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Kanaky - Nouvelle-Calédonie : les élections provinciales doivent se tenir

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Communiqué du groupe LFI-NFP

La Kanaky-Nouvelle Calédonie s’enfonce dans la crise politique la plus grave depuis les années 1980. Le pays est à feu et à sang, et treize morts sont déjà à déplorer. Depuis maintenant quatre mois, la crise politique s’est doublée d’une crise économique et sociale dramatique. Le chômage et la pauvreté explosent, et l’on craint qu’adviennent des émeutes de la faim.

Le président Macron et ses gouvernements ont la responsabilité pleine et entière de cette situation, par leur obstination à dégeler le corps électoral pour les élections provinciales de manière unilatérale et sans consensus.

Même si la loi qui a déclenché cette crise a été suspendue, de fait, avec la dissolution de l’Assemblée nationale, les tensions restent fortes : deux personnes sont décédées la semaine dernière dans le cadre d’une opération policière.

Les perspectives d’une résolution politique de la crise s’éloignent avec l’instabilité au sommet de l’Etat, et la fragilité du gouvernement Barnier.

L’emprisonnement dans l’hexagone de sept dirigeants de la CCAT dont Christian Tein, élu depuis président du FLNKS, montre une fois encore le traitement colonial de ce dossier, 171 ans après la prise de possession de l’archipel.

Le groupe parlementaire de la France insoumise – Nouveau Front Populaire appelle à la libération immédiate des prisonniers politiques, et leur retour en Kanaky-Nouvelle-Calédonie.

Il exprime ses inquiétudes quant à la situation économique et sociale et rencontrera la délégation interinstitutionnelle actuellement à Paris.

Il appelle à la tenue des élections provinciales avant le 15 décembre, comme le prévoit la loi organique, sans plus attendre.

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