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Le samedi 10 octobre 2020, Jean-Luc Mélenchon concluait la première édition de l’Agora de la France insoumise. Cet espace de débat était cette fois-ci consacré à la question suivante : « Quel rôle et quelle place pour l’État face à l’urgence écologique ? ». Le président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale a fait le lien, dans son discours, entre le changement climatique, la planification, la reconquête du temps long et la démocratie.
Jean-Luc Mélenchon a commencé par brosser le tableau des effets visibles et récents du changement climatique dans notre pays, en concentrant son discours sur la question du cycle de l’eau. Il a ainsi parlé de la sècheresse, avec l’exemple du Doubs à sec (objet d’un déplacement récent du député insoumis) ou de la construction de « bassines » dans certaines régions agricoles pour accumuler l’eau (objet d’un déplacement à venir le lendemain). Il a aussi parlé des inondations dans le sud de la France et a expliqué comment le réchauffement de la Méditerranée provoque une augmentation de l’évaporation qui est à l’origine de pluies plus importantes qui tombent sur des sols imperméabilisés et ruissellent davantage.
Face à ce changement climatique désormais irréversible, Jean-Luc Mélenchon a appelé à planifier pour faire les réparations et les constructions nécessaires pour s’adapter tout en changeant nos modes de production anti-écologique. Il a ainsi évoqué le cas de l’agriculture intensive qui, en utilisant des pesticides, détruit la vie et la spongiosité des sols et augmente le ruissellement, ce qui provoque des inondations au moment des pluies et des sècheresses du fait que l’eau ne peut s’infiltrer correctement. Pour réaliser ces tâches d’intérêt général, le député insoumis a appelé a établir une conscription. Alors que Veolia essaie d’absorber Suez, il a expliqué que si les insoumis arrivaient au pouvoir en 2022, les entreprises liées à la gestion de l’eau seraient nationalisées.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a insisté sur la question de la reconquête du temps long face au temps court imposé par le capitalisme. Il a expliqué que la planification était l’outil de la reconquête du temps long mais aussi du sens. Il a montré comment et pourquoi cette planification devait être le résultat d’une expression démocratique de la souveraineté populaire et que celle-ci devrait s’articuler entre l’échelle nationale par l’Etat et l’échelle locale par la commune.