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Europe des riches, Europe des pollueurs : Les Jeunes disent Non à l’Europe de Macron !

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Le 26 mai prochain auront lieu les élections européennes. Ce scrutin intervient dans un contexte qui est tout sauf anodin. Depuis 2 ans, les jeunes contestent les politiques libérales et rétrogrades d’Emmanuel Macron et ne récoltent que mépris et ignorance. Voilà 27 semaines que nous nous mobilisons chaque samedi sous nos gilets jaunes face à un pouvoir qui ne répond aux aspirations du peuple que par la violence et la répression.

Pourtant, la jeunesse a su mettre en lumière, par ses mobilisations, les crises qui traversent nos sociétés aggravées par la mondialisation démesurée voulue par le pouvoir. Cette élection européenne est le seul outil dont dispose le peuple pour sanctionner le Président de la République.

 

Urgence climatique : nous ne voulons pas grandir sur une planète en ruine

En Europe, 400 000 personnes meurent de la pollution par an, et rien n’est fait pour inverser la tendance. L’inaction climatique de l’Union européenne et des États ne passe plus. Repousser sans cesse l’état d’urgence social et climatique n’est pas une solution. Il faut rompre le plus vite possible avec les énergies fossiles pour investir massivement dans les énergies renouvelables.

Les jeunes ont pris conscience de manière radicale de l’ampleur de la crise écologique et, pour ce faire, nous manifestons depuis plusieurs mois dans toute l’Union européenne pour demander un changement de politique.

Il faut changer le système, pour ne pas changer de climat. Pour cela, nous voulons instaurer la règle verte : ne prenons pas plus à la terre plus que ce qu’elle est capable de reconstituer. Si l’humanité vivait et produisait comme l’Union européenne, nous aurions besoin de 2,8 planètes ! Ce changement global doit s’organiser, c’est pourquoi nous défendons la planification écologique. L’écologie doit être un levier de relance économique et de création d’emplois, elle pourra subvenir aux besoins des millions de jeunes européen·ne·s au chômage.

Plutôt que de se soumettre aux logiques d’un ancien temps qui détruisent la nature, travaillons à construire un avenir en commun, respectueux de l’environnement.

 

Urgence sociale : la précarité est notre présent, nous n’en voulons pas comme avenir

Comme souvent, nous sommes les premières victimes des politiques d’austérité. 1 jeune sur 5 vit sous le seuil de pauvreté en Europe. 17% des moins de 25 ans sont au chômage et près d’1 jeune sur 3 est concerné en Grèce ou en Espagne. Emmanuel Macron a contribué à la continuité de ce système en diminuant les APLs et en disloquant le droit du travail. De la même manière, l’accès à l’éducation et à la formation est lui aussi remis en cause : mise en place de la sélection à l’entrée de l’université, augmentation des frais d’inscription pour les étudiant·e·s étranger·e·s et réforme du BAC. Le tri social est organisé et les privatisations instaurées par les processus européens.

Cette situation ne peut plus durer. Il est temps de créer de l’emploi, d’augmenter les salaires et de permettre aux jeunes de vivre et travailler dans la dignité. Les moyens pour renforcer l’indépendance des jeunes ne sont pas négociables. Cela passe par un accès assuré à la formation et à l’orientation : chaque jeune doit pouvoir étudier et se former, quel que soit son milieu social ou sa nationalité. L’enseignement et la formation ne peuvent plus être le terrain d’une concurrence généralisée mais bien celui de l’émancipation de tou·te·s.

Pourtant, il est impossible aujourd’hui de traduire ces aspirations dans le carcan budgétaire imposé par Bruxelles. Nous n’avons pas le choix : nous devons sortir des traités actuels. Remplaçons-les par une harmonisation sociale et fiscale en Europe pour arrêter la concurrence généralisée.

 

Urgence démocratique : notre futur ne peut se construire sans nous

Les jeunes tournent le dos à l’Europe ? N’est-ce pas plutôt l’Europe qui nous tourne le dos ?

Lorsqu’il n’y a pas de « démocratie contre les traités » comme l’affirme Jean-Claude Junker ou que le vote des Français·es est foulé au pied comme en 2005, alors il n’y a pas de démocratie. Pendant que nous menons désormais un mouvement mondial pour l’environnement, le Parlement européen préfère prolonger l’autorisation du glyphosate et signer des accords de libre-échange à tout-va.

Nous ne pouvons plus attendre, cela suffit. Il est temps de reprendre le pouvoir. La liste de la France insoumise donne la parole aux jeunes. Manon Aubry, âgée de 29 ans, démontre la détermination des nouvelles générations à en finir avec un système mortifère qui ne cherche qu’à nous faire taire. Elle mène l’une des plus jeunes listes aux européennes. Elle peut compter sur Jim Délemont, Inès Muriot, Landry Ngang ou Raphaëlle Boudard-Ly Van Tu pour représenter les jeunes à ses côtés.

Le 26 mai sera la première occasion de nous exprimer depuis l’élection d’Emmanuel Macron. En installant un faux duel mais vrai duo entre elle et le Rassemblement National, la République en Marche tente de rejouer le second tour de la présidentielle. Tous deux sont les chantres de la mise en concurrence des peuples. Face à l’extrême droite et l’extrême marché, nous voulons construire une Europe du peuple.

Pour déjouer le duo En Marche, Rassemblement National, et parce que nous préférons construire une Europe de la Paix qu’une Europe de la concurrence, nous voterons pour la France insoumise. Parce qu’elle est la seule à proposer de résoudre en même temps la crise écologique et la crise sociale par la planification écologique, nous permettant ainsi de croire en un avenir meilleur, nous voterons Manon Aubry le 26 mai. 

Vous aussi, signez la tribune de soutien !

Premiers signataires :

Aurélien Le Coq, 22 ans, Lille 2 
Elisa Revillon, 21 ans, Bordeaux
Malou Duhamel, Rennes, Etudiant en Histoire
Emma Fourreau, Rennes, Etudiante à Sciences Po Rennes
Alexandra Mouton, 20 ans, Lille, Syndicaliste Etudiante
Antoine Bertrand, Toulouse
Fanny Picuira, Toulouse
Pierre Leroux, 19 ans, Marseille, Etudiant à la Faculté de Pharmacie du Campus santé de la Timone
Pierrick Colpin, 21 ans, Valenciennes, Syndicaliste étudiant et associatif sportif
Camille Magois, 20 ans, Paris, Syndicaliste étudiante
Julian Calfuquir, Nanterre, Syndicaliste étudiant
Naïm Shili, 21 ans, Saint-Quentin-en-Yvelines
Vidal Schwartz, 23 ans, Saint-Quentin-en-Yvelines
Andréa Diaz, 30 ans, Perpignan
Clara Guadagni, 19 ans, Perpignan, Membre du Collectif des Jeunes pour le Climat
Rémi Saint-Pé, 23 ans, Blanquefort
Marin Lagny, 19 ans, Brest, Prépa Littéraire
Pauline Lesquivit, 30 ans, Brest, Infirmière en reprise d’études dans un Master en Psychologie
Mehdi Ait Bahou, Caen
Pierre Gaubert, Valence
Anais Lacarte, Valence
Gaspard Fontaine, 17 ans, Lille, Lycéen
Hugo Prevost, 19 ans, Grenoble
Laura Pfister, 19 ans, Grenoble
Thomas Mandroux, 22 ans, Grenoble
Tomek Skomski, Paris 1 
Leila Di’giacomo, Paris
Arnaud Grangeret, Paris, Syndicaliste Etudiant
Emma Salley, Sciences Po Paris, Syndicaliste Etudiante
Samuel Budimir, Laval, Syndicaliste Etudiant
Giuseppe Alviges, Paris, Etudiant en Droit à Paris 8, Président du BDE de Droit
Aurélien Petitfils, Arras, Professeur d’Histoire
Céline Delmont, Arras, Infirmière
Yohan Pavec, Guingamp
Betsy Bescher, Guingamp
Bertrand Renaud, 27 ans, Tours
Sherly Bornil, 21 ans, Tours
Mato Lootah, 26 ans, Bourg-en-Bresse
Ronan Galinier, Strasbourg
Lydie Bichet, Strasbourg
Nicolas Pellegrini, 19 ans, Nîmes, Etudiant en Droit
Naomi Ayme, 18 ans, Nîmes, Etudiante en Musicologie
Matthieu Barberis, Clermont-Ferrand, Autoentrepreneur
Louise Douay, Clermont-Ferrand, syndicaliste étudiante
Lila Neila Osmani, 24 ans, Clermont-Ferrand
Isaac Henoque, 18 ans, Clermont-Ferrand
Valentin Minette, Nancy
Camille Brandard, Nancy
Dahman Richter, 21 ans, Nancy

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