Nous sommes toutes et tous choqués du communiqué de Thomas Guénolé, publié ce matin et de ses attaques totalement infondées vis à vis de la France insoumise. Jamais il n’avait exprimé de telles positions auparavant.
Nous rappelons que le pôle de vigilance et d’écoute de la France insoumise contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes a été saisie le 3 mars par une femme d’un signalement à l’encontre de Thomas Guénolé d’actes pouvant s’apparenter à du harcèlement sexuel.
C’est le rôle de celui-ci de traiter cette saisine. Le pôle a auditionné la personne en question le 14 mars 2019. À la suite de cette rencontre, il a rendu un rapport au comité électoral le 15 mars, tout en respectant la confidentialité.
Une délégation du comité électoral a rencontré Thomas Guénolé. Il n’a pas été possible d’avoir d’autres échanges, Thomas Guénolé ayant choisi de judiciariser la procédure et de saisir son avocat.
La procédure du comité électoral était toujours en cours et aucune décision n’avait encore été prise.
Nous déplorons la réaction de Thomas Guénolé, car la création du pôle de vigilance et d’écoute de La France insoumise contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes a été actée par l’ensemble des insoumis·es lors des différentes conventions du mouvement. Nous réaffirmons l’engagement absolu de La France insoumise contre les violences faites aux femmes, dans l’organisation comme dans l’ensemble de la société.
Bastien Lachaud, Directeur de campagne des élections européennes
Danielle Simonnet, Pôle de vigilance et d’écoute contre les violences sexistes et sexuelles