Communiqué du groupe LFI-NFP
Jeudi 13 février, nous avons reçu à l’Assemblée nationale la famille de Djamel Bendjaballah, 43 ans, assassiné par un militant d’extrême droite. Le 31 août dernier, Jérôme Décofour, responsable régional d’un groupuscule nommé Brigade Française Patriote, l’écrase à 3 reprises sous les yeux de sa fille de 10 ans.
Dans les mois précédant ce crime, Jérôme Décofour multipliait les intimidations et les injures islamophobe envers sa victime, lui envoyant des saucissons marqués du mot “hallal” et le traitant de “sale bougnoule”. 20 armes seront retrouvées à son domicile et 2 dans son coffre.
De son vivant, Djamel Bendjaballah avait d’ailleurs porté plainte pour “injure raciste” à plusieurs reprises, des plaintes classées sans suite par le Parquet sans raison valable.
Nous demandons à ce que l’instruction retienne le motif raciste de ce crime. L’appartenance de l’assassin à un groupe néonazi violent et la multiplication de ses agressions islamophobes ne laissent place à aucun doute sur la motivation haineuse et raciste de son acte.
Nous exigeons la dissolution immédiate du groupe “Brigade Française Patriote” auquel appartient Jérôme Décofour. Le laisser-faire de ce gouvernement doit cesser : il faut sans délai une enquête parlementaire sur les groupuscules d’extrême droite.
Nous dénonçons les graves manquements des services de police et de la justice dans cette affaire. Nous demandons à ce que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cet assassinat et sur l’absence de suites données aux plaintes déposées par Djamel de son vivant.
