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Communiqué de presse du groupe parlementaire de La France insoumise.

Le troisième budget de l’ère Macron enfonce le clou : irresponsabilité écologique et discrimination sociale aggravée. 

Irresponsabilité écologique : le ministère de la Transition écologique perdra 1073 postes l’année prochaine. Loin des beaux discours onusiens, les industries polluantes et les énergies fossiles restent sous perfusion d’argent public. Aucune niche fiscale antiécologiques n’est supprimée. Et une fois de plus aucune visibilité sur l’essentiel : le budget est-il en ligne avec les engagements de l’accord de Paris sur le climat ? Alors que les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas et devraient le rester, Emmanuel Macron refuse toujours de s’engager dans un sérieux plan d’emprunt pour investir massivement dans la transition écologique et ainsi répondre aux engagements internationaux de la France dans la lutte contre le changement climatique. 

Discrimination sociale aggravée : encore un budget pour les riches. Gérald Darmanin martèle qu’il n’y a jamais eu autant de baisses d’impôts sous la Ve. C’est vrai sauf que les gagnants et les perdants sont toujours les mêmes ! 

Les gagnants restent les plus riches. À la suppression de l’ISF et l’instauration de la flat tax, s’ajoute un cadeau supplémentaire de 30 milliards d’euros sur le quinquennat pour les entreprises avec la baisse de l’impôt sur les sociétés. Les niches fiscales sont quant à elles presque toutes maintenues.

À l’inverse la suppression de la taxe d’habitation et la baisse de l’impôt sur le revenu ne vont rien changer pour ceux qui n’étaient déjà pas imposables.
Pour financer ces baisses d’impôts, Emmanuel Macron sabre les budgets de ministères qui font de la redistribution et supprime des centaines de postes dans les ministères à utilité sociale. Les moins fortunés seront les premiers à souffrir de ces réductions, alors même qu’ils ne bénéficieront pas des baisses d’impôts. Ce seront donc les grands abandonnés de ce budget !

Emmanuel Macron s’enferme dans son dogme idéologique : l’État augmente ses dépenses « régaliennes » pour mieux surveiller la société (dans le dossier de presse, il est question d’un « réarmement régalien de l’État ») et abandonne les autres domaines, pour offrir de nouveaux profits au privé.

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