Communiqué du groupe LFI-NUPES
L’article 10 du projet de loi pour le Plein Emploi, portant création d’un prétendu service public de la petite enfance, a été supprimé par les députés ce mardi 3 octobre en hémicycle.
Cet article était une escroquerie intellectuelle. Le « service public » en question ne définissait ni compétences, ni moyens, ni objectifs, tout en intégrant les acteurs privés lucratifs.
La petite enfance souffre d’annonces sans lendemain. S’y ajoute le passif du gouvernement : 5 ans d’austérité appliquée à l’accueil individuel et collectif qui a mené le secteur au bord de l’effondrement. Et ce n’est pas la nouvelle convention d’objectifs et de gestion signée avec la CNAF qui résoudra le problème. Elle est en décalage avec les promesses faites par la Ministre : revalorisation salariale, créations de places, etc.
Cette défaite du gouvernement dans l’hémicycle doit l’obliger à revoir sa copie.
Alors que 10 000 places de crèches sont fermées faute de personnel et que le métier d’assistante maternelle n’attire plus, l’Etat doit prendre des mesures fortes en matière de formation et rémunération.
Le groupe LFI-Nupes continue de défendre un véritable service public de la petite enfance et sera particulièrement exigeant pour défendre l’intérêt des enfants, des professionnelles qui les accueillent et des parents.