Communiqué de Besançon l’insoumise et des candidat·e·s aux élections européennes Laurence Lyonnais, Gabriel Amard et Anne-Sophie Pelletier en date du 7 mai 2019.
Nous saluons avec joie la victoire de l’association des Jardins des Vaîtes et de France Nature Environnement 25-90 dans leur action engagée au tribunal administratif de Besançon et que nous avons soutenue.
Le juge au référé a demandé la suspension de l’arrêté préfectoral du 18 mars qui avait autorisé à déroger à la protection des espèces et par là même avait autorisé la reprise des travaux dans le quartier des Vaîtes à Besançon. Ces espaces de jardins ouvriers, de zones humides et de mares avaient donc vu le retour des pelleteuses, tractopelles et autres engins de chantier ce mois de mars, avec des dommages importants causés aux espèces en début de période reproductive (notamment pour les amphibiens).
Une nouvelle fois, après l’affaire de l’arrêté anti-mendicité à Besançon, c’est la mobilisation citoyenne qui permet d’enrayer la politique absurde, anti-sociale et antiécologique du maire Jean-Louis Fousseret et de sa majorité LREM/PS/EELV/PCF.
Présent·e·s dès la première heure parmi les premiers pétitionnaires, présent·e·s au Troc’Plantes du 20 avril, présent.es à l’audience au Tribunal Administratif le 2 mai, les militant·e·s et candidat·e·s aux Européennes réaffirment ici leur soutien entier et total à l’association des Jardins des Vaîtes.
Par le recours au Conseil d’Etat qu’elle envisage d’ores et déjà, la municipalité de Besançon s’entête de manière incompréhensible dans un projet d’arrière garde, à l’heure où tout nous commande de préserver la biodiversité et les éléments de fraîcheur au cœur des villes.
Cet acharnement au mépris de la vie des jardinier·e·s et des habitant·e·s et de l’intérêt général de la population doit cesser.