Mercredi 4 août, les caravanier·es de l’Union Populaire se sont rendu·es dans les quartiers populaire d’Arras, Saint-Brieuc et Angoulême.
Dans le Nord comme dans les Côtes-d’Armor, de nombreuses personnes nous ont parlé de leurs petites retraites, de la solitude des personnes âgées et des problèmes de logement. À Saint-Brieuc, nous rencontrons Myriam, bénévole chez ATD Quart Monde France, qui invite les insoumis·es à visiter les locaux de l’association. Avec elle, tout comme avec les habitant·es, on parle de l’exclusion sociale et de l’impression de ne plus être écouté·es. Beaucoup d’habitant·es saluent l’initiative des caravanes de l’Union Populaire.
À Angoulême, les discussions sont nombreuses malgré la pluie. Là aussi, les caravanier·es ont rencontré les militant·es d’une association de quartier qui ont décidé de revenir pour le pot convivial en auberge espagnole. L’accueil est chaleureux et les discussions très politiques. En porte-à-porte, les caravanier·es rencontrent un habitant qui en 2017 n’a pas pu voter pour nous, car il s’était rendu compte trop tard qu’il n’était pas inscrit sur les listes électorales. « Cette fois-ci, j’irai voter et je ferai vérifier autour de moi que tout le monde l’est ! ». Autre rencontre, un jeune de 19 ans. Au début, il nous dit être dégoûté par la politique. Après une très longue discussion, il est convaincu. Devant nous, il installe Action Populaire sur son téléphone pour suivre les actions du groupe local. « Je ne connaissais pas La France insoumise. Je ne savais pas que Jean-Luc Mélenchon portait ce projet. Ça m’intéresse de le défendre, car je veux qu’enfin ça change pour nous ! ».
On se retrouve demain pour un compte rendu des étapes de Valenciennes, Rennes et Bergerac.
