Propos du président du Medef sur la Seine-Saint-Denis : ce mépris de classe doit cesser.

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Communiqué du groupe parlementaire LFI-NUPES

« Le premier employeur en Seine-Saint-Denis, c’est le trafic de drogue ». Ces propos du président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux tenus hier sur France Inter sont calomnieux et déshonorants.

Le premier employeur de Seine-Saint-Denis est la fonction publique. Ainsi, en plus d’être stigmatisants, ces affirmations méprisent le travail des agents territoriaux et des services publics, enseignants, soignants, policiers, pompiers ainsi que de tous les travailleurs essentiels qui chaque jour permettent au pays de fonctionner.

Loin d’être « une sortie de route », elles s’ajoutent à la longue liste des déclarations outrageantes de personnalités publiques à l’égard des habitants et habitantes de Seine-Saint-Denis, et notamment de sa jeunesse.

Les révoltes populaires qui ont traversé tout le pays trouvent des explications sociales et politiques.

Plutôt que d’agiter un imaginaire méprisant et raciste, il faut mener une politique publique qui tient compte de la réalité sociale et des difficultés propres à ce département, parmi lesquelles la sous-dotation en services publics, un taux de chômage très élevé, l’enclavement exacerbé de ses quartiers ou encore le taux de discrimination plus élevé.

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