Communiqué de presse du groupe parlementaire La France insoumise.
Ce jeudi 21 février, l’Assemblée nationale examine six propositions de loi mises à l’ordre du jour par la France insoumise. Parmi celles-ci, une proposition de loi constitutionnelle pour mettre en place le référendum d’initiative citoyenne (RIC).
Apeurée à l’idée de discuter d’un texte reprenant la première revendication des » Gilets jaunes « , la majorité En Marche a déposé une motion de renvoi pour interrompre le débat. Mais en plus de cette obstruction, elle s’est faite remarquée par sa très faible présence dans l’hémicycle. C’est pourquoi au moment du vote sur la motion présentée par LREM, Jean-Luc Mélenchon a invoqué l’article 61 du règlement de l’Assemblée nationale. Cet article a permis de pointer qu’une majorité de présents en séance n’était pas atteinte. Le président de séance a du suspendre pendant 15 minutes la séance. Pourtant, même avec ce délai supplémentaire, très peu de députés LREM étaient présents au moment du vote. En tout, c’est par le vote de 144 députés présents sur 577 élus, qu’une majorité a pu rejeter sans débat le RIC. Mais on aura noté une exceptionnelle mobilisation transpartisane pour tenter de mettre en échec la manœuvre de LREM.
Les députés macronistes méprisent les revendications démocratiques des gilets jaunes depuis bientôt 3 mois. Le groupe de la France insoumise demande à ce que sa proposition de loi soit remise à l’ordre du jour de la commission.