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Journée internationale des droits des femmes, le groupe LFI-NUPES se mobilise

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En France comme partout dans le monde, le combat pour les droits des femmes reste d’une brulante actualité. 40 ans après la loi Roudy, l’égalité salariale n’est toujours pas acquise. Les violences sexuelles ont augmenté de plus de 30% en 2021. Le droit à l’IVG reste fragile, et si nous avons gagné une bataille en faisant voter une PPL pour son inscription dans la constitution, nous attendons toujours que le gouvernement s’en saisisse par un projet de loi spécifique.

Alors qu’Emmanuel Macron et Elisabeth Borne multiplient les effets d’annonce et opérations de communication, ils ne font aucune proposition à la hauteur de l’urgence. Pire, ils continuent à défendre avec obstination une réforme des retraites rejetée par une large majorité des Français.es, qui aggravera encore les inégalités entre les femmes et les hommes.

Ce 8 mars, les député.es du groupe LFI-NUPES se mobilisent pour les droits des femmes. Ils présentent deux propositions de lois visant à les faire progresser concrètement.

Une proposition visant à mieux reconnaître le travail des femmes et sa pénibilité, initiée par la délégation droit des femmes LFI et portée par les quatre groupes de la Nupes :
Cette proposition permettrait de garantir enfin une réelle égalité salariale entre les femmes et les hommes, en prévoyant notamment l’ouverture, au moins une fois tous les quatre ans, de négociations salariales dans les branches afin de revaloriser les rémunérations des métiers occupés majoritairement par des femmes. Elle réintègre aussi la prise en compte des quatre facteurs de pénibilité supprimés par Emmanuel Macron en 2017, tout en en créant de nouveau critères liés aux contraintes émotionnelles fortes, particulièrement présentes dans
les métiers à prédominance féminine, comme ceux du lien.

Une proposition contre les violences obstétricales et gynécologiques :
De récents scandales ont mis en lumière ces violences souvent passées sous silence. La proposition de loi, à l’initiative de Sophia Chikirou, reconnait ce délit spécifique en permettant de renforcer les critères de prise en compte du consentement véritable de patientes, rendre obligatoire la formation continue de professionnels de santé sur les VSS et VOG, ou encore inscrire dans la loi l’interdiction de l’épisiotomie sauf cas exceptionnels.

Les député.es de la France insoumise-NUPES seront par ailleurs présents sur les manifestations organisées ce 8 mars. A Paris, Mathilde Panot conduira une délégation qui se rendra sur le point fixe de la France insoumise, 49 boulevard Voltaire.

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