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Paris 16e - Ballade au paradis des riches

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« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches »  disait Victor Hugo dans « l’Homme qui rit ».

Pour en faire une belle illustration Danielle Simonnet, Haydée et quelques insoumis·es nous font partager leur ballade dans le 16e arrondissement de la capitale.

Inspirée des voyages ethnologiques de Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon dans les beaux quartiers parisiens, cette promenade souhaitait montrer comment une ville comme Paris peut privilégier et choyer les plus riches. Comment des quartiers entiers ont été privatisés et adaptés aux grandes fortunes, excluant par la même occasion les citoyen·ne·s de tous les jours, hors de ce cercle restreint et privilégié. Une initiative originale, engagée au sein de la campagne de lutte contre la pauvreté du mouvement.

Au programme de cette ballade :
- La Villa Montmorency où comment les riches privatisent un espace commun et organisent une vie feutrée qui se soustrait totalement aux regards et à l’accès des gens normaux. Exigeant par la même occasion des dispositions prises spécialement pour eux (par exemple des camions poubelles électriques pour ne pas faire de bruit) ;
- La construction de logements sociaux Porte d’Auteuil où comment la pression des habitant·e·s fait que seul 1/3 des logements seront réellement à destination de personnes aux revenus modestes. Les perspectives de mixité sociale dans le quartier restent par conséquent fortement limitées… ;
- Le centre d’hébergement provisoire, installé depuis 2016 et qui avait créé des remous lors de son ouverture. Dans cet arrondissement où les plus riches souhaitaient maintenir l’entre-soi, la colère des habitant·e·s et les nombreux recours contre cette installation temporaire ont retardé l’ouverture. Deux ans après celle-ci, rien ne semble pourtant avoir perturbé le quartier…  ;
- Le Musée Marmottan construit grâce à l’argent d’un homme qui a fait fortune dans les mines du Nord. Mines qui restent accompagnées de leurs tristes histoires comme la catastrophe de Courrières en 1906.

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