Vingt jours après les actes de terreur commis par le Hamas, plus de deux millions de gazaouis sont encore sous les bombes de l’armée israélienne, causant la mort de plus de 7028 personnes, dont au moins 2913 enfants.
Cette situation humanitaire dramatique impose à tout État démocratique de garantir l’expression de la solidarité.
Pourtant, la préfecture de Paris vient d’interdire la manifestation prévue ce samedi, alors même que le Conseil d’État avait rappelé à l’ordre le Ministre de l’Intérieur dans sa volonté d’interdire toutes les manifestations en soutien au peuple palestinien et que près de 30000 personnes s’étaient réunies pacifiquement dimanche dernier.
Pendant que de plus en plus de voix s’élèvent à travers le monde pour exiger un cessez-le-feu immédiat et appeler au respect du droit international, la voix de l’État français pour la paix est absente.
Nous condamnons cette interdiction, laquelle s’inscrit dans un continuum liberticide marqué par une répression sans précédent du droit de manifester et de la liberté d’expression des associations et militants.