27 septembre : une usine brûle à Rouen, un nuage de fumée noire long de 22 km s’en échappe. À des dizaines de kilomètres de l’incendie, il pleut des hydrocarbures, les poissons meurent dans les mares, la suie recouvre les maisons et les habitants.
Mais Jacques Chirac est mort.
25 septembre un rapport d’experts est publié : 680 millions d’habitants de la planète sont directement menacés par la montée des eaux due au bouleversement climatique.
Mais Jean-Luc Mélenchon a qualifié de « barbares » ceux qui organisent la répression des manifestants.
23 septembre : Les scientifiques du GIEC tirent la sonnette d’alarme. Le bouleversement climatique s’accélère, certains glaciers fondent 100 fois plus vite que prévu, le permafrost dégèle 70 ans plus tôt qu’attendu. 60% des vertébrés sauvages ont disparu en 50 ans. En Europe, 80% des insectes et 421 millions d’oiseaux ont disparu. Aucun pays ne respecte l’accord de Paris. La France n’atteint pas ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Mais Greta Thunberg est trop radicale et ne sourit pas suffisamment.
17 septembre : Le Ministère de l’Économie annonce la suppression de 1 700 postes au ministère de l’Écologie.
Mais Emmanuel Macron annonce la création d’un fond de 5 milliards d’euros pour le financement des start-up françaises.
Dans leur choix de couverture, dans leur hiérarchie de l’information, les médias et les éditorialistes sont responsables.
Notre maison brûle et les caméras ne filment pas.