Communiqué du groupe LFI-NFP
Ce militant antifasciste pourchassé par le gouvernement de Hongrie va rester en France. Ce midi, la cour d’appel de Paris a refusé son extradition aux mains de l’extrême droite de Viktor Orban, estimant que son droit à un procès équitable était susceptible d’être bafoué et qu’il encourait des
traitements inhumains en détention. C’est une grande victoire pour Gino, son comité de soutien, ses avocats, mais aussi pour l’état de droit et l’antifascisme que la France ait refusé de coopérer au harcèlement politique à l’œuvre de la part du régime autoritaire hongrois.
Nous nous réjouissons que la justice française ait pris la mesure de toutes les implications de cette affaire et demandons à ce que Gino soit désormais protégé sur le territoire français.
La lutte continue aux côtés de tous les autres militants pourchassés ou emprisonnés par le gouvernement Orban, en Italie et en Allemagne notamment.
Face au renforcement de l’internationale de l’extrême droite nous serons toujours du côté des antifascistes.