet et Clémence Guetté co-animent l’espace programme. Anaïs Belouassa, responsable du secrétariat programmatique du mouvement coordonne concrètement l’action des équipes thématiques, les aide dans leurs initiatives et fait le lien avec l’espace opérationnel du mouvement.

L’été dernier, nous avons eu pour objectif principal la formation de binômes paritaires pour animer les équipes thématiques. Une fois que la majeure partie des binômes étaient constitués nous avons mis à leur disposition des outils pour visibiliser et faciliter leur travail (outils de coordination interne et de contact externe, pages web, publication d’articles thématiques, de compte rendus d’auditions, etc.).

Pour faciliter la coordination entre les équipes thématiques, nous avons créé un agenda collectif, des outils de coordination transversale, puis mis en place les député·es et eurodéputé·es référent·es avec les groupes parlementaires. Pour assurer un suivi des différents chantiers, nous convoquons à intervalle d’un mois et demi une réunion plénière avec l’ensemble des équipes thématiques. Chaque semaine la coordination de l’espace programme rencontre un binôme d’animation dans le but de faire un point d’étape sur l’avancée des différents travaux.

Dans le but de visibiliser et recenser le travail des équipes thématiques. Nous avons créé une page dédié à l’espace programme sur la plateforme de la France insoumise.

L’espace programme en actions depuis juin 2019 :

  • 4 réunions plénières des équipes thématiques (août 2019, octobre 2019 et février 2020, mai 2020)
  • La création de nouvelles équipes thématiques (“International”, “Enfance” ou encore “Condition animale”)
  • L’organisation de journées et campagnes nationales du mouvement (notamment menées par les équipes “Quartiers populaires”, “Banque”, “Jeunesse”, “Enfance” et “Égalité entre les femmes et les hommes”)
  • La participation à de nombreuses manifestations nationales et évènements (Marche Nous toutes, Journée de lutte contre le VIH, Manifestation contre le chômage et la précarité, etc.)
  • Des auditions (notamment menées par les équipes “Planification écologique” et “Culture”
  • Des week-ends de formation (organisés notamment par l’équipe “Droits nouveaux LGBTI”)
  • Des kits de formation (préparés notamment par les équipes thématiques “Migrations” et “Enfance”)
  • De nombreux communiqués et articles…

Pendant la période de confinement les équipes thématiques se sont mobilisées pour produire des notes et des articles d’analyses. Près de 34 notes ont été publiées sur la page de l’espace programme.

Actuellement nous travaillons à l’actualisation du site avenirencommun​.fr mais aussi à la mise place de nouvelles équipes thématiques.

Nous souhaitons faire vivre « l’Avenir en commun », grâce à l’organisation de journées thématiques sur tout le territoire. Diffuser nos idées, affiner nos propositions, convaincre et échanger !

Vous pouvez rejoindre une équipe thématique pour participer aux travaux, une description de chaque groupe avec son adresse de contact est disponible sur le site.

Bilan du groupe parlementaire

Composé de 17 député·es élu·es en 2017, il regroupe les parlementaires de la France insoumise à l’Assemblée nationale. Il agit de concert face à la politique du gouvernement et défend les propositions de l’Avenir en commun.

Chaque département français dispose d’un·e député·e référent·e. Les député·es référent·es doivent permettre aux départements qui n’ont pas de député·es de La France insoumise de pouvoir disposer d’un relai à l’Assemblée Nationale pour soutenir des mobilisations importantes ou porter des sujets locaux mais à impacts nationaux.

Quelques exemples de l’activité du groupe parlementaire depuis un an :

La niche parlementaire

Pour sa troisième « niche parlementaire » du 4 juin 2020, le groupe LFI a déposé 7 propositions de loi qui peuvent être consultées sur la page dédiée du site de La France insoumise. Nos député·es ont proposé de déclarer la mise en œuvre de la règle verte et de mesures permettant de répondre à la nécessaire bifurcation écologique et solidaire. Ils et elles ont soutenu le plafonnement des frais bancaires, la création d’un pôle public du médicament, la refonte du modèle agricole pour parer la crise alimentaire et agricole, défendent le rachat de la dette publique par la Banque centrale européenne et de sa transformation en dette perpétuelle. Enfin, nos parlementaires ont proposé l’encadrement la sous-traitance des femmes de ménage et la reconnaissance des pandémies comme catastrophes naturelles.

Lors du passage en commission le 27 mai, les député·es LREM ont vidé de leur contenu 3 des propositions de loi : pour encadrer la sous-traitance des femmes de ménage, parer la crise alimentaire et pour la création d’un pôle public du médicament. Afin de dénoncer cette mascarade, ces textes n’ont pas été présentés en hémicycle le 4 juin.

Pour faire face à la crise sanitaire pendant le confinement

Le groupe parlementaire a proposé 11 mesures d’urgence dès les 20 mars 2020 pour organiser les moyens de la protection collective de la population. Des mesures d’urgence ont également été proposées pour les étudiant·es.

La France insoumise a déposé 11 propositions de loi afin de répondre à la crise du Coronavirus, proposant des mesures concrètes pour répondre aux besoins sanitaires et économiques et protéger les ménages les plus fragilisés par cette crise. Ces propositions de loi portaient notamment sur la gratuité des masques, la suspension des loyers, la création d’un pôle public du médicament, la reconnaissance du Coronavirus comme « catastrophe naturelle » ou pour l’encadrement des prix alimentaires. 

Le groupe a collaboré à des guides afin d’informer et décrypter certaines situations liées à la crise du Coronavirus, et notamment une analyse des ordonnances du gouvernement sur l’état d’urgence sanitaire.Enfin pour répondre au plan de déconfinement hasardeux du gouvernement, le groupe parlementaire a proposé un document ouvert à contribution et transmis aux partenaires politiques, interlocuteurs syndicaux, associatif ou personnels.

La commission d’enquête de suivi du Covid-19

Les parlementaires de La France insoumise à l’Assemblée nationale et au Parlement européen ont mis en place une commission d’enquête de suivi du Covid-19 poursuivant trois objectifs :

  • Comprendre les dysfonctionnements qui ont amené à un tel niveau de crise (dans le domaine hospitalier mais également dans toute la chaîne de production industrielle : masques, respirateurs, médicaments)
  • Étudier la gestion de la crise et ses répercussions à tous les niveaux (continuité des services de l’État, conditions de travail des fonctionnaires et salarié·es du secteur privé, respect de l’État de droit en période d’État d’urgence sanitaire…)
  • Préparer l’après crise

La commission d’enquête a rendu un rapport très complet après avoir effectué plus de 80 d’auditions impliquant plus d’une centaine d’intervenant·es

La bataille contre la réforme des retraites

Le groupe parlementaire à l’Assemblée nationale a mené la bataille jusqu’au bout en commissions puis dans l’hémicycle contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.

En soutien avec le plus long mouvement social français depuis 1968, et pour continuer la lutte pour la défense de notre système de retraites jusque dans l’hémicycle, les député·es insoumis·es ont décidé de pratiquer une grève du zèle. Le groupe a déposé plus de 19 000 amendements, chacun commençant par le même propos liminaire : « Comme la majorité des Français·es, nous nous opposons totalement à l’ensemble de ce projet de loi et demandons le retrait de l’ensemble de ses dispositions, y compris celles qui auraient pour fonction de limiter les dégâts d’un texte dévastateur. »

Par ailleurs, le groupe parlementaire de La France insoumise a proposé le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement, aboutissant au dépôt d’une motion commune avec les groupes PS et PCF. Pendant les les plus de trois mois de mobilisation populaire contre la réforme des retraites, plusieurs membres du groupe se sont déplacé.es partout en France pour soutenir les grévistes et animer des réunions publiques et meetings.

Bilan de la délégation européenne

« Malgré notre score très insuffisant, la France insoumise voit six eurodéputé⋅es arriver au renfort de nos combats. Avec nos parlementaires nationaux dont le travail est largement reconnu, ils et elles formeront un groupe d’élu⋅es efficaces face aux lobbies, porteront des propositions alternatives au face à face entre les libéraux et l’extrême-droite et seront aux côtés des mouvements sociaux européens (collectifs de travailleur⋅se⋅s ubérisé⋅e⋅s, etc.). »

La délégation France insoumise est organisée autour d’un chef de délégation (Manuel Bompard) et d’une Secrétaire générale (Marina Mesure). Notre délégation exerce également la co-présidence du groupe parlementaire de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) en la personne de Manon Aubry. Par ailleurs, la présidence de la Commission du développement régional (REGI), qui gère le plus de fonds budgétaires de l’Union européenne, est détenue par Younous Omarjee. Notre délégation est ainsi représentée à la réunion des chefs de délégations françaises, à la Conférence des présidents du Parlement européen et à la Conférence des présidents de commission du Parlement européen. Par ce biais notre délégation est en interaction directe et fréquente avec la Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne, la présidence de la Commission européenne et la présidence du Conseil.

L’année écoulée a été marquée par plusieurs événements importants pour la délégation France insoumise au Parlement européen. Notre délégation a joué un rôle fort important au moment de la nomination des différents commissaires européens, la députée Manon Aubry s’illustrant notamment lors des auditions au sein de la Commission Affaires juridiques (JURI) du Parlement européen, ce qui permit la révélation de plusieurs conflits d’intérêts. Le moment le plus important de cette séquence fut le vote de défiance envers la Commissaire française proposée par Emmanuel Macron, Mme Sylvie Goulard, qui avait été rémunerée plusieurs milliers d’euros par un think tank états-unien pour de prétendues notes. Elle fut notamment interrogée deux fois par le chef de la délégation Manuel Bompard qui pointa l’ensemble des conflits d’intérêts afférant à sa personne ainsi que le manque évident d’une réelle stratégie industrielle européenne, mission dont elle avait la charge.

Notre délégation et notre groupe ont également joué un rôle important dans l’adoption de la résolution du Parlement européen proclamant l’état d’urgence climatique et environnemental (résolution proposée conjointement par les groupes Renew, S&D et GUE/NGL) et dont le rapporteur fictif pour la GUE/NGL était Manuel Bompard. Cette résolution, contrairement aux affirmations répandues alors par une partie de la presse française, toujours aussi mal informée, s’est faite sans EELV et son groupe des Verts/ALE.

Plus récemment, le président de la Commission REGI, Younous Omarjee, a joué un rôle très important dans la mobilisation de fonds d’urgence de l’Union européenne pour venir en aide aux États, régions et secteurs les plus durement touchés par la crise du Covid-19.

Notre délégation s’est illustrée également dans plusieurs combats pour lesquels elle a fait office de lanceuse d’alerte : contre la liste des Projets d’intérêt commun qui augmentaient drastiquement le soutien au secteur gazier (liste adoptée avec le concours actif de Pascal Canfin), contre l’accord de libre-échange conclu avec le Vietnam, contre les conflits d’intérêt de la Commission européenne, dont le dernier en date avec Blackrock, contre les lobbys tels que le lobby du tabac.

Notre délégation a également été de toutes les luttes : contre la réforme actuelle de la PAC, contre le projet d’enfouissement de déchets chimiques de Stockamine, contre les traités de libre-échange, contre la réforme des retraites, pour les droits des travailleurs·ses ubérisé·es, pour l’égalité des droits partout en Europe, pour les conditions de travail dans les EHPAD, du personnel ménager et des interprètes du Parlement européen etc.

Enfin, notre délégation a su également se montrer force active de proposition par son plan de mesures d’urgence à adopter au niveau européen face à la crise du Covid-19, ses contributions fort importantes aux contre-propositions de Green New Deal et le plan de relance de la GUE/NGL, ou son rôle dans l’organisation de la commission de suivi et d’enquête du Covid-19 de la France insoumise.

La délégation France insoumise est actuellement impliquée dans plusieurs projets, dont notamment le lancement d’une initiative citoyenne européenne, co-organisée avec le PTB de Belgique, pour demander la gratuité d’un éventuel futur vaccin contre le SARS-Cov-2 (responsable de l’épidémie de Covid-19).

Le combat le plus immédiat pour l’ensemble de notre délégation est la négociation et l’élaboration du futur plan de relance européen et du Cadre financier pluriannuel (CFP - c’est-à-dire le budget de l’UE, auquel le plan de relance est adossé). Notre délégation mènera également une action résolue concernant l’éventuelle future instauration d’un salaire minimum au niveau de l’Union européenne, le futur accord de partenariat avec le Royaume-Uni, les nouveaux accords commerciaux que la Commission européenne souhaite conclure (avec la Chine et les États-Unis), la stratégie forestière de l’Union européenne, la révision de la directive tabac, l’organisation de la Conférence sur l’avenir de l’Europe (qui pourrait aboutir à une révision des traités européens), les objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre de l’Union européenne, la réforme de la PAC, le programme spatial de l’UE ou encore le futur mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union européenne (la fameuse taxe carbone aux frontières), dossier pour lequel Manuel Bompard est rapporteur pour la GUE/NGL (face à Pascal Canfin pour Renew et Yannick Jadot pour Les Verts/ALE).

Bilan de l’espace des luttes

Cet espace permet à toutes celles et ceux qui le souhaitent d’apporter leur contribution aux luttes, au suivi des luttes en restant en soutien des syndicalistes ou membres d’associations. Nous avons pour ambition d’apporter un éclairage sur la politique sociale, économique, écologique pratiquée et de proposer des solutions en nous appuyant sur les différents livrets thématiques, sur les propositions de notre programme L’Avenir en commun. Nous avons un défi colossal à relever avec la crise planétaire sanitaire ayant provoqué une crise sociale, économique importante dans notre pays.

Les objectifs que nous nous étions donnés en juillet 2019 avaient pour ambition d’internationaliser nos démarches et de décentraliser nos activités au niveau des régions. Puis également nous nous sommes donnés les moyens de pérenniser nos méthodes de travail (soutien aux luttes et aux entreprises). La crise sanitaire nous a demandé un temps d adaptation et modifié nos méthodes de travail (visio conférence).

Deux actions sont à mettre au compte d’un travail en lien avec l’international. La première , le 31 janvier 2020 où nous nous sommes rendus à l’invitation de la députée Anne Sophie Pelletier au parlement de Bruxelles accompagnés de 2 syndicalistes cheminots (en gréve pour défendre les retraites). Une vidéo a été réalisée (mais qui est toujours en attente de finalisation). Une deuxième vidéo a été réalisée le 20 mars avec le responsable du groupe italien d’action de Potere al popolo Naples, Marco Morra, sur les conditions de travail durant cette crise sanitaire. Vidéo diffusée sur nos réseaux.

Il est possible de nous joindre par e-mail à [email protected]. Nous avons un groupe Telegram, des comptes Facebook et Twitter.

Il existe quelques temps forts marquants pour l’espace des luttes avant la période de confinement et durant cette période :

  • Les 18, 19, 20 octobre 2019, déplacement avec Jean-Luc Mélenchon sur le site de Belfort (manifestation des Général Electric) en présence de la députée européenne Anne Sophie Pelletier et la conseillère régionale (AURA) Émilie Marche.
  • Le 28 novembre 2019, animation d’une émission en ligne « Décryptages » sur la réforme des retraites (près de 14000 vues)
  • Le 5 décembre 2019, participation à l’AG des cheminots Gare de Lyon
  • Le 18 décembre 2019, soutien à Gaël Quirante, Sud Poste, à l’occasion de son procès à Nanterre
  • Le même jour, participation au meeting de Jean-Luc Mélenchon (au Cabaret Sauvage, Paris) en présence de syndicalistes luttant sur la réforme des retraites
  • Le 24 décembre 2019 une nouvelle AG Gare de Lyon et BBQ populaire (en présence de Jean-Luc Mélenchon)
  • Le 31 janvier 2020, déplacement au Parlement européen à Bruxelles avec des syndicalistes (Gilles Saveret CGT RATP et Fabien Villedieu Sud SNCF)
  • Le 17 février 2020, l’Opération Kollecthon (prés de 150 000 euros collectés pour les caisses de grève). et participation à l’assemblée populaire pendant la séance parlementaire sur les retraites à l’Assemblée nationale.
  • Le 25 février, avec l’euro-députée LFI Manon Aubry, Marianne Maximi (tête de liste de Clermont-Ferrand En Commun) et Emilie Marche (conseillere Régionale AURA), rencontre avec les syndicalistes de Luxfer qui occupaient leur usine à Gerzat près de Clermont-Ferrand.

Durant le confinement : 3 réunions en visio conférence (sur l’industrie le 27 mars, le 15 avril avec des correspondants régionaux, le 7 mai avec des syndicalistes de la santé) avec la participation active de nos député·es et conseiller·es régionaux.

Nos perspectives à court terme seraient de participer aux ateliers des AMFiS cet été (industries, transports, santé) et à plus long terme permettre en nous appuyant sur des espaces et équipes thématiques d’aider à la construction d’une transition écologique de notre système, et d’avancer nos propositions pour aider à la pérennisation des emplois.

Bilan de l’espace politique

Rappelons tout d’abord comment s’est constitué l’espace politique. Il a rassemblé dans la campagne présidentielle la diversité de celles et ceux qui ont rejoint Jean-Luc Mélenchon et le programme « l’avenir en commun ». À savoir le Parti de Gauche, les Communistes insoumis, Ensemble insoumis, la Coopérative Écologique et Sociale et quelques « personnalités ». La Gauche Républicaine et Socialiste a rejoint l’espace ensuite avec le statut d’observateur. Il y a tenu un rôle de conseil et d’échanges entre diverses cultures politiques au moment de la campagne, mais n’a jamais constitué, ni prétendu constituer, une « direction politique », et a perdu de fait une partie de ses fonctions à l’issue de l’élection présidentielle de 2017.

L’Assemblée représentative de Juin 2019 a engagé une redéfinition et une réorganisation nécessaire de l’ensemble des espaces de la France insoumise, et notamment mis en place une coordination des espaces se réunissant tous les quinze jours pour traiter de l’actualité politique et de la vie du mouvement. Depuis, nous avons recherché comment actualiser l’espace politique à partir des évolutions du mouvement lui-même comme de celles des personnes qui composent l’espace politique : nombre de ses membres sont désormais pleinement investi·es dans d’autres espaces ou comités de la France insoumise.

Le 5 juillet, lors de la première réunion de l’espace politique après l’assemblée représentative, nous avions décidé collectivement de nous consacrer à l’approfondissement entre nous de concepts idéologiques et stratégiques qui guident la France insoumise avec la volonté de construire du commun pour le mouvement. Nous avons tenu dans les mois suivants deux réunions, d’abord pour réfléchir à l’ensemble des thèmes que nous pourrions aborder, puis pour échanger autour du thème de l’écologie, que nous avions décidé d’aborder en premier. La réunion nous a permis de préciser les positionnements des participant·es mais nous n’avons pas su transformer cet échange en un travail durable engageant tout l’espace politique, par exemple à travers un texte commun à soumettre à la coordination du mouvement en vue d’éventuels débats plus larges dans le mouvement. Depuis cette tentative, notre espace a vécu sous la forme d’une simple boucle d’échanges d’informations et d’avis entre ses membres. 

Nous avons à cœur que les espaces de délibération du mouvement permettent d’impliquer le grand nombre des insoumis·es et non uniquement des composantes d’un espace hérité de 2017. Lors de la prochaine assemblée représentative le mouvement se dotera d’une Agora, nouvel espace de débat, venant compléter ses assemblées représentatives et conventions nationales. Son dispositif soit permettre la participation de l’ensemble du mouvement : composantes et espaces mais aussi et surtout tous·tes les insoumis·es.

Bilan de l’espace opérationnel

Dans le texte « La France insoumise, un mouvement évolutif » adopté lors de la dernière assemblée représentative, il était indiqué : 

« [Le mouvement] met en place immédiatement :

  • Une assemblée des groupes d’action. Chaque trimestre, 4 insoumis⋅es, à parité, par ancienne région de France (22) en veillant à la représentation de tous les territoires, seront tiré⋅es au sort parmi l’ensemble des animateurs et animatrices de groupes d’action certifiés avec pour mandat de porter la parole des membres desdits groupes »

Ainsi que : 
« Par ailleurs, suite aux difficultés signalées par les groupes d’action, l’espace opérationnel mettra en œuvre dans les prochaines semaines les améliorations suivantes :

  • Une permanence téléphonique d’aide opérationnelle aux animateurs et animatrices des groupes d’action certifiés.
  • Une séance de formation annuelle à l’utilisation de la plate-forme numérique dans chaque région de France.
  • Une amélioration des modalités de financement des groupes d’action (mise en place d’une possibilité de dons automatiques mensuels fléchés vers les groupes d’action, remboursement des sommes engagés par les insoumis⋅es dans la limite des sommes disponibles dans leurs groupes d’action).
  • Un système de notifications sur la plate-forme permettant une meilleure information des insoumis⋅es sur les initiatives autour de chez eux. »
  • L’assemblée des groupes d’action a été mise en place dès la rentrée 2019. Une première édition s’est tenue le 12 octobre. A sa suite, une synthèse complète des travaux a été publiée et une délégation s’est rendue à la réunion de coordination des espaces. Le contexte sanitaire, social et électoral ne nous a pour l’instant pas permis de tenir une seconde édition que nous espérions organiser au premier trimestre 2020. Elle se tiendra dès que les circonstances le permettront.
  • Conformément aux objectifs fixés, une permanence téléphonique deux jours par semaine a rapidement été mise en place et animée par le pôle Groupes d’Action, opérationnelle dès le 7 novembre dernier.
  • Un projet de formation régulière à l’utilisation de la plate-forme a été élaboré, ainsi qu’un calendrier prévisionnel pour déployer la formation dans chaque région . Sa mise en place, prévue initialement dès décembre 2020, a dû été reportée en raison de la mobilisation sociale de la fin d’année suivi de la campagne des municipales et ensuite le confinement.
  • Une amélioration des modalités de financement des groupes d’action a été mise en place conformément aux annonces (à compléter)
  • Un système de notifications sur la plate-forme permettant une meilleure information des insoumis⋅es sur les initiatives autour de chez eux a également été mis en place dès la rentrée.

Au-delà de ces objectifs spécifiques définis par la dernière Assemblée représentative pour lesquels l’espace opérationnel avait un rôle essentiel à jouer, voici un récapitulatif des projets portés, souvent en collaboration avec d’autres espaces, depuis l’été dernier :

  • La troisième édition des AMFiS d’été à Toulouse fin août 2019
  • L’assemblée des groupes d’action d’octobre 2019
  • La phase préparatoire de l’Assemblée représentative, finalement annulée, de décembre 2019
  • Le déploiement de la campagne pour un référendum sur ADP (tracts, affiches, fiches pratiques, mobilisation pour et organisation de week-ends de signatures, etc.)
  • Le déploiement de la campagne pour le retrait de la réforme des retraites (tracts, affiches, réunions publiques, meetings, manifestations, page dédiée sur le site)
  • Le déploiement de campagnes de soutien aux luttes (santé, égalité femmes-hommes) par du matériel et une présence du mouvement dans les manifestations
  • L’organisation d’un rassemblement populaire inédit devant le tribunal de Bobigny les 19 et 20 septembre 2019
  • L’organisation de la communication au sein du mouvement autour du documentaire « Lawfare Le Cas Mélenchon »
  • La période du confinement a occasionné la production, mise en ligne et communication autour de multiples contenus sur le site ainsi que d’importantes mobilisations numériques (meeting, la manif en ligne)
  • L’appui national aux plusieurs centaines de campagnes municipales soutenues par La France insoumise

Voici les principaux projets en cours et à venir pour les prochains mois :

  • L’Assemblée représentative numérique de juillet 2020
  • La quatrième édition des AMFiS d’été au mois d’août 2020
  • Des campagnes d’été et d’automne à élaborer, qui seront préparées avec les insoumis​.es dans le cadre de l’Assemblée représentative

Pour rappel, l’espace opérationnel est divisé en plusieurs pôles : Accueil, L’insoumission, Communication numérique, Événements, Graphisme, Groupes d’action, Matériel, Outils numériques, Presse, Rédaction

Chaque pôle dispose d’un groupe d’action sur la plate-forme que chaque insoumise ou insoumis peut rejoindre.

Nous avons par ailleurs organisé deux réunions d’accueil des nouveaux insoumis au siège au dernier trimestre 2019, permettant aussi de présenter les activités de chaque pôle et inviter les insoumis·es à les rejoindre.

La particularité de l’espace opérationnel est qu’il vient en appui à tous les espaces qui pourraient le nécessiter.

Un bon exemple c’est, le pôle presse, qui vient en support à toutes les actions, évènements, manifestations, etc. nécessitant une visibilité dans les médias, à travers : la rédaction de communiqués et de dossiers de presse, la publication de tribunes dans les journaux, l’organisation de conférences de presse, le suivi relationnel avec les journalistes et l’organisation d’un dispositif d’accueil presse sur les meetings et différentes manifestations insoumises. Des outils spécifiques sont aussi crées en fonction des élections en cours, comme une newsletter spéciale presse (élections européennes) ou bien un appui conseil en médias (élections municipales).

Toutes les initiatives auxquelles il a apporté son soutien n’apparaissent donc pas ici mais dans le bilan de chaque espace.

Bilan de l’espace des élu·es et contre pouvoirs

Objectifs : 
Organiser des ateliers des délibérations au niveau des collectivités à l’image des outils d’éducation
populaire développé par le pôle en partenariat avec le pôle militer sans tract et la coopérative citoyenne.

Animation par un binôme : Vivien Rebière, Raphaëlle Boudard–Ly Van Tu
Avec une équipe d’une vingtaine de juristes et animateur·trices en éducation populaire et plus de cent juristes

Fonctionnement :

  • Organisation d’ateliers des lois, ateliers des délibérations municipales, ateliers des directives européennes
  • Rédaction de propositions de textes de loi, de délibérations, de directives
  • Organisation de la permanence électorale
  • Organisation d’une plate-forme juridique
  • Organisation de formations aux élu·es et ou candidat·es aux municipales

Le pôle est joignable par mail : [email protected]

Activités depuis la dernière Assemblée représentative :

  • 12 ateliers des lois et des délibérations ont été organisés depuis la fin des élections européennes
  • Rédaction par le pôle ADL et l’équipe de Danièle Obono à la suite de 3 ateliers des lois en 2018-2019 de la proposition de loi relative à la stabilisation et la pérennisation des financements et des emplois au sein des associations, déposée par Danièle Obono fin 2019 
  • À l’été 2019, ont été publiés le texte de la directive Éradiquons l’évasion fiscale et de la proposition de loi de sortie de l’énergie nucléaire et 100% énergies renouvelables portée par Mathilde Panot aux éditions Bruno Leprince, collection « Les lois citoyennes ».

Projets à venir :

  • Des ateliers des lois sont en projet : sur l’ESR, sur l’eau notamment
  • Organiser des ateliers des lois en ligne 
  • Rédiger et publier de nouvelles lois citoyennes
  • Rédiger des fiches des droits du et de la militant.e

Objectifs :

  • Développer la pratique de l’enquête de conscientisation
  • Favoriser une campagne municipale de terrain, impliquante, de coélaboration politique
    plutôt que de prosélytisme.
  • Contribuer à la recherche-action autour du fonctionnement du mouvement, son amélioration, en phase avec un imaginaire de la VIe République.

Animation par un binôme : Manon Coléou et Julian Augé

Son fonctionnement :

  • Contribution à toutes les formations militantes pour lesquelles nous sommes sollicités en présentiel ou à la demande par des tutos vidéos sur la chaîne Youtube de LFI :
  • Intervenir comme tiers-garant lors de réunions politiques, en apportant un savoir-faire spécifique en participant activement au comité de suivi des améliorations du mouvement et à travers un format d’émission inédit : les Cogitations Insoumises.

Activités :

  • Les AMFIS : offrir une formation ample aux pratiques d’éducation populaire
  • Les élections municipales : donner aux listes candidates des outils pour mener une campagne d’implication populaire.
  • Le mouvement des retraites : proposer des outils de conscientisation autour du contre-projet de LFI
  • La crise du COVID : penser le militantisme en confinement et nourrir notre imaginaire militant des découvertes et inventions faites dans ce contexte.

Les AMFiS :

Les AMFiS représentent un  temps fort du pôle « militer sans tract » où de nombreuses formations, retours d’expériences, conférences gesticulées sont programmées annuellement par une équipe motivée. Ce temps représente pour le pôle un temps de visibilisation, de prise de contact, de sensibilisation pour les militant​.es de la FI et de formation interne. Les AMFiS sont toujours un succès pour le pôle, cependant, il soulève plusieurs points que nous souhaiterions améliorer. 

L’éducation populaire semble, dans ce cadre, se limiter à son propre pôle alors qu’il serait nécessaire de montrer la possibilité et la nécessité de l’étendre au mouvement entier et ainsi être davantage en co-organisation avec différents livrets et pôles du mouvement. De la même manière, si le temps des AMFiS est incontournable pour le pôle, la continuité de cet attrait tout au long de l’année est plus difficile. Sitôt les AMFiS terminés, il est beaucoup plus compliqué de dépasser les pratiques militantes habituelles pour celles de l’implication et de la réflexion commune et horizontale. Par ailleurs, nous nous interrogeons pour recréer une dynamique commune entre les « ancien.nes historiques » de l’éducation populaire qui sont les animateur.rices des AMFiS et les camarades présent.es dans l’action du pôle toute l’année. 

Enquêtes de conscientisation : un outil privilégié dans la séquence :

Le texte de l’Assemblée représentative 2019 insistait sur l’intention de développer des postures militantes d’implication populaire, et se proposait de généraliser l’expérimentation d’un outil : les enquêtes de conscientisation. Nous avons donc répondu aux sollicitations des groupes qui souhaitaient se former à cette technique. Ce fut l’objet d’une série de formations dans la métropole de Lille, de Juillet à Octobre, Trois journées de formations espacées d’un mois entre lesquelles les militant​.es expérimentaient sur leur terrain, et dont nous faisions ensuite une analyse de pratique. Ce format d’intervention suivie dans le temps est une bonne découverte de la période, et nous souhaiterions l’étendre à d’autres villes qui en feraient la demande. L’enquête de conscientisation a aussi été travaillée lors d’un week-end de formation de jeunes insoumis à Paris au mois d’Octobre.

Enfin, dans le contexte particulier du mouvement social des retraites de décembre 2019, nous avons proposé un modèle d’enquête spécial « quais de gare » à l’attention des usagers face à la grève, et l’avons illustrée par un tuto en ligne sur la chaîne YouTube de la France Insoumise. Malheureusement cette initiative semble avoir été assez peu suivie - le tuto et la fiche pratique n’ont pas été particulièrement mis en valeur.

Notre contribution à la campagne des municipales :

Si les formations « enquêtes de conscientisation » se voulaient utiles pour lancer la campagne, nous avons aussi répondu à des demandes plus proches de l’échéance électorale et qui demandaient d’autres outils. Nous avons essayé de synthétiser ce panel d’outils dans une formation militante diffusée sur la chaîne Youtube de la France insoumise. Puis, à la suite de cette formation nous avons reçu plusieurs sollicitations de Groupes d’Action pour nous aider à les mettre en oeuvre. Nous sommes ainsi intervenus à Lille et dans 5 communes d’Île-de-France. Nous avons aussi proposé un module de formation « mener une campagne d’implication citoyenne » lors des formations régionales de candidat​.es de l’automne et de l’hiver (Lille, Lorient, Marseille, Lyon).

L’imaginaire militant à l’heure du COVID-19 :

A l’heure du confinement où toutes nos pratiques militantes sont chamboulées, le pôle a proposé, en lien avec le pôle de suivi des GA, une émission au format inédit : les Cogitations insoumises. En direct, les intervenants ne sont pas mis en valeur pour leur savoir d’expert, ils réfléchissent ensemble et en interaction avec les internautes autour de questions concernant les pratiques militantes. Les temps de réflexions sont comblés par des vidéos ou temps radiophoniques (type répondeur) montrant les actions militantes faites localement. Les cogitateurs et cogitatrices ne se connaissant pas nécessairement, cela permet de révéler une intelligence collective autour d’idées concrètes et de leurs constructions, de développer un imaginaire militant mais aussi d’avoir des retours directs du terrain à différents endroits. 

Projets à venir :

  • Émission sur les cogitations insoumises régulière,
  • Les AMFis 2020
  • Accompagnement suivi de l’équipe militante du député Michel Larive pour l’organisation d’Assises de l’Ariège

Le pôle « militer sans tract », car il croit en la nécessité de changer les pratiques militantes à tous les échelons politiques, est impliqué dans la vie du mouvement. Entre autres dans le comité de suivi des évolutions du mouvement. Nous cherchons en particulier à orienter les travaux du comité sur l’analyse de la structuration du pouvoir dans le mouvement, en lien avec la question du pouvoir d’agir. La France insoumise ouvre le chemin à l’invention d’une forme politique qui rompt avec l’organisation traditionnelle des partis du XXe siècle, et qui s’articule avec un imaginaire à construire, celui de la VIe République. Nous souhaitons ardemment contribuer à l’analyse et à la théorisation de cette forme-mouvement, même si on ne pense pas forcément à nous pour le faire ! 

Le pôle « militer sans tract » est joignable via la plateforme ou son adresse mail dédiée : [email protected]

Réunis en assemblée générale le jeudi 22 août 2019, plus de 50 élu.es de La France insoumise ont
lancé le réseau des élu.es insoumis​.es. Cette initiative participe à l’évolution du fonctionnement de La France insoumise initiée par l’Assemblée représentative du mouvement des 22 et 23 juin 2019. Il ne s’agit donc pas de la constitution d’une sorte de club d’élu·es à côté du mouvement, mais bien d’une mise en réseau au service de l’Avenir en Commun. 

La discussion en assemblée générale a ainsi permis de dégager les principaux objectifs du réseau, à savoir :

  • Contribuer à l’émergence de nouvelles pratiques démocratiques : partage d’expériences, d’initiatives de compte-rendus de mandat ; méthodes pour associer les citoyen·nes et favoriser l’implication populaire à l’échelon local ; impulser des mobilisations face à la suppression des services publics ; contre les grands projets inutiles et imposés…
  • Contribuer à l’émergence de nouvelles solutions locales : s’appuyer sur les luttes citoyennes et écologiques, sur la vitalité citoyenne locale qui inventent une autre économie au service de l’humain ; démontrer par l’exemple que d’autres choix politiques et de gestion sont possibles comme les retours en régie publique de l’eau, les cantines bio…
  • Contribuer à mettre en cohérence et à valoriser l’action des élu.es de La France Insoumise : mettre en réseau les outils de communication ; aider à harmoniser les positionnements entre élu.es de mêmes strates et entre différentes strates ; porter des combats communs en lien avec les député.es du groupe de La France insoumise à l’Assemblée nationale, par exemple sur la question des dotations aux collectivités, les services publics, et avec les député.es européen.nes, par exemple sur le travail détaché
  • Partager et s’entre-aider : outils techniques d’échange et de dépôt de fichiers à mettre en partage sur la plateforme ; échanger des amendements, des délibérations, des vœux ; travailler sur des dossiers ; s’apporter du soutien technique et juridique…

Les participant​.es ont également discuté d’un projet d’animation du réseau et de la communication entre les élu·es du mouvement et les autres espaces de La France insoumise.

Pour l’instant, le binôme d’animation du pôle est assuré par Bénédicte Monville et Guilhem Serieys avec une équipe d’animation composée de Isabelle Michaud, Alan Confesson, Monique Fabre, Laure Tachoires et Mathieu Berard, Gabriel Amard. Cette équipe est appelée à s’élargir à celles et ceux qui le voudront. Un référent a été désigné au sein du groupe parlementaire et un autre au sein de la délégation au Parlement européen.

Une page du site internet de la FI dédiée au réseau des élus a été lancée.

Exemples d’actions depuis la dernière assemblée représentative :

  • La publication régulière de communiqués de presse du réseau des élus : soutien et appel à la généralisation des arrêtés municipaux anti-pesticides ; participation aux marches pour le climat ; soutien à Mathieu Hilaire (conseillers municipal FI victime d’actes criminels) ; appel à l’ouverture des ports pour l’accueil des réfugiés… 
  • La rédaction coopérative entre les élu.es du réseau d’un document « Coronavirus : les préconisations municipales du réseau des élu.es insoumis​.es et citoyen.nes » qui a été diffusé publiquement et permis aux élu.es et candidat​.es de porter de nombreuses propositions
  • ·L’activité de formation en partenariat avec Le Formateur des Collectivités : formations en Régions sur les sujets des élections municipales, formation en ligne pendant le confinement « Urgence sanitaire : Quelles mesures efficaces en collectivités ? » avec retour d’expérience de René Revol, maire FI de Grabels, présentation des préconisations municipales avec Danielle Simonnet et cadre juridique et réglementaire avec Vivien Ribière.

Actions en cours et à venir :

La page de la plate-forme dédiée au réseau des élus va lui permettre d’être plus opérationnel et gagner en visibilité. Cette page permet notamment de :

  • Présenter le réseau des élus insoumis 
  • Relayer l’actualité de nos élus et mettre en valeur leurs réalisations ou positionnements, mettre des focus sur des expériences comme l’utilisation des outils d’éducation populaire, les budgets participatifs, RIC…
  • Disposer d’un espace pour mettre en partage des fichiers, amendements, vœux, délibérations qui seront ainsi mutualisées 

La communication interne au réseau des élu.es :

  • Diffusion de mails et notes à l’attention des élu.es du réseau (partages des préconisation municipales-Covid19, note sur l’installation des conseils municipaux.…)
  • Suite aux élections municipales, un important travail de mise à jour du fichier des élu.es a été mené et se poursuit
  • Une liste de discussion Telegram a été lancée pour permettre une réactivité collective pour accompagner chaque élu.e et répondre à ses éventuelles interrogations concernant son mandat.

Et encore :

  • Recensement de tou.tes les élu.es municipaux.ales souhaitant participer au réseau des élu.es insoumis​.es et citoyen.nes. A l’issue du seul premier tour des élections municipales, au moins 30 maires et 350 conseillers municipaux sont identifiés.
  • Dans le cadre des AMFis 2020, programme de formations en ligne des élu.es et militant​.es insoumis​.es « Les Régions pour un Avenir En Commun » dans le cadre d’un partenariat avec le pôle formation des candidat​.es.
  • Préparation de la prochaine Assemblée Générale du réseau avec notamment la rédaction coopérative d’une charte du réseau.

Vous pouvez rejoindre le réseau ou nous proposer des élu.es susceptibles d’être intéressé.es en écrivant à : [email protected]

Animation Nathalie Perrin-Gilbert et Gabriel Amard

Objectifs fixés :

  • Préparation de formations en ligne pour la chaine YouTube du mouvement en relation avec le comité d’animation des élections municipales
  • Organisation de formations en région en partenariat avec les livrets thématiques, le réseau des élu·es, et le pôle « militer sans tract », et surtout l’Espace opérationnel qui a favorisé l’organisation et l’information sur les stages auprès des insoumis·es

Actions :

  • 3 séances de formation en ligne sur les services publics comparés à la gestion déléguée aux multinationales ; la délibération citoyenne en amont des conseils municipaux et communautaires ; l’installation du conseil municipal et l’élaboration du règlement intérieur de l’assemblée délibérante 
  • Des formations en région : Lille, Quimperlé, Lanester, Toulouse, Lyon, Marseille. Sur les thèmes suivants :  droits et devoirs des élu.es ; urbanisme et climat ; budget ; susciter les contre-pouvoirs ; animer des ateliers des délibérations ; la laïcité ; les constructions écologiques ; la gestion publique des communs ; l’objectif zérodéchets…

Élaboration en cours d’un programme de formation en numérique et en régions des militant​.es pour les élections régionales et départementales qui sera proposé dans le cadre des AMFis 2020 en partenariat avec le réseau des élu.es.

Le pôle de formation des candidat​.es peut être contacté en écrivant à : [email protected]

Bilan de l’espace de l’auto organisation et de la désobéissance populaire

L’espace de l’auto-organisation et de la désobéissance populaire est en charge du suivi, de l’impulsion, de l’accompagnement des actions d’auto-organisation et de désobéissance populaire animées localement par les insoumis·es.

L’espace propose des formations pour aider à mettre en œuvre les campagnes d’auto-organisation.
L’espace est joignable à l’adresse mail [email protected].

Depuis la dernière Assemblée représentative, l’espace a élaboré un kit de campagne auto-organisation complet pour les élections municipales, comprenant des outils transversaux :

  • Un point sur la stratégie politique ;
  • Un texte sur le positionnement et le rôle des insoumis·es dans une campagne d’auto-organisation intitulée « Les Dix commandements de l’auto-organisateur·trice » ;
  • Une proposition d’étapes de campagne ;
  • Une proposition d’objectifs de campagne.

Ce kit comportait également des outils pouvant se décliner pour chaque thématique de campagne (logement social, propreté, école, transports publics…), avec :

  • Un questionnaire qui sert de support pour aller à la rencontre des citoyen·nes
  • Des fiches argumentaires pour répondre à la plupart des problématiques qui émanent du terrain
  • Des idées et propositions d’actions directes non-violentes à mener avec les citoyen·nes

L’espace de l’auto-organisation et de la désobéissance est régulièrement sollicité pour fournir des outils d’animation et d’accompagner la mise en place d’actions, réflexions et formations dans le cadre de nos événements en campagnes, en relation avec d’autres espaces du mouvement.

Les comités

À ces espaces s’ajoutent cinq comités, retrouvez leur bilan en cliquant ci-dessous.

Bilan du comité de respect des principes

Lors de l’Assemblée représentative de 2019, le texte « La France insoumise, un mouvement évolutif »  a été adopté par les insoumis·es. Il prévoyait la mise en place d’un « comité de respect des principes et de la charte des groupes d’action composé de représentant⋅es des différents espaces du mouvement et d’insoumis⋅es tiré⋅es au sort parmi des volontaires issu⋅es des groupes d’action certifiés. » À ce titre, le Comité de respect des principes veille et fait respecter, au sein du mouvement, les textes, les valeurs, les principes et les orientations de La France insoumise.

Lors de la première réunion de ses membres, le Comité de respect des principes s’est doté d’un texte décrivant son fonctionnement et d’une charte de ses membres.        

Le Comité de respect des principes fonctionne de manière collégiale. Depuis sa création, il a eu à traiter une centaine de cas. Il peut être saisi par e-mail à l’adresse [email protected] en cas de conflits entre insoumis·es et/ou groupes d’action ou d’actions que les personnes qui saisissent le comité estiment être en contradiction avec les principes et les valeurs du mouvement.

Lorsque le Comité est saisi, il auditionne les différentes parties et, dans les cas de conflits, organise une médiation dans le but premier de rechercher une issue amiable. Il délibère, puis prend une décision collégiale concernant les signalements qui sont portés à sa connaissance. Chaque cas est enregistré dans un tableau de suivi indiquant les raisons du signalement, un résumé des auditions et la décision du Comité.

Pour fonctionner ainsi, le Comité de respect des principes a besoin de discuter régulièrement. Depuis sa première réunion en octobre 2019, le Comité s’est réuni dans sa totalité en moyenne une fois par mois (en présentiel ou en visioconférence). Ses membres entretiennent un lien permanent grâce à un canal de discussion.

Lors de leurs réunions, les membres du Comité se répartissent les signalements par binôme paritaire. Ces binômes se chargent d’appeler les différentes parties. À l’issue de chaque audition, le binôme rédige un compte-rendu qu’il envoie aux autres membres. Sur cette base, le Comité de respect des principes discute et prend une décision collégiale au consensus.

Le Comité de respect des principes tient à rappeler qu’il n’a pas pour objet de remplacer la justice. Il n’est qu’une instance interne de La France insoumise veillant à son bon fonctionnement et au respect de ses  textes, valeurs, principes et orientations. 

Durant la période municipale, le Comité de respect des principes a pris en charge un certain nombre de signalements concernant des listes et/ou candidat·es qui usurperaient le soutien de La France insoumise. Il a alors publié un texte de position concernant ces cas.

À ce titre, le Comité de respect des principes tient à rappeler qu’il n’est pas la cour d’appel des décisions du Comité électoral. Le Comité de respect des principes ne juge ni de la pertinence, ni du bien fondé des décisions du Comité électoral. Il fait appliquer ses décisions. En revanche, quand le Comité de respect des principes a été informé de certains éléments pouvant indiquer un possible non-respect des textes, valeurs, principes et orientations de La France insoumise, il les a toujours transmis au Comité électoral afin que celui-ci puisse éventuellement évaluer, à l’aune de ces nouvelles informations, si ses décisions d’investiture devaient être changées.

Dans les prochaines semaines, le Comité de respect des principes publiera un texte précisant les modalités de ré-intégration de certaines personnes ayant été suspendues de La France insoumise au cours des élections municipales. Il tient également à travailler sur un texte précisant une échelle de sanctions possibles (sachant que toutes les décisions ne conduisent pas à des sanctions). Enfin, le Comité de respect des principes s’interroge sur la manière de mettre plus en avant ses travaux (pour faire connaître son existence et assurer la plus grande transparence possible, sans nuire à la nécessaire discrétion et confidentialité de ses discussions. Même si le Comité n’a pas publié un compte-rendu public à l’issu de chacune de ses réunions, chacun·e de ses membres a fourni un travail régulier et important sur son temps libre. 

Le Comité de respect des principes est composé de huit membres dont la première moitié est tirée au sort, à parité de genre, parmi les insoumis·es ayant indiqué vouloir participer aux tirages au sort et dont la seconde moitié est issue, à parité de genre, de différents espaces de La France insoumise.

Depuis sa création, deux de ses membres tirés au sort ont décidé de quitter le Comité : le premier n’ayant plus assez de temps à cause de sa campagne municipale, le second ayant décidé de mettre en pause son engagement politique pour pouvoir plus s’investir dans son syndicat. Le Comité de respect des principes va donc prochainement opérer une renouvellement partiel de ses membres. Il tient toutefois à indiquer que le recrutement de nouvelles personnes n’est pas une tâche évidente : beaucoup de personnes tirées au sort ayant décliné la proposition de participation aux travaux du Comité, car elles estiment que le temps à consacrer est trop important.

Il est important d’indiquer que tous les membres du Comité de respect des principes (passés et présents) ont exprimé leur satisfaction quant à la manière dont le Comité fonctionne. Comme elles et ils ont pu l’indiquer aux membres du Comité d’amélioration du fonctionnement du mouvement venu·es les auditionner, les membres du Comité de respect des principes trouvent que leurs travaux sont enrichissants tant d’un point de vue politique que personnel.

Toutefois, ils et elles déplorent que, dans la majorité des cas qu’ils et elles ont à traiter, il s’agisse plus de dissensions personnelles que de réelles divergences de fond. Confronté à ces cas qui ne dérogent pas réellement aux textes, aux valeurs, aux principes et aux orientations de La France insoumise, le Comité de respect des principes a souvent préconisé la création de groupes d’actions distincts et a proposé d’organiser une médiation au niveau local en lien avec le Pôle des groupes d’action.

Par ailleurs, le Comité souhaite mettre en débat la question d’une durée de mandat de ses membres (avec renouvellement partiel par exemple pour ne pas perdre l’expérience acquise).

Bilan du comité électoral

Objectifs définis suite à l’Assemblée Représentative de juin dernier :

  • Mise en place du processus des assemblée de commune pour désigner un binôme de chef·fe de file pour les élections municipales
  • Validation des listes soutenues par La France insoumise pour les élections municipales
  • Étude des différents cas où deux stratégies s’opposaient pour les élections municipales
  • Suivi des listes et veille / répartition du suivi par département entre les différents membres du CE
  • Publication des compte-rendus des décisions
  • Élaboration de communiqués lorsque des listes « dissidentes » ou concurrentes usurpaient le soutien de La France insoumise ou des Insoumis·es rejoignaient d’autres listes que celles validées par le comité électoral
  • Remontées des résultats du premier tour
  • Recensement des configurations pour le second tour
  • Validations ou pas des accords de second tour

Chiffres :

Nombre d’assemblée de communes : 512
Nombre de compte-rendus remontés et étudiés : 338
Nombre de listes soutenues par La France insoumise au premier tour : 560

Outils et fonctionnement mis en place pour y parvenir :

  • Suivi des départements réparti entre les différents membres du CE pour prise de contact avec les insoumis·es locaux et remontées des assemblées de communes
  • Veille sur les réseaux sociaux pour suivre les infos relatives aux municipales et trouver des annonces de participation d’Insoumis·es dans des villes de moins de 20 000 habitants afin de les contacter
  • Déplacements pour assister à des AG ou recontrer les équipes lorsque hésitations ou désaccords entre insoumis·es locaux
  • Réunion en plénière pour validation des listes soutenues par La France insoumise
  • Discussion et décision au consensus pour trancher les cas particuliers où des stratégies différentes s’opposaient

Projets :

  • Suivis de partielles à venir
  • Prochaines échéances électorales : élections départementales et régionales
  • Réflexion sur une refonte du comité électoral

Composition :

Le Comité électoral est composé de 32 membres, dont 18 membres tiré·es au sort parmi les insoumis·es et 14 représentant·es des différents espaces du mouvement (espaces politique, des luttes, opérationnel et programme).

Bilan du comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles

Le pôle d’écoute existe depuis décembre 2018. Son lancement a eu lieu lors de la Convention de Bordeaux. Suite à diverses remontées d’actes de violences sexistes ou sexuelles au sein de la FI, il paraissait nécessaire de mettre un cadre clair pour que les femmes victimes puissent être accompagnées et continuer à militer en toute sécurité. En effet, alors que La France insoumise prône l’égalité de genres, à l’image d’autres partis elle n’est pas exempte de comportements sexistes ou violents.

Une charte, précisant les règles et consignes générales à respecter par ses membres, est signée par les membres du comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles, qui sont tenu·e·s d’en respecter les principes. Les membres du comité sont tenu·e·s au secret et s’engagent à respecter les règles de confidentialité, d’écoute, de respect de la victime, de réserve et d’objectivité.

Une fois par an, le comité organise un appel à volontaire afin d’éviter d’épuiser mentalement, moralement et physiquement ses membres et d’assurer un roulement régulier.

Le comité peut être amené à préciser ou modifier son mode de fonctionnement et en rend compte aux conventions ou autres rendez-vous internes de La France insoumise.

Depuis décembre 2018, le pôle a entendu une quarantaine de cas. 17 sont actuellement en cours de traitement. Parmis ces 17 cas :

  • 10 femmes sont parties ou veulent partir
  • 2 concernent des violences conjugales
  • 3 concernent des viols
  • 7 sont des signalements d’harcèlements sexuels (messages répétés, envoi de vidéos pornographiques, etc.)
  • 4 sont de cas de ce que nous pouvons appeler le « sexisme ordinaire »
  • 2 cas n’ont pas de lien direct avec la FI

Face aux difficultés rencontrées pour mener à bien le rôle de ce comité essentiel tout en proposant aux femmes concernées un réel accompagnement, et en se fixant aussi des objectifs nécessaires de formations internes contre le sexisme et autres outils de prévention, des préconisations d’évolution du comité et de son fonctionnement ont été présentées à la coordination des espaces du mouvement et sont actuellement à l’étude.

Le comité est constituée de volontaires formées qui peuvent indiquer leur volonté de le rejoindre ici.

Bilan du comité d’amélioration du fonctionnement du mouvement

Le texte adopté dans le cadre de l’Assemblée représentative de juin 2019 met en place plusieurs nouveaux outils et indique : « Le comité d’amélioration a pour charge d’évaluer la réussite et l’opportunité de pérenniser et de développer ces structures et outils. »

Ce comité est chargé d’apprécier les évolutions du mouvement et de synthétiser de nouvelles propositions et pourra les soumettre à la discussion de la coordination des espaces ou de notre prochaine assemblée représentative. Le comité a pour responsabilité de se saisir des débats et propositions qui ont été faites à l’occasion de la réunion de cette assemblée représentative (en plénière et sur la plateforme).

Le comité a sa page sur la plateforme. Il est composé à moitié de représentant⋅es des différents espaces du mouvement et à moitié d’insoumis⋅es tiré⋅es au sort parmi des volontaires issu·es des groupes d’action certifiés. Les débats qui s’y tiennent sont transparents et font l’objet de compte-rendus publiés sur la plateforme. Le comité tient compte des messages que peuvent lui adresser les insoumis⋅es.

Un bilan complet des auditions et du travail effectué par le comité d’amélioration en amont de l’Assemblée représentative a été publié le 25 juin, accompagné d’une consultation de l’ensemble des insoumis⋅es

Comité de pilotage des élections municipales

Suite à notre dernière Assemblée représentative et à l’adoption du texte « Municipales 2020 : le peuple aux commandes ! », la coordination des espaces du mouvement a décidé la création du comité de pilotage des élections municipales « afin d’apporter un soutien aux équipes locales et de favoriser la cohérence nationale de leurs campagnes ». Elle le chargeait « tout au long de la campagne, (d’)apporter aux insoumis⋅es un soutien opérationnel en terme de formation : comptes de campagne, initiatives de campagne, appui numérique, administratif et matériel, etc. »

Durant la campagne, le comité de pilotage, en lien avec l’équipe opérationnelle du mouvement, l’espace élu.es et contre pouvoirs et le comité électoral, a travaillé à :

  • un cycle de 7 formations, en ligne et en direct, portant sur les grandes questions municipales (mener une campagne d’implication citoyenne ; faire vivre la démocratie dans le conseil municipal ; la commune, laboratoire de la 6e République ; établir un budget et tenir ses comptes de campagne ; la commune face au pouvoir de la finance ; co-écrire un programme municipal ; mettre en oeuvre la règle verte dans sa commune)
  • la mise à disposition de fiches et tutoriels sur la plateforme relatives aux questions programmatiques, financières, militantes, de communication en ligne…
  • la création de canaux Telegram à travers lesquels ont été régulièrement transmis informations et conseils à plusieurs centaines de nos chef.fes de file, mandataires financiers, responsables presses locaux
  • la rédaction de nombreuses notes aux chef.fes de file portant sur la planification de la campagne, l’enjeu des inscriptions sur les listes électorales, les experts comptables, le matériel de campagne, le ciblage électoral, les chartes éthiques, le phoning, les procurations, les questionnaires aux candidat.e.s, les déclarations en préfecture, les enjeux liés à l’installation du conseil municipal, un guide des assesseurs et délégué.es de liste, etc.
  • l’organisation en septembre 2019 d’  »apéros des insoumises » et la création de l’email [email protected] afin d’encourager les candidatures féminines
  • la rédaction d’un tract et d’un autocollant de campagne 
  • la rédaction de communiqués de presse
  • la liaison entre les équipes de campagne et les parlementaires à l’occasion de l’organisation de réunions publiques
  • l’appui et le conseil financier aux listes
  • la réponse à plus de 1 620 emails reçus sur la boite mail [email protected]
  • l’élaboration de nouveaux outils sur la plateforme comme la possibilité donnée aux chef.fes de file d’adresser un message aux insoumis​.es de leurs communes

Durant l’automne, le comité de pilotage s’est mobilisé pour accompagner les insoumis.e.s dans leur travail d’élaboration des listes. Alors que notre objectif initial était d’atteindre environ 400 listes, au final, La France insoumise s’est engagée en soutien à près de 600 listes à travers le pays.

Bien évidemment, le premier tour des élections municipales a constitué le temps fort de notre activité, marquant l’aboutissement de plusieurs mois de travail. Dans le contexte très particulier des premiers moments du confinement, la mobilisation des insoumis​.es a permis d’atteindre ces résultats : 
- Le score national des 591 listes soutenues par La France insoumise est de 14,67 %.
- 59 listes soutenues par La France insoumise ont gagné l’élection dès le premier tour et, parmi elles, 19 listes conduites par un·e insoumis·e. 
- plus de 300 insoumis​.es ont été élu.es dans les conseils municipaux

 Le comité de pilotage continue de répondre aux questions politiques, financières, juridiques… qu’il reçoit quotidiennement. 

Il se prépare à faire face à toutes les éventualités concernant la suite du processus électoral : second tourprobablement en juin, sinon plus tard impliquant un nouveau premier tour dans les communes n’ayant pas élu leurs conseils municipaux.

Le comité de pilotage peut être contacté à cette adresse : [email protected]

Le travail du comité de pilotage est un travail d’équipe. Animé par Paul Vannier, paritaire, il est composée :

  • au titre de l’espace opérationnel de Maxime Charpentier, Arthur Cheysson, Jill Royer et Clément Verde
  • au titre de l’équipe de la boite à outils programmatique des municipales de Caroline Fesselier, Manuel Menal et Françoise Quainquard
  • au titre de l’espace élu⋅es et contre pouvoirs de Gabriel Amard
  • au titre de l’espace auto-organisation, de Manon Coléou et William Martinet
  • au titre du Comité électoral de Martine Billard et Marie Pierre Choquel
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