Communiqué du groupe LFI-NUPES
Khadija, 34 ans, subit depuis des années une situation terrible qui pourrait prendre un tour dramatique ce samedi.
Son ex-compagnon, qu’elle accuse de viols et violences, sera en effet libéré de prison ce 17 février. Il avait été condamné à 8 ans de prison pour violence aggravée sur Khadija mais acquitté du crime de viol à la suite d’un procès qui s’est déroulé de façon insensée : Khadija, victime et unique témoin, en était absente. À la suite d’une erreur de convocation, elle n’a pu ni faire entendre sa voix, ni être représentée par un avocat.
Khadija la combattante, de son pseudonyme sur les réseaux sociaux, est aujourd’hui en danger de mort : son ex-compagnon l’a menacée à plusieurs reprises.
Elle est un symbole du calvaire des femmes victimes de violences, face à la domination masculine qui irrigue toujours bien trop l’action de la police et de la justice. Face aux violences sexistes, le gouvernement ne peut se contenter de stigmatiser les étrangers, comme il l’a fait avec sa récente loi immigration.
Notre programme propose notamment de donner pour instruction aux services de police et de gendarmerie ainsi qu’aux parquets d’assurer systématiquement la communication de ses droits en la matière à toute victime déclarant des violences conjugales, et de renforcer les dispositifs de protection pour les victimes.
Alors que la barre des 900 féminicides commis sous Emmanuel Macron vient d’être dépassée, une politique ambitieuse et sérieuse doit enfin être mise en œuvre pour éradiquer ce fléau.
Khadija et tant d’autres ont droit à des procès équitables, à la sécurité et à la vie.