S’appuyant sur une loi scélérate votée en 2015 par la majorité d’alors, la justice vient de condamner 9 militants de Greenpeace France à des peines de prison, dont deux d’entre eux pour deux mois ferme. L’ONG est condamnée à 20 000 euros d’amende.
Leur crime ? Avoir alerté sur l’état de la sécurité des sites nucléaires en s’introduisant sur site pour en montrer les failles. Il n’est pas acceptable que des citoyens lanceurs d’alerte soient jetés en prison alors qu’ils agissent pour l’intérêt général.
L’état des centrales ainsi que les conditions de leur protection sont des sujets qui méritent d’être portés à la connaissance du pays. Nous remercions les militants de Greenpeace pour leur travail de salubrité publique.
Nous soutenons ceux qui, aujourd’hui condamnés, font appel. Nous rappelons que nous sommes favorables à l’amnistie de tous les syndicalistes, militants écologistes et lanceurs d’alerte injustement poursuivis et condamnés.
Les député·e·s de la France Insoumise