Ce jeudi 22 octobre au matin, des militants écologistes ont été expulsés de la Maison de l’Écologie et des Résistances (MéR). Ce lieu avait été ouvert afin de s’opposer à l’artificialisation des sols mais surtout pour que les mobilisations sociales, pour le climat et les luttes écologiques, s’articulent et unissent leurs forces. Un projet très ambitieux mais nécessaire car « Fin du monde » et « Fin du mois » forment un même combat.
La Mèr a été détruite, après l’expulsion des militants, à minima avec l’aval du Conseil Départemental, propriétaire des lieux. C’est inacceptable !
De quoi avait donc peur le Conseil Départemental pour organiser ainsi la destruction de ce lieu juste après avoir procédé à l’expulsion ? Pourquoi utiliser la force plutôt que le dialogue ? Drôle de conception de la démocratie.
Que le gouvernement dont la brutalité, hélas, n’est plus à démontrer, agisse de la sorte n’est pas très étonnant. Mais que le Conseil Départemental, à majorité PS, présidé par Kleber Mesquida suive des chemins similaires est tout simplement consternant.
Je condamne fermement de tels agissements et assure de mon soutien les militants qui ont su impulser et faire vivre ce projet. L’aventure ne s’arrêtera certainement pas là, les enjeux sont trop grands.
J’appelle le Conseil Départemental à s’expliquer, ainsi que les autorités compétentes à libérer les militants encore en garde à vue.
Muriel Ressiguier,
Députée de la 2ème circonscription de l’Hérault.