Communiqué du groupe parlementaire de La France insoumise.
La montée de l’extrême droite et de ses relais médiatiques, les menaces contre des parlementaires, l’envahissement d’un hémicycle régional par un groupuscule, la dégradation du siège du Parti communiste français, la chasse aux sorcières contre le prétendu « islamo-gauchisme » à l’université, la mise en cause d’un syndicat étudiant au point d’en réclamer la dissolution pour la tenue de groupes de parole non décisionnels, les lois liberticides, les polémiques fomentées par le gouvernement ciblant la France insoumise et Europe-Ecologie-Les-Verts dans le seul but d’évacuer la question sociale et l’inaction climatique n’auront donc pas suffi à convaincre le PCF, EELV et le PS de l’impérieuse nécessité de faire bloc dans une riposte commune.
Ce mercredi 7 avril, se tenait une réunion appelée par LFI, Ensemble !, GDS, Génération.s, NPA, PEPS, POI et UCL suite à l’interpellation de l’intergroupe parlementaire LFI à l’ensemble de la gauche. Le PCF, EELV et le PS ont décidé de ne pas y participer.
Depuis la fédération populaire proposée par Jean-Luc Mélenchon, jusqu’à la proposition d’un accord national pour les élections régionales en passant par les multiples courriers restés sans réponse et les documents programmatiques envoyés pour ouvrir enfin la discussion sur le fond, toutes les mains tendues restent dans le vide.
Que faut-il en comprendre sinon que les appels à l’unité formalisés depuis les plateaux de télé n’ont aucune autre vocation que de peser sur des primaires internes ?
Croit-on pouvoir nous instrumentaliser tout en refusant les appels unitaires dès lors que nous en sommes à l’origine ? Nous croyons que sans respect mutuel rien n’est possible.
Comment imaginer que cette gauche puisse se retrouver pour discuter de programme si elle n’est même pas capable d’agir en commun dans pareil contexte ?