Marchons le 22 juin aux cotés des salarié·e·s de l’usine General Electric de Belfort !

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Comme un triste air de déjà-vu dans les rues de Belfort. Trois ans après l’importante mobilisation contre la fermeture de l’usine Alstom, une manifestation est organisée ce samedi 22 juin pour défendre les emplois menacés par le plan social de General Electric. Le groupe américain, qui a racheté la branche énergie d’Altsom en 2015, a en effet, annoncé juste après les élections, la suppression de 1050 postes dans cette usine spécialisée dans les turbines à gaz. 

Cette décision est une catastrophe économique et sociale ! 

Le géant de l’industrie s’était engagé lors du rachat négocié avec l’État à ne pas supprimer d’emplois en France pendant 3 ans et même à embaucher au minimum 1 000 personnes sur la même période. Des promesses en l’air qui ont uniquement servi les intérêts de General Electric, qui poursuit pendant ce temps la délocalisation d’une grande partie des activités présentes sur ces sites vers les États-Unis. Cela concerne, par exemple, la fabrication de nombreuses pièces et de modèles de turbine à gaz d’importance stratégique pour la France.

Il est temps que l’État reprenne la main sur cette entreprise pour protéger les emplois ainsi que les technologies indispensables à notre souveraineté et à la planification écologique. Des sanctions doivent être prises contre General Electric. Elles devront être suffisamment lourdes pour dissuader toute autre entreprise étrangère de braver ainsi la puissance publique.

Emmanuel Macron porte l’entière responsabilité de ce désastre, lui qui, encore ministre de l’Économie, avait autorisé la vente de ce fleuron à General Electric. Les nombreuses voix qui s’y opposaient avaient prévu cette issue. À plusieurs reprises, La France insoumise avait dénoncé cette vente tout en demandant la nationalisation d’Alstom. Le groupe parlementaire avait également réclamé l’ouverture d’une commission d’enquête sur ce rachat par General Electric qui soulevait de nombreuses interrogations. Enfin en juillet 2018, Jean-Luc Mélenchon avait déposé une question écrite au gouvernement sur le non-respect des engagements de l’entreprise américaine. L’oligarchie a bradé un fleuron et s’est grassement servie au passage.

Pour protester contre cette catastrophe locale et nationale, 1500 salarié·e·s de General Electric ont bloqué la première réunion d’information sur ce plan de licenciement prévue le lundi 17 juin sur le site de Belfort puis ce vendredi 21 juin, veille de la manifestation. Une pétition « Stop au massacre de notre industrie par General Electric » a, par ailleurs, déjà recueilli plus de 15 000 signatures. 

Ce samedi, soyons nombreuses et nombreux à soutenir les salarié·e·s et à dénoncer la destruction des fleurons de l’industrie française par l’État en manifestant dans les rues de Belfort à l’appel de l’intersyndical de General Electric. Jean-Luc Mélenchon, député, Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice, Anne-Sophie Pelletier et Emmanuel Maurel, eurodéputé·es, seront présent·es pour les soutenir ! N’hésitez pas à fabriquer vos pancartes ! Affichons notre soutien.

Rendez-vous le samedi 22 juin à 14h à la Maison du peuple de Belfort

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