Je suis rentrée à Paris cette nuit.
Je tenais à remercier très chaleureusement les centaines de personnes qui nous ont envoyé des messages de soutien de France et d’Algérie et les militant.e.s qui sont venus à plus d’une heure du matin nous accueillir à l’aéroport.
J’espère que ce voyage même s’il a été avorté par les tentatives d’intimidations et de privation de liberté de mouvement par le pouvoir algérien, contribuera modestement à lever le mur du silence autour de la répression forte que subissent les militant.es de ce magnifique mouvement populaire et citoyen.
J’ai une pensée pour Kamel Eddine Fekhar, mort d’une grève de la faim pour protester contre son emprisonnement injuste au début du mouvement.
Pour Samira Messouci, jeune élue de 25 ans en prison depuis près de 3 mois pour la seule raison qu’elle a participé à une manifestation avec un emblème amazigh et pour tous les détenus d’opinion. Il est de notre devoir d’être solidaire de ces militant.es emprisonné.e.s.
J’espère que ce voyage de solidarité pour nous qui sommes des opposants à Emmanuel Macron et son monde, contribuera aussi à témoigner du moment historique que vit l’Algérie. Les français.es ont beaucoup à apprendre du peuple algérien, de sa détermination, de son courage.
C’est ce principe de solidarité entre les peuples qui se battent contre les cupides qui volent leur avenir que nous défendons.
Merci à tout les citoyens et responsables associatifs et politiques qui nous ont raconté leur combat. Le monde doit regarder et soutenir le peuple algérien fier et debout, seul légitime à choisir sa destinée !