https://youtu.be/GWmvlkicUSQ
Jusqu’au mois de mai Michel Larive lance des Rencontres En Culture Insoumise dans toute la France. Il y aura des foires, des spectacles, des expositions, du cinéma, du théâtre, des arts plastiques, des visites, des réunions publiques, des actions militantes, etc. À chaque fois, il sera accompagné d’un·e candidat·e aux élections européennes de 2019.
ENJEUX | POUR UNE EUROPE DE LA CULTURE DEMAIN :
· Affirmer et étendre l’exception culturelle comme principe premier et comme vecteur de création et d’émancipation, dont découle l’objectif de diversité culturelle.
· Réaffirmer le caractère universaliste des arts et de la culture : la Culture comme vie de l’esprit et non la culture comme tradition.
· S’opposer à la prise de contrôle des intérêts financiers et industriels sur la culture européenne.
· Face à une Europe de la rentabilité et du burn-out, permettre aux artistes, aux amateur·trice·s de disposer de temps et de leur temps pour créer, s’initier aux arts et accéder à la culture.
LES PROPOSITIONS DE LA FRANCE INSOUMISE :
· Maintien du principe d’« exception culturelle » aux niveaux national comme européen : contre l’inclusion de la culture dans le tout-économique et le tout-financier (dans les directives et traités), pour la préservation d’une valeur culturelle propre hors du marché, pour le maintien des échelons nationaux et locaux.
· Faire de la liberté d’expression et de création un critère de convergence dans l’ensemble des Etats membres, et un critère obligatoire pour l’entrée dans l’Union. Il s’agit de substituer à des critères ultralibéraux et austéritaires, un critère de liberté des artistes comme des publics.
· Veiller à transposer aux artistes et technicien·ne·s du spectacle les mesures d’alignement par le haut des minimums salariaux que nous proposons pour les salarié·e·s en général, ainsi que le refus de la Directive détachement dans le secteur.
· Indépendance des cultures nationales vis-à-vis de l’échelon européen : elle passe, dans tous les Etats membres, par une relance des budgets culturels, que l’austérité budgétaire de Bruxelles, avec la complicité de Macron, met en péril.
· Porter, au plan européen, la proposition de créer un « domaine public commun » en matière de droit d’auteur : une durée de perception plus courte des droits d’auteurs par les héritiers, permettrait d’instituer une période où les droits d’auteurs du passé soutiennent la création d’aujourd’hui et de demain, en finançant les artistes contemporains.
· Réorienter « Europe créative » par l’institution de structures européennes de travail artistique commun, financées par « Europe créative », pour favoriser les échanges entre artistes dans une logique de création.
· Harmonisation par le bas du soutien fiscal au mécénat au niveau européen : le « mécénat vautour » dans les Etats membres ne doit plus bénéficier de cadres fiscaux favorables en Europe, tels que les législations belge et luxembourgeoise.
· Alignement dans la Directive TVA de la presse papier et de la presse en ligne, pour encourager l’émergence de canaux d’information novateurs, et indépendants des magnats industriels – après 5 ans d’inaction de la Commission Juncker.