Le président de la République organise le 17 novembre prochain une nouvelle rencontre à huis-clos avec les représentants des forces politiques du pays.
Nous rejetons la multiplication de ces exercices monarchiques visant à contourner le débat organisé dans ses formes constitutionnelles. En France, c’est à l’Assemblée nationale et au Sénat que se mènent les débats politiques et que se votent les lois.
Nous dénonçons l’absence totale de prise en compte des propositions que nous avons portées lors de la réunion de fin août à Saint-Denis. Ainsi, aucune mesure concrète pour faire face à la vie chère ou être enfin à la hauteur de l’urgence climatique n’a été décidé depuis lors. La fameuse « conférence sociale » décidée à l’époque n’a débouché sur aucune évolution sur les bas salaires contrairement aux annonces présidentielles. Quand aux volontés affichées de travailler des compromis, la discussion budgétaire à l’Assemblée Nationale se fait à coup de 49.3 qui balayent les amendements adoptés par une majorité de députés.
Nous observons que les pistes du travail du président de la République sur une éventuelle réforme du référendum donnent la part belle aux propositions de la droite et de l’extrême droite mais écartent toute possibilité de consulter les français sur la réforme des retraites, refusent la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne ou la limitation des pouvoirs présidentiels.
C’est pourquoi nous ne participerons pas à ce nouvel exercice de communication. Nous continuerons à porter nos propositions au Parlement, notamment lors de la niche de notre groupe parlementaire qui aura lieu le 30 novembre prochain.