Communiqué du groupe LFI-NUPES
Le gouvernement s’est ridiculisé une fois encore avec sa proposition absurde d’autoriser pour six mois la vente à perte des carburants et sur lequel il veut légiférer.
La Première ministre et son ministre de l’économie n’ont rien trouvé de mieux que de revenir sur un principe ancré dans le droit depuis 1963.
Et pour une fois, ils font l’unanimité contre eux. Tout le monde est d’accord sur les effets désastreux si les distributeurs faisaient ce choix : la disparition des stations indépendantes, une guerre commerciale qui aboutira à tuer toute concurrence et la hausse des prix de l’alimentation pour compenser les pertes sur le carburant.
Tout ce bruit pour qu’au final les représentants de la grande distribution confirment qu’ils n’avaient aucune intention d’en user.
A quand des mesures concrètes ?
Les marges des entreprises du secteur pétrolier se sont envolées depuis deux ans.
Le taux de marge du secteur de l’énergie, de l’eau et des déchets est le plus haut taux de marge depuis l’après-guerre.
Prenez acte de votre fiasco, et discutons, enfin, de réponses adéquates :
une taxation réelle, pérenne, des superprofits des grandes entreprises de tous les secteurs, énergie, transports, agroalimentaire, bancaire…
l’indexation des salaires sur l’inflation,
le blocage des marges des grands groupes.
Voilà ce que nous défendrons dans le projet de loi qui arrive le 3 octobre à l’assemblée.