Des AMFiS d’été pleins d’Éduc Pop !

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Atelier d'éducation populaire durant les AMFiS 2019

Comme chaque année, aux universités d’été de La France insoumise, les fameux AMFiS2019, le pôle Militer sans tracts proposait un parcours d’ateliers et de conférences intitulé « Éducation populaire ». Au programme, d’une part des ateliers pratiques visant à s’approprier des outils d’Éducation Populaire, d’autre part une sélection de 8 nouvelles conférences gesticulées, accompagnées en 2019 par la Coopérative Citoyenne. Un public de militant·es, toujours nombreux·ses et enthousiastes a fait de cet événement une réussite.

Les ateliers de formations (sollicitez-nous pour les reproduire en local)

Partage d’expériences militantes, échange d’outils, analyse de pratiques

(Animé par Benjamin Siret et Tifen Ducharne)

Cet atelier visait à ouvrir un espace de mutualisation entre les militant·es qui se sont essayé·es à des outils d’Éducation Populaire. L’occasion de faire le point sur ce qui est de l’Éduc pop et ce qui lui ressemble fortement, sur les outils qui font florès à coup sûr et ceux qui nous font nous mettre un peu plus en danger. Parce que les outils ça ne vaut que par rapport à la posture et l’intention, et ça fait du bien de faire des points d’étape, collectivement, quand on se sent un peu seul dans son coin.

Outils d’Éducation populaire au quotidien et sur le terrain

(Animé par Agathe Fort et Julian Augé)

La base ! Il y a quelques outils comme ça qu’au pôle Militer sans tracts, on a fini par préempter avec le temps. Éprouvés, plébiscités, source de plaisir et donc de désir d’agir, les essayer c’est les adopter : on pense au brise-glace en espace-stop, au débat mouvant, à la brigade mobile dans l’espace public. Alors quand on a envie de changer de posture et de se mettre au militantisme Éduc pop, c’est ceux-là qu’on recommande pour commencer, sans s’interdire d’inventer et de faire les pas de côté.

De l’Éduc pop dans les échéances électorales : municipales 2020

(animé par Maxime Laisney, Agathe Fort et Benjamin Siret)

Autant être à la page, puisque la prochaine élection qui va occuper le mouvement ce sont les municipales, quels outils spécifiques d’Éduc pop peut-on mobiliser à cette occasion ? Un moyen de donner corps à des intuitions (impliquer les habitant·es, échapper à la tambouille politicienne, à la lutte des places) et mettre des outils en face (jugement majoritaire, élection sans candidat·es, enquêtes de conscientisation).

Décryptage de quelques expérimentations nationales d’Éduc pop

(animé par Julien Colmars, Manon Coléou et Benjamin Siret)

La France insoumise cherche en permanence à réinventer son imaginaire politique, pour rendre concrètes les notions de « mouvement politique » et « d’implication citoyenne ». Cet atelier visait à confronter le vécu des participant·es et des animateur·trices sur deux dimensions (choisies au début de l’atelier) : la convention nationale du mouvement à Bordeaux, et les conférences gesticulées dans le mouvement. Ce fut l’occasion de travailler en groupe et d’expérimenter au passage les outils du pense-écoute, et du débat en boule de neige.

La grande conférence théorique (et en fait pas si ordinaire que ça …) 

Habitués des ateliers pratiques, on s’était dit qu’en 2019, on voulait aussi que tout le monde sache que l’Éducation Populaire s’appuie sur une histoire, et a théorisé son action tout au long de son histoire, en avançant. Alors on a invité une experte … Mais comme si le sort n’avait pas voulu qu’on tombe dans la contradiction de courir après le « savoir sachant », celle-ci a dû décommander, et c’est sous une forme collective et Éduc pop qu’on a décidé de conduire la conférence.

L’idée, construite en dernière minute grâce à tous les outils qu’on professe par ailleurs, était de partir des représentations du public, parce que derrière « Éducation Populaire » on imagine souvent des choses différentes et variées, voire on se trompe un peu d’objet. Les idées ont été affichées sur des post-it, regroupées en « patates » et les animateur·trices du pôle ont construit avec une mise en scène « théâtre d’impro » une première réponse-synthèse autour de ce premier état des lieux. Puis, les participant·es ont pu reprendre la parole sous la forme d’une parole boxée : une minute dévolue à chacun.e pour apporter une critique, une réponse, un doute … et même pour attaquer directement les intervenant.e.s (oui, oui, c’est ce qui s’est passé dès les premières interventions !

C’est aussi ça le conflit… L’équipe d’animation a répondu à cette interpellation collective … en parole boxée !

À la sortie : une conférence selon un mode inédit, inventé pour les circonstances, et dont la forme peut servir de base à tous les secteurs du mouvement qui chercheraient à sortir de la posture « sachante. »

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