Nous devons accueillir dignement celles et ceux qui cherchent refuge sur notre sol.
À l’encontre des politiques xénophobes menées par le gouvernement Macron, main dans la main avec l’extrême droite de Marine Le Pen et de Jordan Bardella, l’accueil et le respect des droits humains sont des principes fondamentaux de la République française. La France est le premier pays au monde à intégrer le droit d’asile dans sa Constitution, dès 1793.
En Europe, les arrivées de populations ne sont pas massives : en 2020, les réfugiés représentent 0,6% de la population totale. Par contre, les pays les plus riches qui la composent ont souvent la responsabilité des migrations forcées de par leur implication dans la multiplication des conflits armés, la destruction des économies locales par la mondialisation et le réchauffement climatique.
Au cours des années 2010 les événements climatiques ont provoqué 2 fois plus de déplacements forcés que les conflits, selon le Haut-commissariat pour les réfugiés de l’ONU. Il y aura jusqu’à 1 milliard de migrants climatiques dans les 30 ans, selon l’Organisation internationale pour les migrations.
Avec son agence meurtrière Frontex, l’Union européenne a fait de la Méditerranée et de la Manche des cimetières à ciel ouvert. Plutôt que la politique du chiffre et la chasse aux migrants, qui ne font que créer du désordre et de la souffrance, nous porterons une politique migratoire humaine fondée sur un accueil respectueux, la répression des réseaux de passeurs et la lutte contre les causes des migrations forcées.
Agir pour la lutte contre le dérèglement climatique et créer un statut de détresse environnementale couvrant tout type de catastrophe ayant entraîné une migration forcée
Remplacer l’agence meurtrière Frontex par une agence européenne civile de sauvetage en mer et sur terre, en appui de l’agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA)
Garantir l’application stricte de l’ensemble des dispositifs de droit international liés à l’asile et abroger le pacte asile-immigration qui prévoit une augmentation de la rétention aux frontières, l’affaiblissement du droit d’asile et une accélération de l’externalisation de la politique migratoire
Combattre la criminalisation et les campagnes de harcèlement conduites à l’encontre des associations d’aide et des personnes solidaires avec les migrants