Lorsqu’il s’agit d’extinction d’espèce souvent l’on pense instinctivement aux grands mammifères, plus visible dans notre écosystème, il est beaucoup plus facile de s’apercevoir de leur recul. Mais selon une étude parue fin 2017, basée sur des captures réalisées en Allemagne, l’Europe aurait perdu près de 80% de ses insectes en moins de 30 ans, cela provoque une réaction en chaîne faisant disparaitre les prédateurs naturels des insectes dont certains petits mammifères. On dénombre 400 millions d’oiseaux en moins sur la même période. Les sociétés humaines ne vivent plus en harmonie avec le reste de l’écosystème, il faut construire une société dans lesquels on restaure les habitats, on redéfini de nouvelles pratiques agricoles, avec l’arrêt des pesticides et leur substitution par des pratiques plus durables. Alors que 80 % des plantes sont pollinisé par les insectes, et que 75% des sortes de plantes que nous mangeons sont liées à la pollinisation comme les fruits, les amandes, le colza, le tournesol, les pommes, les courgettes, le potiron, le café, le miel… c’est un enjeu qui dépasse donc l’amour de ces bestioles, c’est un enjeux d’avenir pour l’humanité. Cela s’impose urgemment, malheureusement la France et l’Europe ne prennent pas le bon chemin en ce qui concerne cette transition nécessaire.