J’ai interpellé Monsieur Nicolas Hulot sur la situation du Syctom de Romainville-Bobigny : je m’associe pleinement à la mobilisation citoyenne et aux vœux des élus d’Est-Ensemble condamnant tout projet de « chaufferie collective ».
L’incinération, la combustion ou le séchage des déchets auraient eu un impact désastreux sur l’environnement et la qualité de l’air, c’est pourquoi j’ai demandé au Ministère concerné la plus complète vigilance sur ce dossier. Un meilleur tri des déchets, une optimisation du système de collecte, des investissements plus conséquents sur la prévention doivent permettre au Syctom de répondre au besoin de recyclage des habitants.
Ci-dessous, le texte de ma question :
Mme Sabine Rubin attire l’attention de M. le ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire sur la situation du Syctom de Romainville-Bobigny.
L’un des projets étudiés a particulièrement alerté les associations, élus et citoyens du secteur : celui d’une chaufferie collective de valorisation énergétique. Plus prosaïquement, il s’agissait d’un incinérateur permettant la combustion des ordures ménagères résiduelles.
Dans le contexte de densification à venir du bassin résidentiel, un tel projet aurait eu un impact désastreux sur l’environnement et la qualité de l’air ; en outre, il aurait été non conforme aux politiques nationales initiées depuis le Grenelle de l’Environnement en 2007 et au Plan de Réduction et de Valorisation des Déchets en 2014.
En lieu et place de la « chaufferie collective », une baisse significative du volume d’OMR pourrait être obtenue par des investissements dans la prévention et l’élargissement et des collectes sélectives dont celle des bio-déchets sur le territoire.
Suite à une mobilisation citoyenne, les élus territoriaux d’Est-Ensemble, dans une note de positionnement du CT2017-025-23-18, se sont clairement prononcé contre tout projet d’incinérateur, et s’inquiète également de la mise en place d’un dispositif de séchage des ordures, source d’importantes nuisances pour les habitants.
Madame Sabine Rubin souhaite donc savoir quelles seront les dispositions prises par le ministère pour s’assurer du respect de l’expression des élus du territoire, conforme aux vœux de nombreux citoyens.