Samedi 14 août, les caravanier·es de l’#UnionPopulaire se sont rendu·es dans les quartiers du marché du Canal Couvert à Mulhouse, dans le quartier Jean-Monnet à Cholet et de la Paillade à Montpellier. C’est sous une chaleur écrasante que les caravanier·es ont aujourd’hui rencontré les habitant·es des différents quartiers où la caravane s’arrêtait : l’occasion de parler de l’urgence climatique mais aussi des problèmes d’isolation thermique des bâtiments ou du manque d’espaces verts dans les quartiers.
À Mulhouse, les caravanier·es ont rencontré de nombreux sympathisant·es aux porte-à-porte et ont fait inscrire sur les listes électorales plusieurs personnes qui pensaient l’être. « Merci d’être passés, nous dit Anna, je voulais aller voter pour que Macron s’en aille enfin. Je voulais voter Jean-Luc Mélenchon, car il n’y a que lui qui a fait fasse à Macron depuis son élection. » Un sentiment partagé par d’autres habitant·es, notamment des jeunes pour qui la réduction des APL était un coup pour leur budget : « Ils nous ont dit que ce n’était que 5 €. Moi, c’est plusieurs repas. Je fais comment ? Je me prive ! ».
À Cholet, les discussions vont également dans le même sens. Une femme nous parle des inégalités entre les femmes et les hommes et des violences faites aux femmes. « J’ai entendu Macron nous dire que c’était sa priorité : moi je vois que je gagne toujours moins que mon mari, que mon frère et que mes cousins. C’est pas normal. On est le pays de l’égalité ou pas ? » Les caravanier·es rencontrent également quelques sympathisant·es qui souhaitent rejoindre le groupe local pour donner de la force aux idées de l’Avenir en Commun en 2022 : « en 2017, j’ai voté convaincu, mais je n’ai pas aidé à part avec mon bulletin de vote. Là, faut vraiment que ça change. Macron c’est une catastrophe pour le pays et du pain béni pour l’extrême droite : je ne veux pas de cette France. Je suis fier de mon pays, de notre modèle social, de nos valeurs. C’est cela que je veux défendre ».
À Montpellier, les rencontres avec les habitant·es sont nombreuses. Comme à Cholet, le passage de la caravane suscite des vocations militantes parmi les sympathisant·es. En porte-à-porte, on nous parle également de la difficulté de trouver du travail et des formations quand on est jeune. « On est la génération sacrifiée ». Nous parlons du projet de création de millions d’emploi grâce à la planification écologique. La proposition plait. A d’autres portes, nous rencontrons une personne en situation de handicap qui est très remontée contre les macronistes qui ont refusé la déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé (AAH). « Lui là, il nous méprise en nous parlant comme si on était des enfants et en nous retirant des sous. Et puis, il parle, il parle, mais ils sont où les travaux pour que je puisse enfin accéder aux transports en commun, aux services publics ?! Oui, il nous crache à la gueule et refuse de déconjugaliser l’AAH — alors que tout le monde est d’accord quand même ! Moi je fais comment ? Je peux crever ? ». Une colère partagée par de nombreux voisin·es.
On se retrouve demain pour un compte rendu des étapes à Audincourt, Poitiers et Nîmes.