Mardi 17 août, les caravanier·es de l’Union Populaire se sont rendu·es dans les quartiers des Mesnils-Pasteur à Dole, du Tunnel-Château à Vierzon et de Mas de Pouane à Martigues.
À Dole, les discussions tournent autour de l’actualité politique de la période. Les habitant·es nous parlent de la crise sanitaire, du confinement, des conséquences sociales de la COVID-19, mais aussi du pass sanitaire que de nombreux·ses habitant·es trouvent autoritaire et contre-productif : « Ils braquent les gens qui ont des doutes au lieu de les convaincre. Ce n’est pas comme ça qu’on crée de la confiance. » Un autre : « Je suis révolté que les grands groupes s’engraissent avec de l’argent public ! Il faudrait que le vaccin soit un bien commun ». La levée des brevets : une proposition portée depuis des mois par la France insoumise (https://noprofitonpandemic.eu/fr/) et à laquelle le gouvernement se refuse. Les échanges finissent à la nuit tombée sur le stand de la caravane : 4 personnes ont souhaité rejoindre le groupe local, décidées à ce que Jean-Luc Mélenchon fasse gagner le programme de l’Avenir en commun en 2022 « pour que tout change enfin ». Le passage de la caravane a également été l’occasion de rencontre forte comme celle avec Satya, jeune femme de 22 ans, venant tout juste d’obtenir la nationalité française, et très fière de pouvoir participer à la vie démocratique du pays pour la première fois.
À Vierzon, la caravane s’installe dans le quartier du Tunnel-Château, près de l’école. Au porte-à-porte, les militant·es rencontrent de nombreuses personnes âgées. Beaucoup ne peuvent pas partir en vacances et ne croient plus dans la politique. Nous parlons de la revalorisation des retraites, mais aussi de la 6e République. « Pour que ça change, il faudrait qu’on s’y mette tous » nous dit Jérome, re-mobilisé grâce à notre rencontre. Sur le stand, quelques personnes descendent s’inscrire. Les militant·es de Vierzon sont convaincu de l’utilité des caravanes, ils reproduiront l’action ces prochains mois dans la ville : « Il faut qu’on re-mobilise tout le monde à commencer par les quartiers populaires ».
À Martigues, c’est sous un beau soleil que les caravanier·es installent le stand à Mas de Pouane. Aujourd’hui, plusieurs inscriptions sur les listes électorales ont été effectuées, comme celles de Pierre et Jean-Mathieu, des jumeaux qui ont eu 18 ans le 1er aout et qui voteront eux aussi pour la première fois en 2022 et celles d’un couple de retraité·es qui n’est plus allé aux urnes depuis 10 ans mais qui aujourd’hui souhaitent faire entendre leurs voix : « On en peut plus de ce système ! ». Nous rencontrons également Mariella, elle fait partie de la communauté des gens du voyage mais habite le quartier depuis maintenant plusieurs années, elle ne savait pas qu’elle pouvait voter « On m’a toujours dit que le vote ce n’était pas pour nous, qu’on avait pas les mêmes droits que les autres, je suis contente d’apprendre que moi aussi je vais pouvoir voter pour le nouveau président de la République, parce que je veux aussi que Macron s’en aille ! ».
On se retrouve demain pour un compte rendu des étapes à Lons-le-Saunier, Châteauroux et Manosque.