Samedi 7 août, les caravanier·es de l’Union Populaire se sont rendu·es dans les quartiers populaires de Ronde-Couture à Charleville-Mézières, Grâce-de-Dieu à Caen et à la cité Rodrigues à Agen.
Que ce soit dans les Ardennes, dans le Calvados ou dans le Lot-et-Garonne, le mécontentement face à Macron est très grand. Dans chacun de ces quartiers, on veut que ça change, que le quotidien s’améliore pour tou·tes.
À Charleville-Mézières, Youcef, ouvrier à la retraite est heureux de venir échanger avec nous, avec le confinement et les restrictions sanitaires, il regrette de ne plus avoir l’occasion de parler politique avec ses amis au café, les lieux de convivialité se font rare, une riche et longue discussion s’engage. Pour lui, il faut voter pour Jean-Luc Mélenchon « le Jaurès des années 21ème siècle » !
À Caen, au porte-à-porte, nombreuses sont les personnes qui expriment leur colère contre le pouvoir en place. « Il n’y a pas d’espace où dire qu’on est mécontent, personne ne nous écoute », nous dit Cécile. Pour autant, elle croit au vote : « si voter ça ne servait à rien, pourquoi les riches eux voteraient ? ».
À Agen, de nombreuses rencontres également malgré la pluie. Des enfants viennent sur le stand avec leurs parents. On nous parle de l’abandon du quartier. Ahmed, Azzedine et leur groupe d’amis viennent nous parler du racisme qu’ils vivent au quotidien, des discours tenus à la télé qui alimentent la haine et la peur. Ils ont regardé sur les réseaux sociaux, les vidéos de Jean-Luc Mélenchon et de nos député·es lors des débats sur la loi séparatisme : « On les a fait voir à plein de personnes dans le quartier, on en a marre qu’on nous colle une étiquette à cause de notre religion, il faut arrêter de faire diversion avec des clichés sur les musulmans alors qu’il y a plein de problèmes sociaux à régler ici, Mélenchon, lui, il a compris ça et il le dit, ça fait du bien de l’entendre ! ».
On se retrouve demain pour un compte rendu des étapes à Châlons-en-Champagne, Alençon et Montauban.
