CARAVANES DE L’UNION POPULAIRE - Jour 21 - Étapes d’Annecy, Thiers et Florac

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Dimanche 22 août, les caravanier·es de l’Union Populaire se sont rendu·es dans les quartier de Cran-Gevrier à Annecy, des Molles Cizolles à Thiers et à la Cité Jouquet à Florac.

À Annecy, beaucoup d’habitant·es sont venu·es discuter politique avec nous sur le stand. Nombre d’entre elles et eux se sont montré·es très intéressé·es par les propositions de l’Avenir en Commun et de La France insoumise. La manière hasardeuse dont la crise sanitaire a été gérée par Macron est dénoncée : « D’abord, on nous a dit que le masque était inutile, puis finalement très utile et obligatoire ; que les enfants étaient pas porteurs du virus, puis que si finalement ; que tout allait très bien, mais qu’en fait il manquait des lits — qu’on a ensuite appris qu’ils continuaient à supprimer ! On a plus confiance dans ce gouvernement ». Les propositions insoumises d’alternatives au confinement et de rendre publics les brevets sur les vaccins rencontrent une grande approbation : « C’était le bon sens de faire ça ! ».

À Thiers, la caravane installe son stand au cœur des immeubles des Molles Cizolles. Dès notre arrivée, de nombreuses mamans intriguées, accompagnées de leurs enfants, viennent à notre rencontre. « Ah vous êtes avec Jean-Luc Mélenchon ! » nous dit Nabilla dont le visage s’éclaire d’un grand sourire. « Je l’adore, lui. C’est le seul à parler de nous, à proposer des choses pour les jeunes et pour nous, les vieux qui avons des petites retraites ». Nombre de ces femmes s’inquiètent pour l’avenir de leurs enfants et petits-enfants. « Il n’y a plus de perspective d’avenir. Tu m’étonnes qu’ils ne croient plus en rien… mais malgré tout, on essaie de trouver des arguments pour leur redonner espoir, et c’est ce qu’il fait Mélenchon ! ». La discussion se poursuit : comment convaincre les jeunes d’aller voter ? C’est à ce moment là qu’un petit groupe de jeunes de la cité vient nous rejoindre. Beaucoup ne savent pas s’ils sont inscrit·es sur les listes électorales, d’autres nous disent qu’ils ne le sont pas mais ne veulent pas aller voter. Les militant·es discutent et finissent par les convaincre : « Ok je vais remplir le papier pour m’inscrire, vous avez raison, j’aurai le choix si jamais j’ai envie d’y aller finalement » nous dit Fouad qui s’est montré très intéressé par notre programme sur la répartition des richesses. En porte-à-porte, nous rencontrons des habitant·es qui nous parlent de leur problème de logement : les souris, les factures d’électricité élevées alors qu’il n’est pas possible de chauffer à plus de 18 degrés en hiver à cause de la mauvaise isolation thermique des bâtiments.

À Florac, l’étape se déroule au milieu de la petite cité Jouquet dans la périphérie de Florac. Ici, on nous parle de la destruction des services publics de proximité, des fermetures des boutiques, du peu de débouchés économiques… « On a l’impression d’être abandonné par l’État. Tout est loin. La télé ne parle pas de nous. C’est comme si on n’existait pas. Que nos vies, ça ne comptait pas. Alors, vous savez, ici, la politique, il y en a beaucoup qui y sont indifférents. Mais je trouve ça bien votre idée d’aller partout dans le pays. C’est ça la politique qu’on aimerait voir tout le temps. » En porte-à-porte, nous rencontrons quelques sympathisant·es : « Ah je vous attendais, nous dit Viviane, une habitante sympathisante qui reçoit les informations de La France insoumise. J’ai reçu un e-mail comme quoi vous alliez venir nous voir dans mon quartier ». C’est l’occasion pour elle d’échanger ses coordonnées avec les militant·es de la ville. Il y a aussi quelques personnes tentées par le vote d’extrême droite dont Richard qui ouvre la porte à un des caravanier·es. La discussion s’engage sur qui défend réellement dans ses propositions et ses votes les travailleur·ses. À la fin, il nous prend quelques tracts et informations : « je vais me renseigner, ce que vous proposez m’a l’air bien, je suis d’accord avec beaucoup de vos propositions ». La caravane, aussi, sert à convaincre les fâchés, mais pas fachos !

Merci à notre nouvelle élue régionale Magali Romaggi d’être venue sur l’étape de la caravane à Annecy !

On se retrouve demain pour un compte rendu des étapes à Albertville, Aurillac et Rodez.

➡️ Rendez-vous sur la page des caravanes de l’Union populaire pour retrouver les étapes près de chez vous

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