« J’ai vu des amis étudiants renoncer en cours d’année par manque de moyens ». C’est Nicolas, étudiant fraîchement diplômé, qui témoigne. Une anecdote qui illustre l’importance du problème de la précarité étudiante. Parmi les auditions réalisées par les insoumis·es depuis le début de la consultation populaire, plusieurs abordent ce sujet.
« Le masque que je porte là, ça fait une semaine. Même si j’ai une combine avec un copain d’Air France pour en récupérer, je les fais durer le plus possible parce que ça coûte trop cher. De toute façon je ne le porte pas pour ma santé, ça fait longtemps que je n’y fais plus attention, je le porte pour ne pas payer d’amende. Je ne peux pas me permettre ». Ce témoignage-là est de Sacha, recueilli par Clémence Guetté, co-responsable de l’espace programme de La France insoumise, qu’elle restitue en détails sur son blog.
Pour beaucoup, c’est une situation dont il est difficile de parler : Sacha a préféré utiliser un pseudonyme.
Aux yeux de ces étudiants, les solutions ne manquent pas. Pour Nicolas, « un vrai statut étudiant doit voir le jour », « les transports en commun gratuits sont indispensables ». Il propose aussi le développement des résidences intergénérationnelles. Sacha propose quant à lui « la prise en compte des situations de rupture familiale pour bénéficier des aides du Crous sans tenir compte des revenus des parents », la multiplication des points d’accès aux droits pour connaître les aides existantes et l’obligation de verser salaires et chômage à date fixe chaque mois.
Pour aller plus loin :
- Je consulte le livret thématique « Pour l’émancipation de la jeunesse »
- Je consulte le livret thématique « Éradiquer la pauvreté »
- Je participe à la consultation populaire