Michel Larive a attiré l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation sur la désertification vétérinaire en milieu rural.
« La densité de vétérinaires a beaucoup diminué dans les territoires ruraux, pendant que la surface à couvrir pour chacun d’entre eux a augmenté. Grâce à la carte éditée en 2017 par le Conseil national de l’ordre des vétérinaires, on remarque que le nombre de vétérinaires n’est pas forcément proportionnel au nombre d’éleveurs bovins. Une situation qui fait écho à un problème national : en France, l’exercice en productions animales diminue par rapport à l’exercice en animaux de compagnie. Ce métier est pourtant un maillon essentiel des filières d’élevages. L’État doit réagir. Les praticiens ne peuvent plus exercer leurs missions sanitaires correctement. Certains se plaignent de ne plus pouvoir parvenir au seuil de rentabilité, d’autres n’ont pas payé leur cotisation ordinale de 2019 en guise de protestation. La revalorisation du métier de vétérinaire rural était annoncée comme une « priorité » dans un rapport de la mission agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales, en vue du projet de loi de finance pour 2019.
Il lui demande quelles sont les dispositions mises en place pour apporter soutien et assistance à ces vétérinaires. Plus généralement, il lui demande ce qu’il compte faire pour répondre au problème des déserts vétérinaires ruraux. »