Dimanche 26 février, la caravane populaire pour nos retraites s’arrête dans le quartier Neuf à Langres en Haute-Marne. Aujourd’hui la température frôle zéro degré mais le froid n’atteint pas la motivation des insoumis·es qui installent le point d’infos retraites et se préparent à aller en porte-à-porte pour échanger avec les habitant·es du quartier. Tou·tes partagent le même objectif : mobiliser pour le 7 mars !
Comme lors des étapes précédentes, l’accueil est chaleureux et la réforme des retraites est massivement rejetée. En porte-à-porte, nous échangeons avec Yasmina, 39 ans, secrétaire dans un centre médical : « Je n’ai pas travaillé pendant 2 ans pour m’occuper de mes enfants, maintenant je suis à temps partiel. Je vais devoir travailler jusqu’à 67 ans pour avoir une retraite complète ». Les femmes seront les premières victimes de la réforme voulue par Macron. Deux tiers des personnes qui devront partir à la retraite plus tard sont des femmes. De plus, les femmes touchent 28,5 % de moins que les hommes pendant leur vie active dans le secteur privé car elles travaillent plus fréquemment à temps partiel et dans des métiers moins bien payés. L’écart de pension est de 40% car leurs carrières sont plus souvent incomplètes.
La France insoumise défend une autre réforme des retraites où l’égalité salariale entre les femmes et les hommes permettrait de rapporter 11 milliards d’euros immédiatement et 8 milliards d’euros par an à plus long terme.
Un peu plus tard, nous rencontrons Bernadette, ravie de voir les militant·es de La France insoumise. À 60 ans, elle est femme de ménage : « J’ai été extrêmement heureuse quand Rachel Keke a été élue députée ! Symboliquement ça a été très fort pour mes collègues et moi de la voir à l’Assemblée nationale, elle porte nos voix ». Elle a suivi les débats sur la réforme des retraites à la télé : « Je suis fière des députés de La France insoumise qui se battent pour nous et qui parlent de ce qu’on vit, des conséquences concrètes de cette réforme sur nos vies, de notre souffrance, je regrette qu’ils ne soient pas plus nombreux ! ».
Nous finissions le porte-à-porte par une discussion avec Gilles, 60 ans, au RSA : « Cela fait pas mal de temps que je ne peux plus toucher le chômage. J’ai eu une offre d’emploi y a un an dans une menuiserie, sauf que je n’y connais rien, j’ai une formation d’informaticien… J’ai peur de ne plus retrouver de travail d’ici la retraite et de finir avec une pension de misère ». La réforme de Macron va accroître les inégalités préexistantes en allongeant le sas de précarité entre emploi et retraite. La France insoumise défend une autre réforme des retraites, nous proposons est un système solidaire qui intègre ces périodes difficiles. Nous souhaitons que le temps passé au RSA soit pris en compte dans les trimestres à valider pour une retraite à taux plein.
Toutes les personnes rencontrées aujourd’hui participeront à la manifestation du 7 mars pour dire NON à la retraite à 64 ans. Macron et le gouvernement doivent se préparer à des mobilisations massives, jusqu’au retrait !
On se retrouve demain pour la huitième étape de la caravane à Montbard dans la Côte-d’Or.
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