Lundi 16 août, les caravanier·es de l’Union Populaire se sont rendu·es dans les quartiers de Montmarrin à Vesoul, de la Rabaterie à Saint-Pierre-des-Corps et de la Belle de Mai à Marseille. Comme depuis leur départ, les caravanier·es ont reçu un bon accueil sur chacune des étapes. De nombreuses personnes sont venues s’inscrire sur les listes électorales et la démarche d’informer nos concitoyen·nes sur leurs droits était favorablement reçue.
À Vesoul, nous rencontrons les habitant·es près de la poste du quartier Montmarin. Dans les bouche, la défiance envers le politique et la résignation débouchant sur l’abstention reviennent souvent. Nous ne pouvons accepter plus longtemps que la France s’enfonce dans cette crise démocratique : il n’y a pas de démocratie sans le peuple ! La proposition de tout remettre à plat grâce à une Assemblée constituante instaurant une 6e République aux mandats révocatoires et où les citoyen·nes disposent du référendum d’initiative citoyenne (RIC) convainc. « J’avais trouvé l’idée très bonne au moment des Gilets Jaunes. Je ne savais pas que La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon voulait faire cela aussi depuis si longtemps ! » nous dit Mickael, un jeune du quartier qui veut rejoindre le groupe des insoumis·es vésulien·nes pour les aider à faire connaître les propositions de l’Avenir en Commun.
À Saint-Pierre-des-Corps, la caravane s’installe dans cette ancienne ville communiste où Jean-Luc Mélenchon était arrivé en tête des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle de 2017 avec 36,68 %, devançant de 15 points Emmanuel Macron. Ici, on aime beaucoup La France insoumise et son candidat : « C’est lui qu’on veut ! » nous dit une dame en porte-à-porte qui parle à ses voisin·es et à sa famille des propositions de Jean-Luc Mélenchon qu’elle suit sur sa chaîne YouTube. Dans d’autres immeubles, l’accueil est également chaleureux : « Je suis ouvrier. Toute ma vie, j’ai été communiste : bien sûr que Jean-Luc Mélenchon est notre candidat ! Qui d’autre ? » nous dit Michel, retraité et syndicaliste. Lors des discussions, nous rencontrons également plusieurs personnes en situation de handicap très en colère contre Emmanuel Macron. « Il avait promis beaucoup. Il n’a rien fait ! Comment je fais, moi, avec mon fauteuil ? Je peux à peine sortir de chez moi ! » nous dit Christine pour qui le programme de Jean-Luc Mélenchon sur l’accessibilité et la mobilité est « le meilleur de tous ! ». Un accueil qui motive les militant·es locaux qui souhaitent organiser une caravane locale pour tourner dans tout le département. Une idée qui fait déjà son chemin, comme dans le Loiret, à Orléans, où un stand d’accès aux droits et d’inscription sur les listes électorales a déjà eu lieu il y a quelques jours.
La caravane Sud faisait étape à Marseille, ville où Jean-Luc Mélenchon est élu… Et ça se sent ! Abdelkader et Djamel, deux habitants du quartier, nous racontent qu’ils suivent et apprécient les interventions « toujours pertinentes et excellentes » de leur député bucco-rhodanien. « Mélenchon, c’est le sang », ajoute un jeune tandis que sa voisine nous confesse qu’elle adore Mathilde Panot. Sur le stand, les écrivains publics insoumis sont venus. Depuis plusieurs années, ils sillonnent les quartiers marseillais pour aider leurs concitoyen·nes. Sur toutes les lèvres, le problème du logement revient. « Ça fait dix ans que j’attends un logement » nous raconte un habitant. L’insalubrité touche de nombreux immeubles. Il y a des rats et parfois l’eau n’est pas potable — une situation inacceptable dénoncée par Jean-Luc Mélenchon depuis des années. Au porte-à-porte, on nous parle beaucoup de la méfiance envers les politiques et du choix de l’abstention, mais pour beaucoup, 2022 est un horizon : celui de dégager Macron dont les mesures et le mépris continuel affiché envers les classes populaires et moyennes est devenu un vecteur de rejet viscéral. « Lui, on va le dégager en 2022 ! »
Nous remercions notre nouvelle élue régionale Karin Fischer pour être venue participer à l’étape de la caravane à Saint-Pierre-des-Corps !
On se retrouve demain pour un compte rendu des étapes à Dole, Vierzon et Martigues.