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CARAVANES DE L’UNION POPULAIRE - Jour 23 - Étapes de Fontaine, Saint-Étienne et Valence

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Mardi 24 août, les caravanier·es de l’Union Populaire se sont rendu·es dans les quartiers Romain Rolland à Fontaine, à la Métare à Saint-Étienne et à Fontbarlettes à Valence.

À Fontaine, la caravane s’installe près du Centre social Romain Rolland, en bas des habitations, où une quinzaine de militant·es se sont rassemblé·es avant de partir en porte-à-porte. Pour certain·es d’entre elles et eux, c’est leur première action. Quelques un·es appréhendent leur premier porte-à-porte mais très rapidement, une fois dans les premières portes toquées et les premières personnes rencontrées, l’appréhension s’envole et l’envie de continuer se fait sentir car les échanges sont très intéressants et les propositions de l’Avenir en Commun très bien reçues, notamment par un grand nombre de personnes abstentionnistes très intéressées par l’idée de 6e République, de référendum révocatoire et de référendum d’initiative citoyenne. Les caravanier·es rencontrent Zora qui soufflera ses 18 bougies en mai 2022 : « Je ne pourrai pas voter à la présidentielle pour Jean-Luc Mélenchon, nous dit-elle, mais je n’oublierai pas d’y aller pour élire plein de député·es insoumis·es ». En attendant, elle est prête à participer aux actions pour porter au plus haut les idées de l’Avenir en Commun.

À Saint-Étienne, les caravanier·es retrouvent les militant·es devant le Centre commercial de la Métare. Dans les immeubles avoisinants, il y a plus de personnes locataires du parc privé et de propriétaires que sur les autres étapes que la caravane a parcouru. Ici, les personnes sont plus souvent inscrites sur les listes électorales. Mais ici aussi, le rejet du gouvernement et de Macron est très fort, le mécontentement s’exprime : « Je possède un petit logement. Oui, Macron nous a baissé la taxe d’habitation, mais la taxe foncière a, elle, augmenté d’autant pour compenser le manque à gagner pour la ville ! Je comprends, c’est logique. Mais c’est démago de la part de Macron de nous avoir fait croire qu’on allait moins payer. Quand je vois que les millionnaires sont devenus encore plus riches sous Macron, je me dis qu’il y a un petit truc qui cloche. C’est toujours nous qui payons le plus » s’insurge René. Lynda, fonctionnaire de 45 ans, est très mécontente de la politique du gouvernement et notamment des annonces qui ne sont pas suivies d’effets : « Je trouve ça révoltant de voir qu’après avoir dit que la lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité du quinquennat, rien ne soit fait sinon un numéro vert. Je trouve qu’il devrait y avoir des centaines de foyers qui ouvrent pour accueillir ces femmes avec leurs enfants et beaucoup d’argent pour aider les associations qui font un travail très important ». Lynda ne savait pas que la France insoumise portait notamment un programme d’investissement d’un milliard d’euros pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes.

À Valence, les militant·es se sont installé·es dans le quartier Fontbarlettes où certain·es habitant·es nous disent vouloir passer aux AMFIS 2021 qui auront lieu près de Valence du jeudi 26 au dimanche 29 août. Roger, un ancien syndicaliste, est désabusé : « j’ai plus confiance dans les politiques. En 2005, j’ai voté « non ». On a gagné et quelques années plus tard ils nous font rentrer par la petite porte le même traité. C’est scandaleux. Ils s’en foutent du peuple. Ils ne l’écoutent pas. Les libéraux qui nous gouvernent veulent juste payer moins d’impôt avec leurs amis les patrons… Des gens, ils s’en foutent : seul compte leur fric, mais nous on a besoin d’hôpitaux, d’écoles, de services publics. » Roger pense qu’il faut redonner l’espoir aux jeunes grâce à des grands plans. Il est très séduit par l’idée de planification écologique pour engager la bifurcation économique nécessaire à la survie du seul écosystème compatible avec la vie humaine. À une autre porte, nous rencontrons Jacqueline qui ne connaît Jean-Luc Mélenchon qu’à travers le récit médiatique qu’on en fait. D’abord réticente, elle finit au bout de la discussion par nous dire qu’elle ne savait pas ce que nous défendions. « Je ne m’intéresse pas trop à la politique. Je m’informe seulement quelques semaines avant les élections d’habitude. » Jacqueline est ravie de notre démarche, d’aller à la rencontre des citoyen·nes : « En fait, vous défendez ce que les socialistes et leurs alliés ne défendent plus depuis 30 ans ! Je ne voulais plus voter, vous m’avez convaincue : faut faire quelque chose pour que ça change, je vais écouter plus souvent ce que vous dites. »

Merci à nos conseiller·es de la région Auvergne Rhône-Alpes Émilie Marche et Gabriel Amard pour leur présence à Fontaine et Valence !

On se retrouve demain pour le compte rendu de la dernière étape de l’été qui aura lieu à Die !

➡️ Rendez-vous sur la page des caravanes de l’Union populaire pour retrouver les étapes près de chez vous