Coronavirus : La France insoumise propose ses mesures d’urgence pour les étudiant·es

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Alors que les étudiant·es ont également fait partie des publics mobilisés depuis le début de l’épidémie de Covid-19, que ce soit dans les hôpitaux ou dans la grande distribution, cette crise a mis en exergue les situations de précarité auxquelles ils et elles doivent faire face. En plus d’une grande solitude, la suppression de ressources financières liées au non renouvellement d’un emploi ou l’annulation d’un stage a mis en difficulté des milliers de jeunes. Cette précarité financière s’est couplée à l’incertitude pédagogique avec des traitements différents selon les écoles et universités, ce qui a fait monter la colère sur les réseaux sociaux par l’intermédiaire des hashtags #HonteUnivP1, #HonteUnivFrance, #HonteUnivLorraine, etc. 

L’incertitude est aussi pour l’avenir. En effet, nombre d’entreprises annoncent ne pas pouvoir recruter durant plusieurs mois et aucune aide financière n’existe pour venir en aide à ces jeunes avant qu’ils ne trouvent un emploi.

Nous souhaitons ici présenter un état des lieux de la situation des étudiant·es en cette période de crise et de confinement, mais également proposer des solutions urgentes et concrètes pour améliorer immédiatement leurs conditions de vie.

Préoccupation majeure de notre programme l’Avenir en commun, nous proposons enfin des mesures à plus long terme afin de permettre au plus grand nombre de poursuivre ses études. Ce document a été coordonné par Michel Larive et Muriel Ressiguier pour le groupe parlementaire.

En avant-propos, nous souhaitons remercier les six étudiant·es qui ont participé à notre audition, sans qui ce travail serait incomplet :
- Orlane François (Présidente de la FAGE),
- Hector Gros (Solidaires-étudiant·es),
- Aurélien Le Coq (Animateur du livret jeunesse de la France insoumise),
- Mélanie Luce (Présidente de l’UNEF),
- Naïm Shili (membre suppléant de l’Alternative),
- Louise Vergne (membre du bureau national de la FSE).

Remerciements à Muriel Ressiguier et Michel Larive, député·es insoumis·es, qui ont conduit la mission aboutissant à ce rapport. Merci aux collaboratrices et collaborateurs du groupe et des cabinets parlementaires qui ont effectué un travail décisif.

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ÉTAT DES LIEUX

A. Précarité financière et pédagogique

  • Des étudiant·es en situation de précarité

Aujourd’hui, face à des pertes de revenu, des budgets déjà serrés, des projets d’études et des projets professionnels remis en question, peu d’étudiant·es peuvent compter sur leurs propres revenus. Ils n’ont pour la plupart ni capital, ni épargne ou revenu suffisant pour faire face à une situation d’insécurité économique. Les demandes d’aides d’urgence dans les CROUS sont soumises à des délais importants. Les aides habituelles (bourses, APL) souvent insuffisantes, le sont d’autant plus quand un·e étudiant·e se retrouve, du jour au lendemain, privé·e des rémunérations de son stage ou de son emploi alimentaire (contrat à durée déterminée, intérim, garde d’enfant).

Très concrètement, avec la crise, les dépenses courantes des étudiant·es ont significativement augmenté. Ils n’ont pas pu accéder aux restaurants universitaires où les repas sont en partie subventionnés, les obligeant à effectuer plus d’achats en supermarché alors que les prix de l’alimentaire ont augmenté. Ils ne peuvent plus bénéficier des ressources universitaires des établissements et des bibliothèques, ce qui oblige à acheter des livres sur internet ou du matériel informatique (webcam, imprimante, etc.). La situation implique aussi de nouvelles dépenses en matière de protection sanitaire.

L’impact de la crise se ressent d’autant plus pour les étudiant·es qu’une grande partie d’entre eux est déjà précarisée et vit en-dessous du seuil de pauvreté. Or, le revenu moyen d’un·e étudiant·e s’élève à 837 euros (2016), en comptant salaires, bourses, aides diverses et revenus indirects, notamment familiaux.

Les étudiant·es sont donc touché·es de plein fouet par l’augmentation de ces dépenses, qui s’ajoutent au coût des études et du logement. Chaque année, le coût de la vie étudiante augmente de façon significative, entre 2 et 4% selon les indicateurs.

Cet état général de dégradation des conditions d’existence des étudiant·es s’explique par les baisses des dotations publiques observées d’année en année dans les universités et les CROUS. Ce sont aussi les récentes réformes des allocations d’aide sociale comme les APL qui ont appauvri et fragilisé les plus pauvres. Un nombre toujours plus important de jeunes doivent travailler en parallèle de leurs études – 46% d’entre eux en 2017, selon une étude de l’Observatoire de la vie étudiante – dans des emplois toujours plus précaires. Dénoncée depuis longtemps par les syndicats étudiants, cette situation de précarité, aujourd’hui accentuée par la crise du Covid-19, empêche la poursuite des études des étudiant·es dans des conditions convenables.

  • Précarité pédagogique : une poursuite des études menacée

Selon les moyens déjà existants dans les universités, les disciplines, l’expérience des professeurs avec les outils numériques, une « continuité pédagogique » a été bricolée avec plus ou moins de succès. Des inégalités de moyens, d’accès aux contenus et de suivi pédagogique ont donc caractérisé ce semestre universitaire.

En l’absence de cadrage national, les modalités d’examens et d’évaluation ont été déclinées selon les formations, parfois même selon les cours (contrôle continu, devoir maison ou encore examen sous visiosurveillance…). Ainsi, des initiatives ubuesques sont discutées comme le passage d’examens sur table à distance surveillés par webcam et par des entreprises privées. Les étudiant ·es ont le sentiment - à juste titre - de ne pas avoir reçu un traitement égalitaire pour la réussite de leur année et l’obtention du diplôme. Habitué·es à travailler en groupe, dans les bibliothèques ou dans des salles d’étude, certain·es étudiant·es se sont retrouvés isolé·es, à travailler dans des studios parfois minuscules, insalubres, avec peu de moyens pour continuer à suivre les cours. Près de la moitié des étudiant·es ne disposent pas d’un endroit calme pour travailler et quand ils ont accès à un ordinateur, un·e étudiant·e sur trois est contraint·e de le partager en réduisant ainsi le temps de travail universitaire. D’autres étudiant·es ont vu leur temps de travail être augmenté car l’activité de l’entreprise l’imposait (supermarché, livraison à domicile…) les privant de temps pour suivre leurs cours à distance.

Faute de moyens financiers, certain·es étudiant·es ne bénéficient pas d’un ordinateur moderne, des logiciels nécessaires, d’une bonne connexion à internet, d’une imprimante, d’une webcam ou d’accès à certaines plateformes utiles mais payantes (INA, Europresse, Cairn…). Déjà essentiel durant l’année universitaire, ce matériel numérique est d’autant plus indispensable quand il s’agit de travailler chez soi, à distance, en période de confinement.

Cette réelle fracture constitue une entrave à la réussite et renforce les inégalités. Dans ce contexte, des initiatives solidaires sont apparues et ont montré leur utilité : bibliothèque solidaire proposant des ressources en ligne, logiciels open source, associations de solidarité. Autant d’initiatives qui pallient les insuffisances des pouvoirs publics.

Enfin, un mot particulier doit être adressé aux étudiant·es qui ont été mobilisé·es dans les hôpitaux. Sollicité·es en urgence et parfois payé·es 1,17€ de l’heure, leur stage n’a plus de vocation pédagogique : ils constituent une réserve de main d’oeuvre à bas coût.

B. Des réponses politiques insuffisantes et une incertitude pour l’avenir professionnel

  • Le gouvernement n’est pas à la hauteur des enjeux

Après de longues semaines sans réaction, jusqu’à ce qu’un hashtag au nom de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche - #OùEstVidal - soit en top tweet, le Gouvernement a enfin daigné aborder la question des étudiant·es en période de confinement et d’épidémie de Covid-19. À la lecture des mesures dites « d’urgence », on perçoit à quel point celles-ci sont symboliques.

Tout d’abord, un plan de 10 millions d’euros a été annoncé pour les étudiant·es précaires à travers des bons alimentaires ou encore une augmentation des aides d’urgence. C’est bien trop peu ! Presque toutes les organisations étudiantes se rejoignent sur ce point. De plus, une partie de cet investissement sera ponctionné sur la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) qui n’est autre qu’une contribution payée par les étudiant·es à leur inscription ! Ce sont donc aux étudiant·es de financer leurs propres mesures d’urgence.

Enfin, le Premier ministre a annoncé une aide de 200 euros en juin, versée une seule fois pour les étudiant·es qui n’ont pu travailler ou réaliser leur stage à cause du confinement et pour les plus « précaires ». Un stage étant rémunéré environ 600 euros par mois, pour les étudiant·es ayant perdu deux mois de stage à cause du confinement, la perte est de minimum 1 200 euros ! Ces 200 euros d’aide sont très largement insuffisants. De plus, elle est soumise à plusieurs conditions. Nous pensons qu’elle doit être versée à toutes et tous. Toutes les organisations étudiantes auditionnées trouvent cette aide trop faible soit par son montant, soit par son versement unique.

Cette annonce de 200 euros contraste avec la situation réelle des étudiant·es. Les emplois alimentaires et saisonniers vont se faire rares alors qu’ils sont essentiels pour beaucoup afin de garder leur logement durant l’été et pour constituer une réserve de fonds pour l’année suivante. Cela d’autant plus que la majeure partie des étudiant·es ne perçoivent pas de bourses pendant les deux mois d’été.

  • Une poursuite pédagogique et professionnelle incertaine

La phase d’isolement durera 7 mois pour la plupart des étudiant·es, de la mi-mars à la mi-octobre, car les cours ne reprendront pas d’ici là. La majorité des concours donnant accès aux écoles de management, aux écoles d’ingénieur ainsi qu’aux études de médecine, mais aussi la plupart des concours administratifs de la fonction publique ont été annulés ou reportés pendant l’été ou à la rentrée. Ce bouleversement du calendrier universitaire est extrêmement préoccupant pour les étudiant·es, une crainte qui s’ajoute à la peur de la contamination par le virus.

Comment tenir le rythme cet été, jusqu’à la rentrée, et rattraper ce qui a été reporté pendant le confinement (oraux des concours, rattrapages), sans ressources pédagogiques ? Avec quelles modalités d’examen ? Et comment postuler dans un autre cursus ? Comment sera-t-on accepté en année supérieure ? Comment effectuer un stage ? 

Toutes ces interrogations auxquelles le Gouvernement n’a pas apporté de réponses satisfaisantes et rassurantes ne permettent pas aux étudiant·es de se concentrer pleinement sur leurs études. En outre, d’autres concours, comme ceux du réseau Sciences Po, ont même été remplacés par une sélection sur dossier  particulièrement inégalitaire, dénoncée sur les réseaux sociaux par le hashtag #SciencesPortefeuille. Une année de préparation, parfois très coûteuse, est gâchée. Certains n’auront plus l’opportunité de retenter leur chance.

Ensuite, le ralentissement de l’activité réduira les possibilités d’embauche cet été pour les emplois saisonniers. L’entrée sur le marché du travail des jeunes diplômé·es risque d’être difficile. En effet, alors que 700.000 jeunes terminent leurs études, 40% se disent inquiet·es pour l’avenir et 70% des entreprises pensent geler le recrutement de jeunes !

Pour ces étudiant·es qui vont débarquer sur un marché de l’emploi, il n’existe aucune aide financière pour les moins de 25 ans puisque le Gouvernement a supprimé discrètement l’Aide à la recherche du premier emploi en 2019, qui permettait de percevoir quelques mois de bourses supplémentaires à la sortie des études.

Dans ce contexte, certain·es n’ont pas pu bénéficier d’un stage de fin d’études qui facilite l’accès à un emploi et s’interrogent sur la valeur de leur diplôme. D’autres ont appris l’annulation ou la suspension de leur stage ou de leur job étudiant estival, quelques heures avant le confinement, alors que les conventions de stage et les contrats d’embauche étaient signés.

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MESURES D’URGENCE LIÉES AU CORONAVIRUS

La fin du confinement ne signifie pas la fin de la galère pour les étudiant·es. Afin de leur permettre de faire face à la précarité qui s’aggrave, la France insoumise propose plusieurs mesures d’urgence.

A. Mesures financières directes

  • L’extension immédiate du Revenu de solidarité active (RSA) dès l’âge
    de 18 ans
    au lieu de 25 actuellement, cumulable avec les bourses pour celles et ceux qui en sont bénéficiaires.
  • Prolongation automatique des bourses durant les 2 mois d’été.
  • Report des premières échéances de remboursement de tous les prêts
    étudiants.

Les deux premières mesures présentées sont partagées par toutes les organisations étudiantes que nous avons pu auditionner.

B. Logement et restauration

  • Suspension immédiate des loyers pour les résidents en cités universitaires régies par le CROUS, jusqu’à 2 mois après la fin de l’état d’urgence sanitaire.
  • Suspension immédiate des loyers pour les étudiant·es locataires dans le privé jusqu’à 2 mois après la fin de l’état d’urgence sanitaire.
  • Évaluation de la salubrité des cités universitaires et organisation d’un plan de relogement en urgence des étudiant·es dont les logements sont jugés insalubres.
  • Interdiction de demander aux étudiant·es de quitter leur logement jusqu’à la fin du mois d’août.
  • Baisse du prix du ticket et mise en place d’un service de vente à emporter dans les restaurants universitaires jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.
  • Généraliser la distribution des aides alimentaires d’urgence et massifier les envois de colis alimentaires par les CROUS (sans condition d’éligibilité afin d’éviter les procédures administratives inutiles et des délais parfois longs).

C. Aide psychologique et sanitaire

  • Mettre à disposition une plateforme nationale d’écoute et d’accompagnement personnalisé des étudiant·es (assistance psychologique, orientation professionnelle). Le numéro vert Covid-19, censé assurer un soutien psychologique, est un simple numéro d’information.
  • Généraliser la distribution gratuite d’équipements de protection sanitaire (masques, gel hydroalcoolique) par le CROUS.

D. Permettre la continuité pédagogique

  • Prêt de matériel informatique et de clés 4G aux étudiant·es qui n’en possèdent pas. Pour ce faire, un fonds national de dotation en matériel informatique est créé et réparti entre les universités en fonction des besoins.
  • Permettre l’accès aux ressources numériques en ligne (catalogue des éditeurs) gratuitement aux étudiant·es jusqu’en septembre.
  • Transformer l’INA en véritable service public gratuit afin de permettre
    l’accès à sa banque d’archives numérisées.

E. Permettre une bonne insertion dans le monde du travail

  • Permettre aux étudiant·es n’ayant pas pu réaliser leur dernier stage de fin d’études de le reporter à l’automne, même si l’année universitaire est déjà validée.
  • En concertation avec les organisations syndicales et les CROUS, mettre en place une aide conséquente pour la recherche du premier emploi. Cela serait cumulable avec le RSA mis en place pour les moins de 25 ans.

F. Pour les étudiant·es des filières de santé et médico-social

  • Garantir aux étudiant·es en stage en milieu hospitalier et médicosocial une rémunération minimum au niveau du SMIC pendant ce temps de crise ainsi qu’une prime pour les risques encourus. Ces activités doivent cependant leur permettre de poursuivre en même temps leurs études et préparer leurs examens et concours.
  • Garantir le minimum légal de 600 euros pour les stages de ces étudiant·es après la crise, contrairement à ce qui est pratiqué aujourd’hui.
  • Augmenter le nombre de postes d’internes et leur répartition sur le territoire.

G. Pour les étudiant·es en situation de handicap

  • Créer une plateforme nationale d’aide aux étudiant·es en situation de handicap. Plusieurs plateformes existent actuellement, elles reposent sur la mise en relation de bénévoles et d’étudiant·es en situation de handicap. Ces derniers ont le droit d’être accompagné·es par des professionnel·les formé·es, quelle que soit la densité du réseau associatif de leur région. Le référent au service handicap de chaque établissement doit donc avoir accès à une base nationale de professionnel·les qui pourront accompagner au mieux les étudiant·es selon leurs besoins tout en garantissant une égalité territoriale.

H. Pour les étudiant·es internationaux

  • Rendre accessible toutes les aides d’urgence pour les étudiant·es étranger·ères.
  • Proposer des tarifs préférentiels de billet d’avion et prendre en charge une partie des frais engagés pour le retour des étudiant·es dans leur pays d’origine (à l’instar de ce que propose Erasmus+ aux étudiant·es européen·nes).

I. Pour les étudiant·es ultramarins

  • Mise à disposition d’une aide spécifique pour tous les étudiant·es vivant dans les territoires ultra-marins afin de faire face au coût de la vie plus élevé.
  • Compléter le prix du billet d’avion Ladom pour les étudiant·es ne bénéficiant pas d’une prise en charge à 100 %.
  • Participer au coût du billet d’avion pour les étudiant·es ne bénéficiant pas de Ladom.

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CONCLUSION :
INVESTISSEMENTS ET MESURE DE LONG TERME

La situation traversée par les étudiant·es en cette période de crise sanitaire démontre à quel point il est urgent de repenser les aides et le soutien durant les études.

Alors que le système de bourses et d’aides sociales est largement insuffisant, depuis le début du mandat, le Gouvernement n’a fait que précariser davantage les étudiant·es en baissant les APL et en augmentant les frais d’inscriptions pour les étudiant·es étranger·ères. Nous proposons des mesures concrètes pour qu’étudier devienne réellement un droit et non pas un périple de précarité.

La France insoumise a la conviction que les études ne sont pas un coût mais un investissement pour la Nation !

A. Une université ouverte

  • Augmenter le budget consacré à l’enseignement supérieur et les moyens alloués à l’université par étudiant·e pour faire face aux conséquences de la crise à venir. L’enseignement supérieur ne doit pas être victime des choix budgétaires dans l’après-crise, alors qu’il subit déjà sous-investissements, pénurie de bourses, manque de logements, dégradation des conditions d’études.
  • Baisser les frais d’inscriptions pour tous les étudiant·es pour aller vers la gratuité de l’université.
  • Suppression du label « Bienvenue en France » qui a augmenté drastiquement les frais d’inscriptions pour les étudiant·es étranger·ères.
  • Création de 15 000 logements étudiants par an régis par le CROUS et mettre au point un plan d’éradication du logement insalubre.
  • Abrogation de la loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants (ORE) et du système de sélection à l’entrée de l’université.

B. Donner les moyens d’étudier

Aujourd’hui, les étudiant·es boursier·ères peuvent percevoir entre 120 € et 561 € de bourses par mois, sur 10 mois. Cela est bien trop peu, les plus précaires touchent à peine la moitié de l’actuel seuil de pauvreté. Donnons aux jeunes, et aux moins jeunes, les moyens d’étudier !

  • Rendre accessible le RSA au moins de 25 ans et mettre en place pour les étudiant·es une allocation d’autonomie afin qu’aucun·e ne vive sous le seuil de pauvreté et n’ait à travailler en parallèle de ses études.
  • Garantir un droit à la reprise d’études et à la formation continue.

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