Dimanche 15 août, les caravanier·es de l’Union Populaire se sont rendu·es dans les quartiers populaires de Montanot à Audincourt, de Pissevin à Nîmes et Place de France à Poitiers. Là encore, le même constat : un très fort rejet d’Emmanuel Macron et de la politique du gouvernement.
À Audincourt, la caravane reçoit un très bel accueil des habitant·es. De nombreuses discussions s’engagent sur le stand et en porte-à-porte. Un groupe de 3 jeunes, d’à peine 18 ans, nous disent qu’ils iront voter pour la première fois en 2022, « On est fiers de voter pour Jean-Luc Mélenchon pour notre premier vote et pour le dernier président de la 5ème République ! ». Ils sont convaincus que nos institutions sont à bout de souffle et qu’il faut écrire une nouvelle constitution qui prend en compte les nouveaux défis de notre temps, comme l’enjeu climatique, qui donne de nouveaux droits aux citoyen·nes pour l’émancipation humaine et qui permet l’intervention populaire avec le référendum d’initiative citoyenne. En porte-à-porte, Dominique nous a parlé des problèmes d’emploi suite au dépôt de bilan de Peugeot Japy Technologies qui a conduit au licenciement de près d’une centaine de salariées.
À Poitiers, les rencontres sont nombreuses et l’ambiance sur le stand très conviviale. Beaucoup sont venus nous parler des problèmes d’emploi dans la région et de la désindustrialisation. Avec la fermeture de la Fonderie du Poitou, plusieurs centaines d’emplois sont menacés. Jean-Luc Mélenchon était venu soutenir les salarié·es en lutte en juin dernier. Pascal est venu nous faire part de sa colère, « les plans sociaux se multiplient des les entreprises alors que des milliards d’euros sont distribués aux actionnaires chaque année ! ». Les propositions de notre programme pour lutter contre le démantèlement de l’industrie française et pour relocaliser la production reçoivent une forte approbation. Nous rappelons notamment l’importance de ces productions et des compétences de leurs salarié·es pour engager la bifurcation écologique. Nous remercions Sabine Rubin, députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis, qui est venue nous rendre visite sur cette étape de la caravane !
À Nîmes, sous un soleil de plomb, la caravane s’est installée devant La Poste du quartier. Ici comme ailleurs, beaucoup ne croit plus en l’action politique mais tou·tes saluent l’engagement des militant·es de La France insoumise, seul mouvement à venir à leur rencontre pour discuter des problèmes des habitant·es de ce quartier excentré du centre-ville. Au fil des discussions, plusieurs personnes sont convaincues par les propositions de l’Avenir en commun et remplissent les formulaires pour s’inscrire, ou se réinscrire, sur les listes électorales. « En 2002, on a l’espoir que ça change, il ne faut pas laisser passer cette occasion » nous dit Sylvie. Sur le stand de la caravane, Damache vient nous parler de ses difficultés à percevoir l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées. Par manque d’information il n’avait pas envoyé tous les documents demandés pour toucher cette aide et maintenant que son dossier est complet, il est en cours de traitement depuis 10 mois, « Je fais comment pour vivre moi en attendant qu’ils traitent mon dossier ? ». En raison de la dématérialisation et de la fermeture des accueils physiques dans les services publics, nombre de nos concitoyen·nes sont privé·es de leurs droits.
On se retrouve demain pour un compte rendu des étapes à Vesoul, Saint-Pierre-des-Corps et Marseille.