Question écrite à Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Education Nationale, au sujet des fermetures de classes annoncées pour la rentrée prochaine.
« M. Michel Larive rappelle à M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse qu’il a tenu des promesses concernant la non-fermeture des écoles pour la rentrée prochaine.
Au mois d’avril 2019, le Président Emmanuel Macron et le Ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer annonçaient fièrement qu’il n’y aurait plus de fermetures d’écoles, jusqu’en 2022.
Il n’aura pas fallu trois mois pour que ces engagements soient bafoués. Les subtilités de la novlangue gouvernementale, où sous-entendus et insinuations sont monnaie courante, auront eu raison des 400 écoles rurales qui devraient fermer leurs portes dès la rentrée prochaine. Lorsque le Chef de l’Etat affirma qu’il n’y aurait plus « d’ici à la fin du quinquennat de nouvelles fermetures, ni d’hôpitaux ni d’écoles », il fallait surtout retenir une précision pour le moins cruciale : les fermetures d’écoles ne pourraient avoir lieu « sans l’accord du maire ». Sur les 400 décisions de fermeture d’écoles, 150 d’entre elles relèvent de l’administration. Toutes les autres, les 250, résultent de fusions et de regroupements qui ont été préparés en concertation avec les élus. Les communes rurales seront les plus impactées par cette décision.
Aujourd’hui, lorsqu’une école ferme, c’est une insulte faite à l’avenir.
M. Michel Larive rappelle à M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, qu’il contrevient à l’égalité d’accès aux services publics lorsqu’il décide de fermer des écoles rurales. Les principes égalitaires qui fondent le système éducatif français ne sont pas négociables. Le député Michel Larive demande à Jean-Michel Blanquer jusqu’où il ira dans la casse de nos écoles rurales et dans l’intensification de l’inégalité territoriale ? »