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2022 : « Je suis le candidat d’un programme »

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Le dimanche 15 mars 2020, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Léa Salamé et Nicolas Demorand sur France Inter. Interrogé sur la gestion de la crise du Covid, il a dénoncé le manque de planification du gouvernement pour y répondre. Il a notamment expliqué que la France insoumise avait dès le début du confinement appelé à réfléchir à un plan de déconfinement, puis annoncé la 2e vague et appelé à s’y préparer. Il a aussi expliqué que la prochaine vague serait « une vague psy ».

Sur le vaccin, le candidat à la présidentielle de 2022 a demandé au gouvernement de ne pas faire d’idéologie en refusant par principe la solution russe dont on connaît l’efficacité depuis novembre-décembre. Il a aussi appelé à ne pas se priver de la possibilité des vaccins chinois et cubains et a expliqué que Cuba allait vacciner toute sa population d’ici juillet puis proposer son vaccin aux pays pauvres.

Jean-Luc Mélenchon a également rappelé que le développement et la propagation des épidémies étaient le symptôme d’un mode d’organisation de la société. Il a donc appelé à agir rapidement en stoppant notamment l’élevage ultra-intensif qui va continuer d’augmenter le risque de zoonoses, c’est-a-dire des pandémies qui passent des hommes aux animaux et inversement.

Pour faire face au changement climatique, Jean-Luc Mélenchon a appelé à changer nos modes de production en mobilisant toute la société. Il a rappelé la nécessité d’organiser la planification écologique, en proposant de commencer à l’échelle de la commune. Il a rappelé les dangers de l’utilisation de l’énergie nucléaire et l’importance de se tourner vers les énergies renouvelables. Le président du groupe LFI à l’Assemblée a évoqué la nouvelle revue consacrée aux questions écologiques du programme l’Avenir en commun qui vient de sortir en kiosque ainsi que la votation citoyenne sur l’eau, organisée à partir du 22 mars par La France insoumise et un collectif d’associations. Enfin toujours sur l’écologie, il a pointé du doigt l’inaction de Marine Le Pen sur le sujet, absente le jour du vote sur le glyphosate et qui a voté pour la réintroduction des néonicotinoïdes proposé par Macron.

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