Communiqué du groupe parlementaire de La France insoumise.
Comme elle l’avait programmé, la direction du groupe japonais Bridgestone annonce la fermeture du site de fabrication de pneus de Béthune. 863 salariés et leur famille sont impactés.
La danse du ventre du gouvernement après que Bridgestone ait touché des aides publiques de l’État et investi en Pologne et Hongrie avec les subventions de l’Union européenne n’aura servi à rien. Il s’agit d’une délocalisation au sein même de l’Union européenne, avec ses aides et celle de l’État. Que valent les beaux discours d’Emmanuel Macron sur la souveraineté industrielle ?
Que fait l’État pour empêcher la casse de notre outil industriel ?
Bridgestone devrait rembourser les aides publiques et l’État sécuriser les salariés en procédant à une nationalisation transitoire jusqu’à l’engagement d’un repreneur ou d’une reprise de l’usine par les salariés avec l’aide de l’État.
La fermeture de Bridgestone Béthune est la vérification de l’impuissance volontaire de l’État, de la complicité de l’Union européenne dans les délocalisations et de l’inefficacité de la politique de catapultage de milliards sans vision stratégique et sans contrepartie.
Il est plus que temps de mettre fin à l’hémorragie par la planification et le protectionnisme solidaire.