Communiqué de presse du groupe LFI-NUPES
Plusieurs syndicalistes et membres du collectif de défense et du comité de vigilance de l’hôpital de Carhaix sont convoqués au commissariat de Quimper pour « séquestration et violences sur personne chargée de mission de service public ».
Ces accusations mensongères font suite à une manifestation de septembre devant la delegation départementale de l’Agence Régionale de Santé de Quimper pour protester contre la fermeture nocturne des urgences de l’hôpital de Carhaix. L’occupation des locaux qui s’en est suivie n’a entraîné aucune séquestration ni violence. Le Préfet du Finistère lui-même avait alors communiqué sur le fait qu’aucune violence n’avait été commise.
Ces convocations interviennent dans un contexte d’accélération inacceptable de la criminalisation des actions militantes, qu’elles soient citoyennes, syndicales, politiques.
La réouverture des urgences de l’hôpital de Carhaix, 24/24 h et 7/7 jours, n’est en effet toujours pas effective malgré le protocole d’accord en ce sens signé en octobre 2023 en Préfecture du Finistère.
Au lieu de criminaliser les défenseurs de l’hopital de Carhaix, les autorités feraient mieux de répondre à leurs engagements en permettant un accès aux soins digne de ce nom en Centre-Bretagne et partout sur le territoire.