Texte publié par Christian Audouin, membre de l’espace politique (communistes insoumis), sur ses réseaux sociaux
Ce qui devait arriver arrive, quelques mois seulement après le « hold-up » de Macron sur l’Élysée pour la conduite d’une politique exclusivement pensée pour les riches et assise sur l’appauvrissement général des « riens ». Par delà les différences sociales, professionnelles et les votes électoraux, la colère générale est en train de submerger le pays, révolté par les injustices et les inégalités dont l’inacceptable hausse des taxes sur les carburants qui taraude le pouvoir d’achat des pauvres et des revenus moyens, sert de détonateur.
L’opinion condamne tout autant le faux argument de taxes écologiques puisqu’elles ne vont pratiquement pas aux investissements pour la transition énergétique. Prendre les Français pour des bœufs et des vaches à lait pour le compte des privilégiés du libéralisme, en France et en Europe, ne dure qu’un temps ! Nous sommes en présence d’une authentique insoumission populaire dont les débouchés politiques restent bien sûr à écrire (qui peut encore ne pas interpréter la séquence des perquisitions à la FI comme une agression politique guerrière contre le mouvement principal d’opposition aux « réformes » du pouvoir macronien ?).
En vérité, nous connaissons les conditions d’une véritable crise de régime. Le chef de l’Etat est en chute libre dans les sondages et sa parole n’est plus crédible. Pire pour lui, ses interventions publiques sont rejetées avant qu’elles ne soient prononcées, une majorité de citoyen·ne·s sachant à l’avance qu’elles sont conçues pour les enfumer et les tromper.
Les conséquences du 17 ne peuvent être anticipées. Mais, pour le moins, il est possible d’affirmer que sa résonance sera une étape marquante sur les chemins du dégagisme.