Le comité électoral de la France insoumise publie ce jour le rapport sur son travail. Celui-ci a nécessité un engagement important des membres du comité électoral. Ainsi, ce sont 9 jours de travail qui ont été nécessaires pour mener à bien cette tâche. S’y ajoutent également les appels téléphoniques aux candidat·e·s, l’écriture des rapports du comité électoral, la lecture des commentaires des Insoumis·es et la rédaction de réponses à ces mêmes commentaires. Ce travail a été mené par des membres du comité électoral, tous bénévoles, s’impliquant en parallèle de leurs activités professionnelles et militantes habituelles. Cet engagement collectif intense n’a eu pour seul objectif que de présenter la meilleure liste, à l’image du peuple français et de la diversité du mouvement, pour défendre notre programme européen et envoyer la plus grande délégation insoumise possible au Parlement Européen.
Le comité électoral vous présente ci-dessous un rapport détaillé sur la procédure mise en place ainsi que la proposition de liste à laquelle nous avons abouti. Mais puisque ce travail a été commenté dans la presse sur la base de rumeurs ou de ragots médiatiques, nous tenons ici à attester solennellement :
- Que notre travail a été accompli en toute sérénité et hors de toute pression de qui que ce soit ;
- Qu’il n’y a eu aucun veto sur aucune candidature mais que des choix ont dû être effectués parmi des candidatures de qualité. Ainsi, il a été décidé de ne pas retenir de candidats disposant déjà d’un mandat électif régional parmi les 14 premières candidatures afin de favoriser le renouvellement et d’éviter des situations de cumul ou des démissions de responsabilités électives ;
- Qu’aucune pression médiatique ou de la part d’individus membres ou non de la France insoumise n’a influencé le travail du comité qui s’est appuyé à faire preuve de sérieux et de responsabilité dans ses choix ;
- Qu’aucun groupe politique n’a été ni avantagé, ni pénalisé, car nous avons traité chaque candidature à égalité, en tenant compte parmi d’autres critères de la nécessaire diversité politique de la liste. Ainsi, les 16 premières candidatures contiennent des membres de chaque groupe politique qui soutient la France insoumise et des candidat·e·s non membres d’une organisation politique, représentant·e·s des luttes sociales, syndicalistes ou lanceurs d’alertes ;
- Qu’aucune candidature n’a été réduite à la popularité de son nom ou à ses liens personnels passés ou présents, dont l’instrumentalisation révèle notamment un sexisme insupportable, qu’aucune place n’était réservée par avance, qu’aucun privilège n’a été accordé et que chaque candidature a été examinée à égalité.
- Le comité électoral dément vigoureusement les propos tenus par un de ses membres qui n’a jamais, à aucune étape du processus, exprimé de désaccord sur le travail en cours. Nous sommes très surpris de cette réaction que nous ne comprenons pas.
Depuis la fin de nos travaux, Liêm Hoang Ngoc a fait connaître publiquement son mécontentement de ne pas figurer dans les toutes premières places, alors même que la place proposée (8ème homme) respectait les critères que nous nous étions fixés concernant les candidat·e·s disposant déjà d’un mandat électif régional, ce qui est son cas en tant que Conseiller Régional d’Occitanie. Il nous a donc indiqué vouloir se retirer de la liste. Nous en prenons acte.
Le comité électoral exprime sa fierté de faire figurer notamment dans les 8 premières candidatures un cheminot, conducteur de train, et une aide-soignante engagée dans le mouvement des EHPAD.
Pour le comité électoral : Roland D’Argy, Christian Audouin, Boris Bilia, Martine Billard, Manuel Bompard, Ibrahim Bouhadjela, Mathieu Bosque, Halim Brulant, Christiane Chombeau, Marie-Pierre Choquel, Fabrice Delaune, Nancy Duboc, Monique Fabre, Catherine Fayet, Laura Golygowski, François Hamant, Catherine Legal, Jimmy Levacher, Coline Maigre, Alexandra Mortet, Raphaël Qnouch, Françoise Quainquard, Josette Renard, Géraldine Revy, Louise Rouan, Adrien Siffermann, Rhany Slimane, Hanifa Taguelmint, Gilles Wobedo
Bénédicte Monville et Julien Guyader n’ont pu participer à nos travaux pour des raisons personnelles. Olivier Spinelli, représentant des socialistes insoumis, a souhaité se retirer des travaux. Lilian Guelfi, membre du comité, n’a exprimé aucun désaccord au cours du travail effectué mais n’a pas souhaité signer le rapport.
1. La procédure
La France insoumise a choisi de mettre en place une méthode d’élaboration de la liste totalement innovante, en rupture avec les mécanismes des organisations politiques traditionnelles.
Notre comité électoral est à cette image, puisqu’il est composé de 32 membres, dont 18 membres tiré·e·s au sort parmi les Insoumis·es et 14 représentant·e·s des différents espaces du mouvement (espace politique, espace des luttes, équipe opérationnelle et équipe du programme).
Elaboration de la liste des 70 candidatures
La procédure a débuté par un appel à candidatures ouvert sur la plate-forme, qui a permis à 131 femmes et 506 hommes de tous profils sociaux, de toutes origines géographiques ainsi que de tous types d’engagements associatifs, syndicaux ou politiques de candidater. Pour traiter ce grand nombre de candidatures, le comité électoral s’est divisé en groupes de 4 à 5 personnes : chaque groupe a examiné collectivement l’ensemble des candidatures pour faire ressortir celles qui étaient les plus pertinentes pour chaque territoire. A l’issue de ce temps en groupe, le travail de chaque groupe a été confronté en séance plénière afin de faire ressortir dans un premier temps une liste d’environ 200 candidatures à parité, réparties sur l’ensemble du territoire. Ce travail a été mené lors des réunions du 6 mai et du 20 mai.
Le comité s’est ensuite attelé à débattre de chacune de ces candidatures en croisant plusieurs critères (diversité sociale, diversité politique, équilibre géographique, âge, représentation des luttes sociales ou écologiques, etc…). Ce travail s’est déroulé le week-end des 2 et 3 juin et a permis de déterminer une première liste paritaire, non définitive et non ordonnancée de 70 candidat·e·s à la candidature. L’état d’avancement de nos travaux était partagé avec tou·te·s les Insoumis·es grâce à la publication sur le site de rapports après chaque réunion.
Remarques des Insoumis·es
Pendant deux semaines, les Insoumis·es ont pu s’exprimer sur cette première proposition de liste en transmettant au comité électoral leurs remarques et suggestions. Ainsi, la présence d’un·e candidat·e sur cette liste ne valait pas la certitude d’y rester. Des candidatures ont donc été retirées et d’autres ont été ajoutées pour tenir compte au mieux des remarques formulées.
Le comité a étudié une par une les 848 contributions et observations lors de sa réunion des 16 et 17 juin ainsi que celle des 23 et 24 juin. Certaines remarques concernaient des demandes de précisions sur la liste et les candidat·e·s, auxquelles nous avons immédiatement pu répondre individuellement et par la publication d’un rapport du comité électoral.
D’autres nous indiquaient des déséquilibres dans la composition de la liste (diversité sociale, absence de représentation territoriale, diversité politique, etc…). Nous avons cherché à corriger ces déséquilibres en effectuant quelques changements, même si, hélas, et particulièrement pour les femmes, le nombre de candidatures ne le permettait pas toujours.
Enfin, lorsque plusieurs remarques nous signalaient une candidature potentiellement problématique, le comité désignait alors un binôme pour contacter la personne concernée, en lui proposant de défendre sa candidature par écrit. La réunion du comité électoral des 23 et 24 juin a permis ensuite de confronter les remarques formulées à la défense de la personne concernée afin de permettre au comité de prendre une décision éclairée.
Le comité a choisi de ne pas répondre aux remarques individuelles avant la publication du rapport complet. Il répondra individuellement à toutes les remarques restées sans réponse dans les jours suivants la publication de cette liste, en expliquant de manière argumentée les choix retenus.
Elaboration des listes ordonnées
Le comité s’est ensuite attelé à la lourde tâche de définir un ordonnancement des candidat·e·s. Il a écarté immédiatement l’idée de déterminer à cette heure une liste unique ordonnancée et a choisi à cette étape de limiter son travail à un ordonnancement des candidatures féminines d’un côté et masculines de l’autre qui, ajoutées à des candidatures d’ouvertures, formeront notre liste définitive.
Le choix a été difficile du fait du nombre de candidatures – ce qui montre la vitalité du mouvement – mais aussi de leur sérieux et de leur qualité. C’est pourquoi nous ne pouvions nous contenter de lire les professions de foi mais avons auditionné tou·te·s les candidat·e·s. Cette audition a été réalisée par groupe de 2 à 3 membres du comité sur la base d’un ensemble de questions établies en commun par le comité. Cette audition avait notamment vocation à vérifier que la charge de travail que représentait un mandat de député·e européen·ne avait bien été envisagée et que la nécessité de défendre le programme européen de la France insoumise et de pouvoir faire face à des polémiques était assurée. Chacune de ces auditions a ensuite été rapportée à l’ensemble du comité électoral lors d’une séance plénière.
Le comité a également organisé une audition de notre député sortant Younous Omarjee en plénière afin de lui permettre de nous informer sur le rôle et l’activité d’un député européen, de nous indiquer les contraintes matérielles que cela représente et de nous informer des différentes commissions existantes au Parlement Européen.
Sur la base de ces différentes auditions, ainsi que de critères définis dans la charte des candidat·e·s, le comité a procédé à l’élaboration de la liste. A chaque étape de la constitution de cette liste, lorsque les débats portaient sur la candidature d’un des membres du comité ou pouvait l’impacter, ce·tte candidat·e devait sortir de la salle pour garantir une égalité de traitement.
Pour parvenir à la liste ordonnée, le comité a d’abord effectué une consultation indicative à bulletins secrets parmi ses membres avec pour objectif de faire émerger les 30 candidatures qui lui paraissaient les plus pertinentes pour figurer dans les premières positions. A partir de cette consultation, le comité a débattu pour élaborer au consensus une première liste de 34 noms pour poursuivre son travail.
Un débat a également eu lieu dans le comité à propos des candidat·e·s disposant déjà d’un mandat électif régional. Après un long échange argumenté, le comité a décidé de ne pas faire figurer ces candidat·e·s dans les 14 premières places de la liste afin de favoriser le renouvellement politique, d’éviter des situations de cumul ou des démissions de responsabilités électives.
Afin de finir son travail, le comité s’est réuni une dernière fois le samedi 30 juin. Une seconde consultation indicative a alors été organisée. Il s’agissait cette fois pour chaque membre du comité électoral d’indiquer sur un bulletin la liste des 6 premières candidatures hommes et femmes. Une fois la consultation effectuée, le comité a examiné le respect des différents critères pour faire au consensus des modifications par rapport au résultat de la consultation afin de garantir un équilibre social, politique ou des thématiques représentées. Sur cette base, et à la suite du débat, nous avons déterminé un groupe des 12 premières candidatures (6 hommes et 6 femmes) et un groupe des 12 candidatures suivantes (6 hommes et 6 femmes).
Enfin, le comité s’est attelé à l’ordonnancement de chacun de ces groupes. Le travail s’est appuyé là également sur une consultation indicative sur la place de chaque candidat·e dans le groupe qui lui avait été affecté. Puis le résultat de cette consultation a été mise au débat et des ajustements ont été effectués (dans la majeure partie des cas au consensus, parfois par vote lorsque le consensus ne pouvait être atteint).
De manière générale, nous attestons ici que nos échanges ont été respectueux et que chaque membre du comité a pu s’exprimer librement. Nous avons cherché à travailler au consensus. Nous y sommes parvenus dans la grande majorité des cas et nous avons dû procéder à un vote dans quelques autres. En tout état de cause, tous les rapports ont été relus et modifiés par l’ensemble des membres du comité avant d’être publiés et ce dernier rapport ne fait pas exception. Il engage donc chacune et chacun d’entre nous.
Cette expérience est riche à plus d’un titre. Loin d’être dans l’entre-soi, ce travail à 28 ou 30 selon les réunions a été très exigeant : écoute attentive pour se faire une opinion, qui a pu conduire certain·e·s à évoluer sur leurs positions. Aucune question n’a été laissée de côté. Si un doute s’exprimait, on « mettait tout sur la table » pour le lever. C’est donc en toute responsabilité que nous vous présentons le résultat de notre travail.
2. Les listes
Nous vous proposons donc ici deux ordonnancements des candidat·e·s issu·e·s de la France insoumise pour la liste que nous allons constituer en vue des élections européennes 2019. Cette proposition contient 66 candidat·e·s insoumis·es à parité. Elles et ils représentent la diversité sociale et des luttes de notre pays au travers de leurs engagements associatifs, syndicaux ou politiques.
Les 13 places restantes pourront être attribuées à des candidatures d’ouverture, des personnalités n’appartenant pas à la France insoumise mais se reconnaissant dans ses propositions et son programme. Ces candidatures seront étudiées et pourront être insérées à n’importe quelle position de la liste, à l’occasion de nouvelles réunions du comité électoral. Ce sera aussi l’occasion de désigner la tête de liste parmi les premières candidatures, permettant d’ordonnancer les femmes et les hommes dans une même liste définitive, qui sera proposée à l’automne.
Pour l’heure, dans cette troisième phase qui s’achèvera le 20 juillet, c’est à vous de décider si OUI ou NON cette liste obtient votre agrément.
Répartition géographique
Il est impossible que chaque département soit représenté sur une liste de 66, mais nous avons veillé à ce que nos candidat·e·s puissent faire campagne dans toute la France en étant réparti·e·s sur l’ensemble du territoire national en relation avec la taille de la population et en fonction de la variété des candidatures proposées. Voici donc la répartition des candidats par région :
Région | Femmes | Hommes |
---|---|---|
Auvergne-Rhône-Alpes | 1 | 5 |
Bourgogne-Franche-Comté | 3 | 1 |
Bretagne | 1 | 1 |
Centre-Val de Loire | 1 | 3 |
Corse | 1 | |
Grand Est | 2 | 1 |
Hauts-de-France | 2 | 3 |
Île-de-France | 8 | 6 |
Normandie | 1 | 1 |
Nouvelle-Aquitaine | 3 | 3 |
Occitanie | 3 | 3 |
Outre-mer | 1 | 1 |
Pays de la Loire | 1 | 2 |
Région Sud | 4 | 3 |
Français de l’étranger | 1 |
Nous vous proposons également ce tableau de répartition en fonction de la population du lieu de résidence des candidat·e·s. Les chiffres indiqués correspondent à la population de la commune, ou de l’aire urbaine le cas échéant, en se basant sur les chiffres de l’INSEE de 2015.
Population de l’aire urbaine ou de la commune | Nombre de candidat·e·s |
---|---|
Plus de 1 000 000 | 19 |
500 000 à 999 999 | 4 |
200 000 à 499 999 | 7 |
100 000 à 199 999 | 3 |
50 000 à 99 999 | 2 |
20 000 à 49 999 | 2 |
10 000 à 19 999 | 5 |
1 000 à 9 999 | 19 |
Moins de 999 | 5 |
Enfin, voici une carte de France qui permet d’apprécier la répartition de nos candidat·e·s sur le territoire :
Certaines régions ont proportionnellement présenté moins de candidat·e·s que d’autres et notamment beaucoup moins de candidates. Par ailleurs nous n’avons pas retenu de candidatures de personnes qui, n’ayant aucun lien avec un groupe d’action, n’étaient pas connues des Insoumis·es du secteur.
Catégories socioprofessionnelles
Afin que vous puissiez vous faire une meilleure idée de la répartition des candidatures par catégorie socioprofessionnelle, nous vous proposons un tableau de statistiques comparant les dernières données de l’INSEE, les statistiques que nous avions publiées sur l’ensemble des 637 candidatures reçues par le comité électoral, les statistiques sur la première liste des 70 noms et celles sur la liste actuelle.
Groupe socioprofessionnel | INSEE 2017 | 637 candidatures | 70 noms | Listes ordonnées |
---|---|---|---|---|
Agriculteurs exploitants | 2,0 % | 0,5 % | 2,9 % | 3,0 % |
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise | 6,0 % | 6,1 % | 1,4 % | 1,5 % |
Cadres, professions intellectuelles supérieures | 13,4 % | 33,1 % | 28,6 % | 27,3 % |
Professions intermédiaires | 20,3 % | 33,3 % | 32,8 % | 30,3 % |
Employés | 25,2 % | 12,1 % | 18,6 % | 21,2 % |
Ouvriers | 20,3 % | 4,9 % | 10 % | 10,6 % |
Etudiants | 7,7 % | 8,9 % | 5,8 % | 6,1 % |
Les chômeurs et les retraités sont comptabilisés dans ces pourcentages (pour les chiffres de l’INSEE, cumul des pourcentages avec ceux des inactifs).
Si on isole ces deux groupes, en calculant le pourcentage par rapport à la population française de 18 ans et plus au 1er janvier 2018 (50.891.106), on obtient le tableau suivant :
INSEE 2017 | 637 candidatures | 70 noms | Liste ordonnée | |
---|---|---|---|---|
Chômeurs | 4,9 % | 12,6 % | 7,1 % | 9,1 % |
Retraités | 27,8 % | 11,1 % | 2,8 % | 4,5 % |
Nous avons cherché, à partir des candidatures déposées, à nous rapprocher au mieux d’une liste à l’image de la population. Nous avons notamment pu améliorer la représentativité de la liste par rapport aux candidatures reçues en ce qui concerne les catégories des employés et des ouvriers mais nous n’avons pu que contenir la surreprésentation des catégories des professions intellectuelles supérieures et des professions intermédiaires. Le travail effectué dans la seconde phase après réception des remarques des Insoumis·es nous a également permis d’améliorer encore un peu plus la représentativité de la liste.
Liste ordonnée des 33 candidates de la France insoumise
1 | Charlotte Girard 43 ans – Île-de-France Maîtresse de conférences en droit public, responsable du programme de la France insoumise | |
2 | Leïla Chaibi 35 ans – Île de France Militante associative : Nuit Debout, Génération Précaire, Sauvons les riches, Jeudi Noir… | |
3 | Anne-Sophie Pelletier 42 ans – Bourgogne-France-Comté Aide médico-psychologique en EHPAD, syndicaliste, porte-parole d’une grève de 117 jours | |
4 | Farida Amrani 41 ans – Île de France Fonctionnaire territoriale de catégorie C, syndicaliste, candidate aux législatives face à Manuel Valls | |
5 | Laurence Lyonnais 39 ans – Bourgogne-France-Comté Militante associative altermondaliste et écosocialiste en milieu rural | |
6 | Pascale Le Néouannic 53 ans – Occitanie Militante pour la laicité et en faveur de l’égalite des droits pour les LGBTQI+, auteure du Petit manuel de laïcité à usage citoyen | |
7 | Manon Le Bretton 41 ans – Occitanie Enseignante en collège, engagée en milieu rural pour la promotion des circuits courts | |
8 | Céline Boussié 43 ans – Nouvelle-Aquitaine Aide médico-psychologique, lanceuse d’alerte | |
9 | Sarah Soilihi 25 ans – Région Sud Doctorante en droit et chargée d’enseignement, militante associative dans le social et l’humanitaire, championne du monde de kick-boxing, championne de france de karaté semi-contact | |
10 | Céline Léger 40 ans – Grand-Est Assistante sociale | |
11 | Sophie Rauszer 30 ans – Français de l’étranger Collaboratrice au Parlement Européen | |
12 | Jeanne Chevalier 27 ans – Île de France Salariée du secteur public bancaire, militante associative culturelle | |
13 | Prune Helfter-Noah 41 ans – Région Sud Juriste, représentante syndicale, militante associative dans l’éducation populaire | |
14 | Marie-Laure Darrigade 42 ans – Hauts-de-France Educatrice spécialisée, militante des droits des personnes en situation de handicap | |
15 | Nadège Montout 39 ans – Guadeloupe Infirmière en milieu hospitalier, syndicaliste | |
16 | Nathalie Bourras 50 ans – Corse Apicultrice, militante syndicale agricole | |
17 | Marie Duret-Pujol 36 ans – Nouvelle-Aquitaine Maîtresse de Conférences d’Etudes Théâtrales, militante syndicale, militante associative | |
18 | Magali Waechter 49 ans – Nouvelle-Aquitaine Aide à domicile pour l’entretien du jardin | |
19 | Paméla Hocini 37 ans – Île-de-France Juriste chargée de l’indemnisation des victimes, responsable d’une association d’accompagnement des lycéens pour leur parcours scolaire | |
20 | Karin Fischer 45 ans – Centre-Val de Loire Professeure des universités en études irlandaises et britanniques | |
21 | Marie-Pierre Ratez 56 ans – Pays-de-la-Loire Juriste de formation, militante de la protection animale | |
22 | Hélène Franco 47 ans – Île-de-France Magistrate, syndicaliste | |
23 | Elisabeth Chavanne 58 ans – Bretagne Aide-soignante, engagée dans le soutien des personnes sans-papiers | |
24 | Lætitia Pison 31 ans – Île-de-France Professeur des écoles pour les enfants primo-arrivants | |
25 | Catherine Poggi Aubry 62 ans – Région Sud Journaliste retraitée, bénévole pour l’aide aux sans-abris, en lutte contre le Rassemblement National à Fréjus (casse services sociaux, bétonisation de la base nature…) | |
26 | Ninon Gillet 29 ans – Occitanie Soignante en EHPAD, militante féministe | |
27 | Laure Manesse 31 ans – Grand-Est Assistante d’éducation | |
28 | Julie Garnier 34 ans – Île-de-France Ancienne présidente d’un syndicat étudiant, déléguée d’une fédération de parents d’élèves | |
29 | Anne-Sophie Ligniert 39 ans – Hauts-de-France Enseignante en lettres modernes | |
30 | Sonia Naffati 30 ans – Région Sud Employée de banque | |
31 | Christine Valentin 54 ans – Auvergne-Rhône-Alpes Technicienne agricole | |
32 | Murielle Kosman 36 ans – Normandie Ortophoniste | |
33 | Isabelle Michaud 46 ans – Bourgogne-Franche-Comté Aide-soignante à domicile, militante associative, syndicaliste | |
Liste ordonnée des 33 candidats de la France insoumise | ||
1 | Manuel Bompard 32 ans – Occitanie Ingénieur de recherche dans une jeune entreprise innovante, coordinateur de la France insoumise | |
2 | Younous Omarjee 48 ans – La Réunion Juriste, député européen, engagé pour l’environnement et la santé publique (lutte contre le lobby du tabac, la pêche électrique…) | |
3 | Gabriel Amard 51 ans – Bourgogne-Franche-Comté Engagé en faveur de la gestion citoyenne et publique de l’eau, auteur de Le grand trafic néolibéral : Les lobbys en Europe | |
4 | Bernard Borgialli 46 ans – Région Sud Conducteur de TER, syndicaliste, un des leaders de la grève des cheminots à Marseille | |
5 | Benoit Schneckenburger 46 ans – Auvergne-Rhône-Alpes Philosophe, militant pour la laicité et contre l’extrême-droite, engagé pour la cause animale, auteur de Populisme : le fantasme des élites | |
6 | Thomas Guénolé 35 ans – Île-de-France Politologue insoumis | |
7 | Sergio Coronado 48 ans – Île-de-France Ancien député écologiste | |
8 | Matthias Tavel 30 ans – Pays-de-la-Loire Urbaniste au chômage, auteur de Insoumis, en Europe aussi ! | |
9 | Philippe Juraver 58 ans – Île-de-France Conducteur de RER retraité, responsable de l’espace des luttes | |
10 | Djordje Kuzmanovic 45 ans – Île-de-France Analyste géopolitique, ancien humanitaire et officier de l’armée française | |
11 | Romain Dureau 23 ans – Auvergne-Rhône-Alpes Agronome, militant écosocialiste | |
12 | Julien Poix 32 ans – Hauts-de-France Syndicaliste enseignant, animateur de l’espace des luttes Hauts-de-France | |
13 | Rhany Slimane 33 ans – Occitanie Entrepreneur, cadre d’une association d’éducation populaire | |
14 | William Martinet 29 ans – Île-de-France Ancien président d’un syndicat étudiant | |
15 | François Cocq 40 ans – Île-de-France Enseignant en REP, auteur de Alerte à la souveraineté européenne ! | |
16 | Jim Delémont 21 ans – Pays-de-la-Loire Etudiant, militant contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes | |
17 | Laurent Thérond 54 ans – Région Sud Viticulteur, porte-parole départemental d’un syndicat agricole, vice-président d’une coopérative d’agriculteurs | |
18 | Kamel Bendjeguellal 39 ans – Région Sud Chauffeur poids lourd en intérim, responsable du journal Fakir dans les Bouches-du-Rhône | |
19 | Pierre-Edouard Pialat 28 ans – Nouvelle-Aquitaine Technicien dans un bureau d’études, syndicaliste | |
20 | Serge Buchet 61 ans – Bretagne Sapeur-pompier retraité, militant de la protection animale | |
21 | Jean-Marie Brom 65 ans – Grand-Est Physicien, directeur de recherche au CNRS, militant écologiste pour les énergies renouvelables et anti-nucléaire | |
22 | Eric Degenne 50 ans – Centre-Val de Loire Cheminot, responsable syndical | |
23 | Paul Zilmia 26 ans – Hauts-de-France Militant associatif dans les quartiers populaires | |
24 | Philippe De Laporte 54 ans – Nouvelle-Aquitaine Magasinier | |
25 | Laurent Courtois 50 ans – Hauts-de-France Cheminot, en lutte contre la réforme ferroviaire | |
26 | Alain Dontaine 60 ans – Auvergne-Rhône-Alpes Enseignant universitaire, engagé contre la loi de sélection à l’université | |
27 | Gilles Reynaud 52 ans – Auvergne-Rhône-Alpes Syndicaliste de la sous-traitance du nucléaire, militant associatif | |
28 | Nicolas Guillet 45 ans – Normandie Maître de conférences en droit public | |
29 | Jérôme Schmitt 46 ans – Centre-Val de Loire Technicien dans le nucléaire, secrétaire national d’une fédération syndicale | |
30 | Thomas Champigny 33 ans – Occitanie Ingénieur dans l’industrie aérospatiale, militant du logiciel libre et de la solidarité internationale | |
31 | Yannick Bedin 47 ans – Centre-Val de Loire Militant dans le domaine de la culture | |
32 | Eric Lytwyn 50 ans – Nouvelle-Aquitaine Sapeur-pompier | |
33 | Julian Augé 31 ans – Auvergne-Rhône-Alpes Formateur en éducation populaire | |
Candidatures d’ouverture (à déterminer ultérieurement) | ||
1 | ??? | |
2 | ??? | |
3 | ??? | |
4 | ??? | |
5 | ??? | |
6 | ??? | |
7 | ??? | |
8 | ??? | |
9 | ??? | |
10 | ??? | |
11 | ??? | |
12 | ??? | |
13 | ??? |
Pour l’heure, dans cette troisième phase qui s’achèvera le 20 juillet, c’est à vous de décider si OUI ou NON cette liste obtient votre agrément. Vous pouvez participer à la consultation ici sur la plateforme d’action de la France insoumise.