Bastien Lachaud a fait deux rappels au règlement sur l’affaire Benalla pour exiger la venue du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, devant la représentation nationale, pour répondre aux questions des représentants du peuple/ Pourquoi le ministre a-t-il menti devant le Sénat en prétendant qu’il n’avait pas été au courant de l’affaire avant sa sortie dans la presse, alors qu’il a demandé un rapport dès le 2 mai ?
Pourquoi n’ont-il pas respecté l’article 40 du code de procédure pénale selon lequel toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs ?
La responsabilité des plus hauts personnages de l’Etat, Président, Premier ministre, ministre de l’intérieur, est engagée. Il s’agit d’une crise au sommet de l’Etat, car c’est l’autorité de l’Etat et la confiance dans ses institution qui est atteinte.
La commission des Lois s’est constituée en commission d’enquête le 19 juillet au soir. Le bureau de ladite commission se réunira dans la journée, afin d’établir un programme d’audition. Des députés de tous les groupes d’opposition ont réclamé la présence du ministre de l’intérieur dans la journée, devant cette commission.
Cette séance a été entièrement consacrée à cette affaire d’Etat, ainsi que la séance de l’après midi de la veille, les débats étant paralysés par le refus du gouvernement de venir s’expliquer, et les nouveaux éléments ajoutés à cette affaire.
La séance publique reprend à 15h, 1471 amendements au projet de révision constitutionnelle sont encore à discuter, après déjà 2 semaines de débat. Les séances du samedi et dimanche toute la journée ont déjà été ouvertes. Il est à craindre que la session extraordinaire, initialement prévue jusqu’au 1er août, soit prolongée d’autant.