Le 15 juin 2018, Bastien Lachaud est intervenu à plusieurs reprises en séance lors de la discussion sur le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, dont l’objectif est de transformer le système de formation professionnelle initiale et continue ainsi que de réformer l’assurance chômage.
Un des articles centraux de ce projet de loi est le numéro 26. Il porte sur l’indemnisation des actifs démissionnaires, qui actuellement n’ont pas le droit de bénéficier de l’assurance chômage. Dans cet article, il est prévu que l’indemnisation soit conditionnée par l’élaboration préalable d’un projet professionnel réel, sérieux et validé par une agence pôle emploi. Les conditions sont si restrictives que seulement 5% des démissionnaires pourront bénéficier de l’assurance chômage. C’est une très faible avancée, d’autant plus qu’actuellement, le même taux de démissionnaires est indemnisé. Une telle mesurette constitue un net recul par rapport aux promesses du Président de la République qui, dans son programme, souhaitait introduire l’indemnisation en cas de démission.
En particulier, Bastien Lachaud a pointé du doigt le cas des démissionnaires victimes de discrimination lors de la discussion de l’amendement 1889. En effet, le cas de ces personnes est d’autant plus préoccupant qu’elles soufrent souvent de troubles psychologiques qui altèrent leur santé. Cependant, du fait de la précarité dans laquelle elles risquent de se retrouver en cas de démission, elles se contraignent à ne pas quitter leur poste, dégradant ainsi leur état de santé. C’est à ce titre que Bastien Lachaud a demandé à ce qu’un rapport du gouvernement soit rédigé pour traiter spécifiquement de ces situations et y apporter des solutions durables.