Mardi 10 août, les caravanier·es de l’Union Populaire se sont rendu·es dans les quartiers populaires de la Rochotte à Chaumont, de Saint-Nicolas à Laval et devant la maison de quartier Laubadère à Tarbes.
À Chaumont, nous discutons avec les habitant·es, beaucoup nous disent ne plus voter depuis très longtemps, voire de ne jamais avoir voté. Les caravanier·es aident une quinzaine de personnes, dont 2 familles, à s’inscrire sur les listes électorales. Là comme ailleurs, le rejet du gouvernement de Macron est extrêmement fort. Claire, une jeune étudiante qui est intéressée par la politique, est venue nous parler des traités européens qui imposent des politiques austéritaires « Il faut que la France sorte des traités européens pour qu’on puisse appliquer des politiques sociales et écologiques ambitieuses ! ». Sur cette étape, plusieurs personnes ayant participé aux manifestations des Gilets jaunes sont venues à notre rencontre. Les retraites et les institutions démocratiques défaillantes reviennent fréquemment dans les bouches. Ils soutiennent notre programme et la candidature de Jean-Luc Mélenchon, « Vous êtes les seuls à proposer de façon de très claire, la mise en place du RIC et le partage des richesses, c’est pour ça qu’on s’est mobilisés avec les Gilets jaunes, on votera pour vous ! »
À Laval, un groupe de jeunes, entre 16 à 20 ans, vient nous parler longuement et reste tout l’après-midi en notre compagnie. On parle de l’immigration, de l’intégration, du chômage, de la pauvreté et des mesures portées par Jean-Luc Mélenchon pour résoudre la crise sociale, démocratique et écologique. Là aussi, des sympathisantes gilets jaunes viennent participer aux discussions, tou·tes sont convaincu·es pour la mise en place RIC. Pour Marc, « Il faut qu’on nous écoute, on a notre mot à dire quand des décisions injustes sont prises, on doit pouvoir dire stop, c’est au peuple de décider ! »
À Tarbes, l’accueil est également est très chaleureux. Nous retrouvons les mêmes préoccupations qu’ailleurs en France, l’impopularité de Macron est immense. Pour recouvrer la confiance envers les politiques, la proposition du référendum révocatoire reçoit une forte approbation. Nora pense que c’est une bonne idée, « Avec le référendum révocatoire, les élus ne pourraient plus faire de belles promesses qu’ils ne respectent pas, on auraient la possibilité de leur dire : ça suffit, partez ! ». La caravane repart tard dans la soirée après avoir partagé un repas sous forme d’auberge espagnol avec les habitant·es du quartier.
On se retrouve demain pour un compte rendu des étapes à Nancy, Angers et Pamiers.